| Découvrez notre offre exceptionnelle sur le Pack EXCEPTIONNEL de boites de rangement MFT ®
All my fishing tactics for U… et bien plus encore.!
Présentation des produits MFT® – My Fishing Tactics
La grande majorité des nos accessoires est emballée dans cette petite boite plastique réutilisable.
Il suffit de couper la languette d’accroche à l’aide d’une lame de cutter… et cette boite entre parfaitement dans votre boite ORGANIZER – MFT®
Un simple sachet plastique sans cartonnette intérieure ( moins de déchets ), une étiquette en face arrière de l’emballage vous rappellera les spécifications de ce produit.
Pour les articles plus fragiles, une coque rigide.
Des produits de qualité sous sachet plastique.
Des tubes rigides pour les Kits.
Un nœud est l’enlacement ou l’entrecroisement serré d’un ou de plusieurs objets flexibles et de forme filaire comme un ruban, de la soie, un fil ou une corde.Il peut avoir plusieurs usages :
Le nœud tient grâce au frottement de la corde que provoque les entrelacements du nœud.
Les nœuds font aussi l’objet d’une approche mathématique, la théorie des nœuds. Sa conception permet, soit qu’il se resserre sur lui-même avec la traction, ce qui le rend souvent difficile à défaire ou, au contraire, qu’il puisse être défait facilement en tirant un de ses éléments, même sous tension. Les nœuds les plus simples ont toujours été utilisés dans de nombreux domaines mais ils ont principalement trouvé leur essor dans la marine à la voile. L’art des nœuds est un élément essentiel du matelotage. D’autres activités (escalade, spéléologie, pêche, etc.) faisant usage de corde ont repris à leur compte certains nœuds et en ont même développé d’autres inutilisés dans le milieu maritime. Même si leur utilisation spécifique tend parfois à disparaître au profit d’équipements spécialisés, leur connaissance reste souvent indispensable dans les situations inhabituelles ou d’urgence. |
Le nœud Bariltout comme le raccord universel, permet de raccorder deux fils de nylon entre eux. A- Placer les deux extrémités à raccorder tête-bêche et les torsader ensemble une dizaine de fois. B- Rabattre l’un des brins et le faire passer entre deux spires, si possible au milieu, c’est à dire avec un nombre égal de spires de chaque côté. C- Le serrage est la partie la plus délicate. |
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Le nœud de chirurgien est un nœud d’ajut. |
Pour la pêche des carnassiers ont utilise le plus souvent des hameçons à œillet, mais pour certaines techniques aux appât naturels il arrive que l’on veuille employer un hameçon à palette (exemples: tirette, pêche au ver). |
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Le nœud de pendu est un type de nœud qui aurait été mis au point par Jack Knight, bourreau du XVIIe siècle à Londres. |
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Les Hameçons
GAPE OR GAP
There is no confusion here about the measurement, which is the shortest distance between the hook point and hook shank.
OUVERTURE OU GAP
C’est la distance la plus courte entre la pointe de l’hameçon et la hampe de l’hameçon.
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BEND
The terms have been utilized to describe a hook’s particular curvature.
COURBURE
Il s’agit en fait de la forme courbe de l’hameçon.
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OFFSET BENDS
If the point of a hook is not in the same plane as the shank, i.e., if it is bent to one side, it is termed as « offset » as opposed to straight.
The terms « kirbed » or « reversed » further signify whether the point is offset to the right or left side.
Some manufacturers simply state « offset » in describing their hooks, while others provide us a more complete description.
While hooks with offset bends are used only infrequently in fly tying, I can think of no reason not to use the fuller description.
COURBURE D’EXCENTRAGE
Si le point de la pointe de l’hameçon n’est pas dans le même plan que la hampe, alors on dit que l’hameçon est courbé ou renversé ( bent ).
THROAT
The distance from the front end of the hook point to the furthest depth of the bend is called the throat.
If this distance is too short it is agreed that there is a greater chance that a fish might free itself from the hook.
GORGE
La distance entre la pointe de l’ardillon de l’hameçon et le point creux de celui-ci.
Si cette distance est trop courte, il y a une plus grande chance qu’un poisson puisse se libérer de l’ hameçon.
Malgré tout aujourd’hui on trouve sur le marché des hameçons sans ardillon ou avec micro ardillon.
Si vous travaillez correctement votre poisson lors du ferrage ( bannière toujours tendue ) , il y a peu de risque de décrochage.
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EYE
Represents the forward part of the hook, to which the fishing line or leader is attached.
Modern hooks are either ball (sometimes called « ringed » a confusing designation as you will soon note) or looped, and the end of the wire is either tapered or untapered.
The finished eye is either straight, or is turned up or turned down.
On a very few hook models the eye is turned 90 degrees to a position in the same plane as that of the hook bend.
This style eye is also termed » ringed. »
ŒIL / ŒILLET
Représente la partie haute de la hampe de l’ hameçon.
Celle-ci forme une sorte de boucle que l’on appelle ŒIL ou ŒILLET.
Tous les hameçons ne sont pas équipé d’un œil, certains on une palette.
Classe : Poissons
Ordre : Cypriniformes
Famille : Cyprinidés
Genre et Espéce : Cyprinus Carpio (Linnaeus, 1758)
(Cyprinus carpio)
Description :
La Carpe peut dépasser 1m de long et peser plus de 30 kg (record : 37kg).
Comparée aux autres Cyprinidés la Carpe a une nageoire dorsale relativement longue.
Celle-ci compte de 17 à 22 rayons mous.
Le premier rayon est épais et dentelé, il forme la « scie dorsale ».
Le premier rayon de la nageoire anale est également en forme de scie.
La carpe est un poisson fouisseur.
Elle possède 4 barbillons : 2 longs et 2 courts.
La bouche est ronde, munie de lèvres épaisses.
La Carpe est dotée de 5 puissantes dents pharyngiennes.
La forme de la Carpe est variable : certaines sont allongées,
d’autres plutôt rondes et trapues avec parfois même une bosse derrière la tête.
La coloration est aussi très différente d’un spécimen à l’autre.
Le dos est en général brun-vert, les flancs vont du vert-jaune au bronze doré, le ventre est blanc-jaunâtre.
Les nageoires sont brunes ou grises, parfois légèrement rougeâtres.
Il existe différentes variétés de Carpes :
– La Carpe Commune
au corps entièrement couvert d’écailles (30 à 40 le long de la ligne latérale).
– La Carpe Miroir
qui n’a que quelques grosses écailles réparties inégalement sur le dos,
les flancs et la base des nageoires.
– La Carpe Cuir
dont le corps est totalement dépourvu d’écailles
hormis parfois une rangée dorsale.
– La Carpe Koï
aux couleurs vives qui est élevée au Japon
comme poisson d’ornement pour les bassins de jardins.
Habitat : Elle vit dans les eaux calmes, étangs, rivières ou lacs.
Elle apprécie les eaux ensoleillées à fond sablo-vaseux, riches en herbes aquatiques et obstacles naturels (troncs immergés, rochers…).
La Carpe est présente dans toute la France à l’exception des zones de montagnes.
Origine : La Carpe est originaire d’Asie mineure.
Elle a été introduite en France vraisemblablement par les Romains lors de l’occupation de la Gaule.
Sa pisciculture intensive par les moines au moyen âge a contribué à son extension et à la sélection de variétés destinées à l’alimentation.
Très résistante, la Carpe a été introduite dans de nombreuses régions du globe.
Alimentation : La Carpe est omnivore.
Son menu est constitué de : larves d’insectes, gammares et autres crustacés, vers, escargots, végétaux et parfois même petits poissons.
Les grosses Carpes recherchent activement les écrevisses et les moules d’eau douce, dont elles brisent la coquille à l’aide de leurs puissantes dents
pharyngiennes.
Reproduction :
Le frai a lieu de mai à juin, en eau peu profonde, à une température de 18-20°C.
Les œufs adhésifs sont pondus sur les feuilles des végétaux aquatiques.
Une femelle pond environ 100 000 œufs par kg de son poids.
L’éclosion a lieu au bout de 2 à 8 jours. Les alevins restent d’abord fixés et vivent sur les réserves du sac vitellin puis, au bout de quelques jours, ils nagent librement et se nourrissent de zooplancton.
La maturité sexuelle est atteinte vers l’âge de 3 ou 4 ans.
La Carpe s’hybride avec le Carassin (Carassius carassius ) et le poisson rouge (Carassius auratus).
Longévité :
La longévité des Carpes dépasse rarement 20 ans.
Les Carpes centenaires sont une légende qui semble être fondée sur la taille et la robustesse de ces poissons.
Comportement :
Les Carpes sont des poissons méfiants.
Elles vivent en bancs. Les grosses carpes vivent solitaires ou en groupes de quelques individus de taille semblable.
Elles préfèrent les zones calmes, riches en abris.
Les bancs effectuent des parcours précis entre les zones de repos et les zones d’alimentation.
Leurs trajets sont jalonnés de marsouinages et de sauts dont on ignore la fonction (peut-être pour se nettoyer les branchies, lorsque qu’elles aspirent le substrat pour trier les particules alimentaires).
En été, par grosse chaleur, l’activité des Carpes est surtout nocturne.
En hiver, elles passent en vie ralentie et s’enfouissent dans la vase.
Elles ne sortent de leur torpeur que de temps en temps pour s’alimenter un peu.
Cependant, leur métabolisme étant ralenti leur alimentation est très réduite.
MATÉRIEL TYPE
· Canne carbone 12 ou 13 pieds 3,5 lbs en deux brins anneaux SIC.
· Moulinet type débrayable ou non, grosse capacité (300 m de 35/100) à frein puissant et progressif.
·
30 centièmes (6 à 7 kilos de résistance) vert, marron ou noir suivant le lieu de pêche.
· Épuisette avec un filet profond à large ouverture, pourvue d’un long manche (environ 2 mètres) pour faciliter la capture.
· fort de fer à œillet (plus sûr qu’un hameçon à palette pour nouer votre bas de ligne).
· spéciale carpe.
· Détecteur de touche 100% étanche, éventuellement pourvu d’un système d’émission vers un récepteur sans fil quand l’abri (biwy) ou le pêcheur est trop loin des cannes.
· Repose cannes (ROD-POD) stable et léger pouvant accueillir jusqu’à quatre cannes.
· Tapis dit de « réception » large et matelassé pour poser vos prises et éviter de blesser le poisson.
· Parapluie 3 mètres ou tente (biwy) 1 ou 2 places à forte armature pour affronter les intempéries.
· Bouillettes de 18 à 24 mm de diamètre parfums fruités et carnés.
· Graines type
ou noix tigrées (très riche en sucre).
N B : la longueur d’une canne à carpe se mesure en pied et sa puissance en livre anglaise. Le nombre de livres indique le poids nécessaire pour faire fléchir le scion d’un angle de 90° par rapport au talon (manche). Il est donc l’indice de puissance de la canne.
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Le « montage cheveu » : Sans aucun doute le montage moderne par excellence.!
Pour une plus grande discrétion du montage, on place l’appât sur un court brin de fil ou de tresse attaché à l’hameçon et non pas sur l’hameçon directement.
La pêche de la carpe à la bouillette s’effectue au posé, généralement avec plusieurs cannes, et le plus souvent entre copains pêcheurs. C’est une pêche qui demande beaucoup de technique et de patience. Il n’est pas rare de voir des carpistes camper plusieurs jours au bord du plan d’eau, dans l’attente de LA grosse carpe.
La difficulté de cette pêche est d’autant plus augmentée que la plupart des grosses carpes ont déjà été prises plusieurs fois, et sont donc méfiantes. Les carpistes ont en effet pour règle d’or de pratiquer le no-kill et de relâcher les poissons après pesée et photo.
Les bouillettes sont l’amorce numéro un pour la pêche de la carpe, grands barbeaux, poisson-chat et même les grosses brèmes et tanches.
Elles sont l’amorce parfaite à employer si vous voulez battre des records.
Qu’est-ce qu’une Bouillette.?
Les bouillettes (en anglais = boilies ) sont des appâts en forme de billes de différents diamètres utilisés pour la pêche de la carpe ( mais aussi pour tout autre gros poissons tels que les barbeaux, Grosses Brèmes et Tanches ainsi que les poissons-chat ). L’avantage est que la bouillette attire principalement les carpes, alors que les autres appâts, maïs, chènevis, sont beaucoup moins sélectifs et risquent d’attirer gardons et autres poissons non désirés.
Il existe des bouillettes toutes faites dans le commerce, un vaste choix à base carnée, fruitée (oui, il y a des bouillettes à la banane !), crémeuse, épicée ou sucrée.
Le carpiste a un vaste choix de bouillettes selon les goûts des carpes recherchées (et aussi, il faut bien le dire, selon ses propres goûts).
Le problème est que l’on doit beaucoup amorcer pour la pêche de la carpe, et que cela revient vite très cher.
Aussi dans un souci d’économie, on peut réaliser des bouillettes soi-même.
Certains utilisent même des aliments secs pour chien, beaucoup moins chers : les fameuses bouillettes au Frolic.
Il s’agit soit des croquettes telles que vendues dans le commerce, et présentées sur un montage cheveu, soit d’une préparation à base de Frolic moulu.
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La meilleure manière de s’assurer que vous alimentez un coup avec quelques bouillettes… utiliser un fil
comme sur les photos ci-dessous. Le fil PVA se dissout dans l’eau, laissant les bouillettes libres juste à côté de votre hameçon.
Filetez simplement quelques bouillettes, faites les glisser sur une aiguille à brocher et ensuite sur le fil PVA … Fixer le montage sur votre hameçon et pêchez.!
Le fil PVA va vite disparaitre dans l’eau, laissant un amorçage de bouillettes très proche de votre hameçon.!
Une astuce qui vous ferra prendre encore plus de poissons… Parfait !
Une nouvelle Race de pêcheurs de l’extrême.
En effet, cette rubrique n’est pas seulement destinée aux Carpistes tels qu’on les connait depuis bien des années…
mais aux nouveaux Carpistes au coup.!
Une nouvelle façon de pêcher la Carpe qui nous vient tout droit de l’Angleterre.
Les Anglais avaient déjà inventé les techniques de pêches au moulinet… les voici qui recommencent.!
Cette fois, c’est bel et bien de pêche au coup dont il s’agit.! … » Ils sont Fous ces Anglois.! »
Un montage à essayer.!!!! pour multiplier vos prises… ça marche.!
Classe : Poissons
Ordre : Siluriformes
Famille : Siluridae
Genre et Espéce : Silure Glane
(Silurus)
DESCRIPTIF :
L’un des plus grands phénomènes écologiques et halieutiques
de ces dernières années est incontestablement l’arrivée du silure dans nos eaux.
Dans les années 70, la présence des premiers silures a été constatée dans la Seille (71)
puis dans la Saône, la Loire et la Seine,
avant de s’étendre aujourd’hui à toutes les grandes rivières françaises.
Les premières captures à la ligne de ces géants d’eau douce ont fait naître le mythe de dévoreurs d’enfants
et d’animaux domestiques, les rendant aussi impopulaires que fascinants.
On peut aujourd’hui démentir cette légende,
et de par son comportement alimentaire carnassier essentiellement composé d’autres poissons,
classer le silure parmi les poissons qui jouent un rôle essentiel de « régulateurs piscicoles »
des grands lacs ou fleuves de France.
Poisson lucifuge (qui fuit la lumière), il fréquente les fosses profondes
ainsi que les zones ombragées et encombrées.
Son activité de chasseur se déclare principalement à l’aube, au crépuscule et la nuit.
La pêche du silure connaît un véritable engouement
et pour bon nombre de pêcheurs, il est le poisson record par excellence.
Plus gros sédentaire d’eau douce, le silure nous vient d’Europe Centrale
et peut mesurer dans son bassin d’origine jusqu’à 5 mètres et atteindre 300 kg !
Les records français actuels flirtent avec les 100 kg pour 2,60 m
au lac de St CASSIEN dans le Var,
et 2,53 m dans le petit Rhône en Camargue.
Compte tenu de ses mensurations pour le moins imposantes,
c’est un adversaire de taille face auquel vous devez être « armé ».
Le choix du matériel est déterminant pour espérer un jour l’affronter
et vous l’aurez compris, la finesse n’est pas le premier critère de sélection !
Pendant le combat, posséder une embarcation est un atout majeur.
Elle vous permet de mieux travailler le poisson
qui souvent vous traque pendant plusieurs centaines de mètres
et facilite la prospection des postes.
La meilleure saison pour la pêche du silure commence en avril
et se termine en octobre, entrecoupée d’une période de fraie en juin.
Xavier Vella en action – Silure 2.06m.!
Situation géographique
Aujourd’hui, le silure a colonisé la quasi-totalité des fleuves et autres grandes rivières françaises.
Les pêcheurs témoignent de captures très nombreuses dans la Saône, la Seille, la Loire, le Rhône, la Seine et leurs principaux affluents.
Il est aussi présent dans le Tarn, la Dordogne, la Garonne, ainsi que dans des rivières à gabarit plus petit.
On note une présence en étangs et en lacs aux quatre coins de l’hexagone, suite notamment à des empoissonnements plus ou moins sauvages et à une faculté d’adaptation importante de ce poisson, qui a trouvé sur le territoire français un réseau hydrographique riche rivière de secondes catégories.
Habitudes alimentaires
L’essentiel de la manne alimentaire du silure vient des hauts fonds herbeux et autres bordures car il y trouve des concentrations de poissons fourrages, parfois leurs alevins ainsi que les écrevisses.
Les études d’estomacs menées par Jean Claude Tanzilli montrent une consommation de cormoran, ragondin, poule d’eau, canard, ce qui fait la preuve aveuglante de son habileté a chasser en surface.
Contre exemple : on constate aussi la présence de proies démontrant une alimentation sur la plancher subaquatique
(anodonte, dreissène, etc).
En un mot, le silure est un chasseur hyper opportuniste qui se fixe sur la nourriture disponible du moment.
D’un secteur à l’autre de rivière, les poissons n’ont pas forcément les mêmes contenus d’estomacs.
Les plus mal loti en terme de territoire migrent probablement vers de meilleurs secteurs.
Ce sont des notions importantes pour comprendre ce poisson.
Il est finalement chez lui dans toutes les strates d’eau, qu’il soit plaqué dans la fosse de 25 mètres ou maraudant activement en extrême surface. Tenue saisonnière du poisson
Durant leur période de léthargie les silures sont regroupés sur le fond de la rivière, dans les fosses les plus profondes (10m à 24m) où l’eau est la plus chaude.
Une migration de pré-frai a lieu à partir de ces aires d’hivernage
quand la température de l’eau atteint 8 à 10°C, fin Mars début Avril.
Plus tard, dans une eau à plus de 20 degrés, les silures sont bien
dispatchés sur toute la rivière, et l’on trouve donc de moins en moins de rassemblements.
Le choix de la technique de pêche devient important…
Complément d’informations sur l’article de Romaric
DIFFÉRENTES TECHNIQUES :
1. LA PÊCHE AU POSE
Qu’elle se pratique au bouchon fixe, coulissant, ou avec en plombée posée sur le fond, l’emploi d’appâts naturels se révèle être extrêmement efficace. Méfiant, le silure « s’éduque » rapidement aux différentes techniques et comme souvent, il faut soigner ses montages et faire preuve d’imagination.
Si les petits appâts tels que les vers, écrevisses, anodontes, lanières d’encorné etc., sont productifs toutes l’année, les vifs permettent souvent de capturer les plus gros spécimen. Aussi, n’hésitez pas à employer des carpeaux, tanches ou anguille de 300 g à 500 g voir plus !
Fait surprenant pour un poisson de fond, les touches ont le plus souvent lieu entre deux eaux
et parfois même en surface.
Face à ce rude combattant, choisissez une canne robuste, de 3 m pour pêcher en bateau et de 4,50 m du bord, d’une puissance de 150 à 300 g. Éventuellement plus puissante pour l’emploi de très gros vifs. Bien qu’en action de pêche, votre canne soit posée, moins elle sera lourde, plus elle sera agréable en combat.
Un moulinet à tambour tournant ou fixe, de type lancer mi-lourd doit être impérativement
doté d’un axe de gros diamètre et d’un pick-up très rigide.
Le meilleur choix est un moulinet ayant la force d’un treuil et la douceur d’une montre Suisse !
Si la tresse de 35 à 45/100 est couramment utilisée pour la pêche au posé, un nylon de 40 à 60/100 sera plus efficace sur des silures éduqués.
En effet, la tresse dépourvue d’élasticité, conduit beaucoup plus les vibrations générées par le courant notamment qui alerte les silures de votre présence et les dissuadent de mordre.!
2. LA PECHE AU LANCER
Popularisée par Jean-claude TANZILI, la pêche au lancer reste aujourd’hui encore, moins pratiquée que la pêche au posé.
Pourtant cette technique au poisson mort manié, cuiller ou leurre souple procure des sensations inégalables.
Pour ajouter au côté sportif, le principe est de capturer des poissons record sur du matériel léger (mais solide).
L’action de pêche s’apparente à celle du brochet.
Le leurre est travaillé lentement au ras du fond, en remontant vers la surface.
D’excellents résultats ont également été obtenus en lançant vers l’amont et en récupérant votre leurre sans l’animer.
Sur des secteurs sur pêchés, opérez d’abord en surface puis de plus en plus profondément.
De nombreuses expériences de pêcheurs démontrent
que le contact du fil avec les poissons
les fait fuir du coup.
Preuve est faite que l’on peut être imposant de gabarit et sensible de cœur !
Pour le mort-manié, une monture
type DRACHKO n°3 ou 4.
munie de triples renforcés et plombée entre 10 et 20 g
convient parfaitement pour escher
des poissons de 15 à 20 cm.
Les leurres souples, modèles « virgules » ou « shad » sur une monture type DRACHKO LS
ou sur une tête plombée de 10 à 20 grammes, sont très efficaces et particulièrement en eau froide.
Si les cuillers tournantes sont peu productives ;
les cuillers ondulantes de 40 à 100 g sont en revanche très prenantes.
Là encore, les hameçons triples et anneaux brisés doivent être renforcés
sous peine de s’ouvrir sous la traction.
A noter que l’utilisation de poissons nageurs de grandes tailles,
supérieures à 14 cm, donnent d’excellents résultats en été.
Préférez une canne d’action de pointe, robuste et légère de 3 à 3,50 m équipée d’anneaux Sic.
Sa puissance, comprise entre 80 et 150 g vous permettra de pêcher avec tous types de leurres.
Equipez-la d’un moulinet à tambour fixe de type lancer mi-lourd à roulements à billes,
avec 150 m de nylon fluo 50/100 ou mieux, d’une tresse de 30 à 40/100.
3. LA PECHE AU CLONCK
Cette pêche ancestrale des pays de l’Est a été révélée
aux pêcheurs français notamment par le guide de pêche chalonnais Fabien MONTVOISIN.
Accueillie comme une petite révolution, la pêche au clonck a connue de très grandes heures de gloires.
Elle tire son nom du bruit sourd émit par un engin de bois qui vient frapper la surface sous l’action du pêcheur. Ce « clonck » accompagné de vibrations se propage
sur plusieurs centaines de mètres et réveille l’instinct chasseur du silure.
Même si certains poissons en secteurs très pêchés ont rapidement assimilé le bruit au danger
rendant le clonck répulsif, cette technique permet encore des prises régulières dans de nombreux cours d’eau.
La technique consiste à pêcher depuis une embarcation en dérive au dessus des fosses.
D’une main, le pêcheur tient la ligne qui présente au dessus du fond ou entre deux eaux,
un bouquet de vers. De l’autre main, le clonck est animé à intervalles réguliers
par des séries de 4 à 10 coups entrecoupés de pauses.
Parfois l’excitation des poissons est telle qu’ils viennent se saisir de votre appât jusqu’à la surface.
Même si le matériel identique à celui utilisé pour pêcher au posé convient parfaitement,
une canne fil intérieur évitera le bouclage de votre tresse autour de l’anneau de tête
lorsque celle-ci est posée sur le bateau. Un accident est si vite arrivé !
Enfin, l’usage d’une tresse de 35 à 50/100 est idéale.
Nous ne saurions trop vous recommander de ne pas utiliser un clonck
à proximité d’autres pêcheurs pratiquant une autre pêche ou proche d’habitations.
En effet, les nuisances répétées ont conduit l’interdiction de son usage
dans les départements de Saône-et-Loire et d’Ain.
Les gros vers marchent bien tout au long de l’année,
et c’est une pêche qui ne pose pas de problème de stockage d’esches.
Utilisez les gros vers de rosée, ceux qui sortent après les orages
ou pendant le nuit sur les pelouse, allées de jardin et autre terrain de foot…
Vous pouvez aussi vous munir d’une bêche, et après un orage,
plantez la dans le sol sur toute sa longueur (celle de la bêche, pas le manche…)
et secouez vigoureusement le manche dans tous les sens…
Vous devriez normalement voir sortir les gros vers près de vous
(ils prennent les vibrations émises pour une taupe, et donc cherche à la fuir en sortant).
Le but est de pêcher à fond, mais en décollant les vers du fond,
de manière à ce qu’ils évoluent à une distance comprise entre 50 cm et 1m du fond.
En effet, lorsqu’il chasse, le silure se décolle du fond, et peut venir jusqu’en surface…
De plus, en décollant vos vers du fond, vous vous accrochez moins, vos vers sont plus visibles,
et il nous est ainsi possible d’exciter le poisson.
Sur votre corps de ligne, mettre un classique anti-emmêleur à carpe
(40 cm de longueur pour ceux que j’utilise) équipé d’un petit émerillon
qui vous permettra de changer le grammage de votre plomb en fonction de votre lieu de pêche.
Relier le corps de ligne à un émerillon solide car durant la lutte, il sera soumis à rude épreuve…
Mettre une petite perle pour protéger le nœud.
Jusque là, rien d’anormal…
Maintenant attaquons le bas de ligne.
Sa taille variera en fonction du courant : plus le courant sera fort, et plus le bas de ligne sera long…
en gros, cela varie (dans mes lieux de pêche) de 1m50 à 2m.
Je le conçoit en général avec la même tresse que celle du corps de lignes,
ou alors avec une tresse très légèrement inférieur (mais pas trop 30/100 en corps, 25/100 bas de ligne).
Insérez sur le bas de ligne un « stop fil »,
puis un gros « Bulle D’eau » rouge rond et enfin un nouveau « stop fil ».
Nota : je dis un « Bulle D’eau » rouge, c’est surtout pour l’effet visuel…
et rond tout simplement parce qu’il remue plus dans l’eau qu’un « Bulle D’eau » allongé.
Petite astuce :
Insérez dans votre « Bulle D’eau »
une dizaine de petites chevrotines de plomb,
mais pas d’eau !
Le silure étant attirer par le bruit et les vibrations…
ça aide !
Vous voici donc avec, dans l’ordre :
Votre boucle pour raccorder le bas de ligne à l’émerillon,
un « stop fil », une « Bulle D’eau » coulissant, un autre « stop fil ».
Il ne manque plus que l’hameçon.
Un bon 5/0 à œillet fera l’affaire.
Nota : la taille des hameçons peut varier suivant le fabricant…
un 2/0 à 3/0 de chez MFT®
Petite astuce :
Avant de monter votre hameçon, insérez un stop ligne et une perle juste au dessus.
Pourquoi ?
Quand vous enfilez vos vers, la perle empêchera les vers de trop remontez sur votre ligne,
vous permettant ainsi de régler le « pendant » de vos vers sur l’hameçon.
Voilà, le montage est fini.
Ne reste plus qu’à mettre le plomb sur l’anti-emmêleur.
En général, au vers, 80 à 120 grammes suffisent suivant le courant.
Concernant les vers, utilisez de très gros vers, et mettez
–en un minimum de 5 ou6.
N’ayez pas peur en voyant la bouchée que ça fait, le silure possède une très grande bouche !
Petite astuce :
Avant de monter votre hameçon, insérez un stop ligne et une perle juste au dessus.
Pourquoi ?
Quand vous enfilez vos vers, la perle empêchera les vers de trop remontez sur votre ligne,
vous permettant ainsi de régler le « pendant » de vos vers sur l’hameçon.
Voilà, le montage est fini.
Ne reste plus qu’à mettre le plomb sur l’anti-emmêleur.
En général, au vers, 80 à 120 grammes suffisent suivant le courant.
Concernant les vers, utilisez de très gros vers, et mettez
–en un minimum de 5 ou6.
N’ayez pas peur en voyant la bouchée que ça fait, le silure possède une très grande bouche !
Petite astuce :
Il arrive parfois d‘accrocher au « Bulle D’eau » des brins de grosse laine rouges et blancs
d’une vingtaine de centimètres. 15 à 20 brins suffisent.Pourquoi ?
Dans un premier temps cela permet d’accroître l’effet visuel du montage,
et surtout, je trempe mes brins de laine dans des attractifs au goût poisson
ou crabe, histoire de renforcer l’impact olfactif du montage.
Placez, pour le début, votre « Bulle D’eau » à 40 ou 50cm de votre hameçon.
Du « Bulle D’eau » à l’émerillon de raccord au corps de ligne, laissez environs 1m à 1m20.
Ceci est une moyenne là ou je pêche.
A vous d’adapter en fonction du courant et de votre poste.
MATÉRIEL TYPE
1. LES CANNES
AU POSE et AU CLONCK
Canne à emmanchement, en fibre phénolique ou carbone,
d’une longueur de 3 mètres en bateau et 4,50 du bord,
équipée d’anneaux Sic pour pêcher en tresse.
Puissance requise : 150 300 g.
A LANCER
Canne à emmanchement de 3 à 3,50 m,
en carbone équipée d’anneaux Sic pour pêcher en tresse,
à action de pointe et d’une puissance de 80 à 150 g.
A » Jigger »
Canne monobloc de 1.65 à 1.8m,
en carbone équipée d’anneaux Sic pour pêcher en tresse,
à action de pointe et d’une puissance jusqu’à 300g – 30/60lbs.
2. LES MOULINETS
De type mi-lourd, à tambour fixe (éventuellement tournant pour pêcher au posé du bord)
d’une contenance de 200 m de nylon 45 ou 50/100.
Equipés de plusieurs roulements à billes, leur axe doit être renforcé.
Pour l’usage de tresse, un bobinage croisé par système de double oscillation est recommandé,
de même qu’une bobine et galet métal.
3. LES NYLONS et TRESSES
NYLONS
40 à 45/100 fluo pour le lancer.
45 à 50/100 pour le clonck.
40 à 60/100 pour pêche au posé.
TRESSES
30 à 40/100 pour le lancer.
35 à 45/100 pour le posé.
35 à 50/100 pour le clonck.
4. LES LEURRES
Monture type DRACHKO n°3 ou 4 pour poisson-mort de 20 cm,
plombée de 10 à 20 g, équipée d’hameçons triples renforcés.
Leurres souples de type « virgule » ou « shad » sur tête plombée
ou monture spéciale leurres souples, de 10 à 20 g.
Cuillers ondulantes de 40 à 100 g avec triples
et anneaux brisés renforcés.
Poissons-nageurs supérieurs à 14 cm.
La soudaine apparition du sandre à la fin des années 60,
suivie par la mise au point de techniques et matériels spécifiques,
a entraîné un extraordinaire développement de la pêche des carnassiers en France.
Même si les tableaux faciles appartiennent aujourd’hui au passé, l’arrivée récente du silure (voire rubrique SILURE), le retour en force du black-bass et la stabilisation des populations de sandres et brochets offrent des possibilités de captures aussi diverses que variées.
Sans oublier la perche qui est également très présente.
Cette relative « opulence » ne doit pourtant pas faire oublier qu’il est du devoir de chaque pêcheur de préserver l’avenir de la pêche des carnassiers par un prélèvement raisonnable, certains l’ayant compris pratiquent déjà le NO-KILL (remise à l’eau du poisson), à l’exception des cours d’eau de première catégorie où la relâche des carnassiers, déclarés nuisibles envers les salmonidés notamment, est formellement interdite par la loi.
Tous ces poissons préfèrent généralement les cours d’eau assez profonds et les grandes fosses de barrages.
Sédentaires, ils opèrent souvent depuis un poste fixe d’affût, le long d’arbres morts ou rochers immergés.
Contrairement aux autres carnassiers qui affectionnent la vie communautaire et attaquent en banc, les gros brochets sont plus solitaires et n’hésitent pas à attaquer et manger un congénère gênant.
Couramment pratiquée du bord, au posé ou au manié, la pêche peut aussi s’effectuer en bateau pour prospecter de plus grandes zones de pêche et accéder à des postes difficilement praticables depuis la berge.
Le comportement alimentaire carnassier de ces poissons très agressifs les pousse d’instinct à se nourrir d’autres poissons.
A moindre effort, ils préfèrent chasser en priorité des poissons malades ou blessés, assainissant et régulant ainsi l’écosystème.
Ils leur arrivent aussi d’attaquer pour défendre leur territoire.
Les techniques de pêche s’inspirent largement de ce comportement en proposant soit des appâts (poissons morts ou vifs) posés sur le fond, soit des leurres ou des poissons animés (maniés) pour déclencher un réflexe d’agressivité.
L’attaque est souvent brutale et puissante, et le combat passionnant !
Les périodes les plus propices se situent en début du printemps ou de la fin de l’automne jusqu’à l’hiver.
C’est en effet quand le poisson blanc se fait plus rare qu’il faut sortir vos cannes,
notamment le soir ou tôt le matin.
Classe : Poissons
Ordre : Esociformes
Famille : Esocidae
Genre et Espéce : Esox
(Esox Lucius)
Description :
Le brochet est présent dans presque toutes les eaux douces françaises et parfois dans les eaux légèrement saumâtres.
Son aire de dispersion naturelle s’étend à toute l’Europe.
Le corps du brochet est allongé en forme de fuseau.
Sa perfection hydrodynamique et la position rejetée en arrière de la dorsale et de l’anale, à la façon d’un empennage de flèche, révèlent l’aptitude du poisson aux attaques fulgurantes.
La tête se termine par un museau aplati évoquant un bec de canard.
La mâchoire inférieure est prognathe, la bouche largement fendue, armée de 700 dents implantées sur les mâchoires, la voûte et le plancher de la gueule.
La tête est semée de 37 pores sensitifs de même nature et ayant la même fonction que la ligne latérale.
Les yeux, situés vers le sommet du crâne, permettent l’observation vers le haut.
On trouve des brochets de forme courte (petite tête, corps massif et court), qui caractérise en général les poissons des eaux calmes et riches en nourriture, et les brochets de forme longue (tête grosse, corps allongé et nerveux), typique des poissons de pleine eau courante.
Reproduction :
La reproduction des brochets s’effectue lorsque la température de l’eau se situe entre 9 et 11°C.
Mâles et femelles convergent vers les lieux de frai.
Les géniteurs remontent jusque dans les fossés remplis d’eau, ou recherchent les parties les moins profondes d’une pièce d’eau.
Les femelles, selon leur poids, peuvent pondre jusqu’à plusieurs centaines de millier d’œufs jaunes orangés, de 1 mm de diamètre qu’elles déposent à faible profondeur, parmi les joncs et autres plantes aquatiques.
Ces œufs sont fécondés par plusieurs mâles, en général plus petits que la femelle.
L’éclosion a lieu dans les 15 à 20 jours qui suivent.
La larve demeure attachée à la végétation en position verticale, vésicule résorbée ; dès qu’il prend une position horizontale, le brocheton se met en quête de proies : zooplancton au début, ensuite petites larves, puis alevins de toutes espèces, y compris les congénères.
Le cannibalisme est un problème en ésociculture.
La croissance du brochet est rapide en milieu favorable, surtout pendant les premières années.
Le jeune brochet se nomme brocheton, carreau, lanceron, sifflet, manche de couteau…
Nourriture :
Le brochet est un poisson carnassier.
Il se trouve placé à l’extrémité d’une chaîne alimentaire biologique, où il joue un double rôle : assurer la continuité de l’espèce et participer à l’équilibre de son biotope.
Un brocheton, dans sa première année, prélève une moyenne de 15 à 17% de son poids sur le zooplancton, et seulement 10 à 12% si sa nourriture se compose exclusivement de petits poissons.
Dans sa deuxième année, il se nourrit de 10% de son poids de larves aquatiques et de 3 à 5% de poissons.
Par la suite, ses périodes d’appétence, pendant lesquelles il peut absorber des proies atteignant le tiers de son propre poids, sont séparées par plusieurs jours d’inappétence.
Dans des conditions moyennes, il faut au brochet 4 à 6 kg de poisson fourrage pour un gain de 1 kg…
Pour bien saisir le mécanisme de la chaîne alimentaire biologique, et voir que le brochet en constitue un maillon indispensable, prenons l’exemple du gardon et de la perche, qui dans les plans d’eau où les trois espèces cohabitent, constituent de 60 à 80% de la nourriture du brochet.
Les données moyennes sont les suivantes :
– brochet : frai en février-mars ; pouvoir de reproduction relativement faible ; cannibalisme ; grand carnassier.
– perche : frai en mars-avril ; fort pouvoir de reproduction ; cannibalisme ; petit carnassier.
– gardon : frai en mai-juin ; très fort pouvoir de reproduction ; non carnassier.
Il apparaît clairement que l’échelonnement des périodes de frai permet aux jeunes brochets de limiter la densité des alevins de perches, dont la sur densité constituerait un danger pour la population en gardons naissant après eux.
Par contre, ces derniers sont eux-mêmes efficacement limités par les perches, sinon, leur excès entraînerait une inéluctable dégradation du biotope dans sa capacité biogénique.
Par ailleurs, on note l’accroissement du pouvoir de reproduction des espèces placées en situation de proie et le cannibalisme qui intervient comme un ultime moyen d’auto limitation, bien qu’il ne soit pas suffisant pour empêcher radicalement un peuplement pléthorique conduisant à un nanisme de l’espèce.
A propos de ce poisson, il convient de s’en tenir à une observation objective et se garder des idées reçues et des interprétations anthropomorphiques et moralistes.
Tout cela étant entendu et admis, comment est-il possible de continuer à voir dans le brochet un ravageur qu’il faut détruire avec acharnement pour qu’il ne fasse pas disparaître les autres espèces,
alors qu’il joue un rôle déterminant dans leur survie ?
Et encore convient-il bien de garder à l’esprit le fait que le brochet est le principal agent de la sélection naturelle, qui permet aux souches spécifiques de demeurer saines et vigoureuses, puisqu’il ne parvient à attraper, la plupart du temps, que les sujets les moins aptes, les poissons malades ou blessés, les parasités, les mal-venus, etc.
Le brochet est affublé de nombreux surnoms : broc, bec, bec-de-canard, gros bec, béquet, brocheton, brochette, brouché, buché, filaton, flute, goulu, grand-bec, grand-gousier, lanceron, lançon, luceau, pognan, pogneau, poignard, sifflet, gobe poisson, fusil, requin de rivière ou d’eau douce.
Classe : Poissons
Ordre : Perciformes
Famille : Percidae
Genre et Espéce : Sander
(Sander)
Description :
Le sandre est originaire d’Europe centrale (bassin du Danube). Sa présence est signalée vers 1923 dans le bassin du Rhin. De là, le sandre serait passé dans le bassin de la Saône, puis le Rhône, et il aurait trouvé un biotope particulièrement favorable dans le delta de ce dernier fleuve. En 1953 fut créée la première société française de pisciculture de sandres, qui est à l’origine du succès de l’acclimatation de ce poisson dans notre pays. Maintenant le sandre est pratiquement présent dans toute la France, sauf dans les eaux où dominent les salmonidés. Les grands lacs de retenue de basse et moyenne altitude sont particulièrement favorables à son développement.
Le sandre est pourvu de deux nageoires dorsales séparées par un court intervalle ; la première a 14 rayons épineux, la seconde débute par un ou deux rayons épineux et comporte 19 à 23 rayons mous. La tête, relativement petite, se termine par une bouche grande et garnie de dents dont 6 particulièrement bien développées (canines). Le corps est allongé pourvu de nombreuses écailles d’aspect rugueux ; la ligne latérale se prolonge sur le début de la nageoire caudale ; le dos est verdâtre, les flancs d’un vert-jaune marqués par 9 à 11 bandes verticales sombres ; le ventre est blanchâtre. Les sujets pêchés pèsent souvent de 1 à 2 kg, mais certains individus atteignent 1 m et 10 kg.
Reproduction :
Le sandre se reproduit, en général, d’avril à juin, lorsque l’eau atteint une température de 12 à 15°C. Il recherche alors les fonds propres (graviers, sable), garnis de végétation courte et assez dure, de fines racines enchevêtrées, de tiges herbacées noyées. En l’absence de ces éléments, il peut frayer sur des cailloutis et même des débris de briques et de tuiles. C’est là, pourvu que le courant soit nul ou faible, que le mâle prépare un nid dans une faible profondeur d’eau. En général il y a un mâle et une femelle par nid, mais selon le rapport des sexes, il peur y avoir un seul mâle pour plusieurs femelles et vice versa. Le mâle garde le nid pendant les premiers jours de l’incubation et peut se montrer très agressif.
La croissance du sandre est rapide : 2 étés, 1 livre ; 3 étés, 3 livres ; 6 étés, 7 à 8 livres. Actuellement, en France, les pêcheurs peuvent capturer couramment des sujets pesant jusqu’à 3 ou 4 kg, moins fréquemment mais non rarement, des sandres de 10 à 12 kg. La capture de spécimens de plus de 15 kg a été enregistrée, en Loire notamment.
Pêche du Doré au Québec…
Classe : Poissons
Ordre :
Famille :
Genre et Espéce :
Description :
La perche était commune en France aussi bien en eau courante que dormante. Si elle est plus rare aujourd’hui, c’est à cause de sa sensibilité aux pollutions. C’est sans conteste un des plus jolis poissons qui soient.
Son corps est ovale, un peu comprimé, recouvert d’écailles cténoïdes rugueuses. Elle est pourvue de deux nageoires dorsales sans intervalle : la première est soutenue par 13 à 15 rayons épineux, la seconde, plus courte et moins haute, comporte 1 rayon épineux et 13 à 15 rayons souples. Son dos gris verdâtre est marqué de 5 à 7 bandes verticales foncées caractéristiques qui lui ont valu le surnom de « zébrée » ; le ventre est gris blanchâtre et les nageoires orangées. Remarquons aussi la tache noire à l’extrémité postérieure de la première dorsale ; les teintes peuvent varier selon les milieux et les individus.
Les perches mesurent de 20 à 30 cm ; les beaux sujets atteignent 50 à 60 cm, mais ils sont plus rares. Dans certains plans d’eau les perches demeurent naines ; le manque de nourriture et la dégradation des biotopes semblent être les principales causes de ce nanisme.
Reproduction :
La reproduction intervient au printemps, généralement en mars-avril lorsque la température de l’eau atteint les 14°C, et chaque femelle pond environ 100 000 œufs par kg de son poids. Les œufs, mesurant de 2 à 2,5 mm de diamètre, sont agglomérés en un cordon accroché aux branchages ou aux racines immergées. Après incubation des œufs, pendant une dizaine de jours, naissent les alevins transparents de 5 mm de long ; ils résorbent leur vésicule vitelline en 10 jours. Dès la naissance, les alevins restent en bancs compacts et exploitent un zooplancton microscopique qui constitue l’essentiel de leur nourriture.
Nourriture :
Perchettes et perches adultes se nourrissent de vers, de mollusques, de crustacés, de larves d’insectes aquatiques, de têtards, de petites grenouilles et enfin d’alevins et de poissonnets. Même dans des conditions normales, leur croissance est lente : perche de 1 an, 8 cm de long ; à 7 ans, 25 cm ; à 8 ans, 28 cm ; la perche parvient ainsi jusqu’à 500 ou 600 g. cependant, pouvant vivre jusqu’à 16 ans environ, elle peut exceptionnellement atteindre 1,5 kg pour 50 cm.
Classe : Poissons
Ordre : Perciformes
Famille : Centrarchidae
Genre et Espéce : Micropterus
(Micropterus salmoides)
Description :
Originaire d’Amérique du Nord, le black-bass à grande bouche est un poisson eurytherme (il s’accommode d’une plage de températures importante).
Il a été introduit en Europe vers 1890.
Il se plait dans les eaux tempérées entre 13 et 25°C au moins six mois par an, claires et propres, des lacs, étangs et parties calmes des cours d’eau.
Il est souvent comparé à la perche. S’il est un poisson de sport, c’est bien celui-là, et les pêcheurs aux leurres regrettent de ne le trouver qu’en certains points du territoire national.
Il existe plusieurs espèces de black-bass mais à notre connaissance seul le black-bass à grande bouche est présent dans les eaux françaises même si régulièrement la présence de black a petite bouche (micropterus dolomieu) semble être signalée par certains pêcheurs.
Son corps est ovale et sa tête représente le tiers de sa longueur, sa mâchoire inférieure proéminente et sa gueule largement fendue lui permettent de s’attaquer à des proies très volumineuses.
Sa nageoire dorsale comprend une partie constituée de rayons épineux (9 a 10 ) pour se protéger des prédateurs et d’une partie se composant de rayons rameux.
Le black-bass a généralement un dos très foncé de couleur vert olive et un ventre de couleur argentée ; ses flancs laissent parfois apparaître une bande de losanges noirs ( à noter que la couleur du black varie beaucoup en fonction du poste dans un même plan d’eau, les poissons pris sous la couverture végétale auront des teintes beaucoup plus foncées que les poissons pris en pleine eau).
Si le biotope s’y prête, et s’il est bien protégé, le black-bass peut avoir une espérance de vie de 10 ans.
Techniques de pêches aux Carnassiers
1. La pêche au posé
C’est incontestablement la technique la plus utilisée.
Elle est en effet simple à mettre en œuvre et nécessite un matériel peu sophistiqué.
De plus, la pêche dite « au posé » donne des résultats constants et permet souvent de déjouer la méfiance des gros poissons.
Le principe est de proposer un appât sur un poste de tenu des carnassiers, qui ne résisteront pas à une proie facile, et d’attendre le moment magique de frénésie alimentaire.
On peut aussi se trouver sur le passage d’un banc de carnassiers en chasse.
Cette pêche se pratique avec ou sans flotteur, du bord comme en barque.
Le grammage du flotteur est directement lié à la taille des esches employées. 4-10 g pour la perche et le sandre, 10- 25 g pour le brochet.
On utilise des esches naturelles vivantes (gardons, ablettes, vairon, goujon, vers…) ou mortes, présentées sur le fond ou légèrement décollées.
Pour la pêche du brochet, pensez à utiliser un bas de ligne en acier, afin d’éviter que ses 700 dents ne coupent votre montage.
Le choix du matériel est directement lié aux poissons recherchés.
Pour des raisons d’efficacité et de plaisir, vous ne pêcherez pas la perche avec le même équipement que pour le silure.
De 3,50 m à 6 m selon que vous cherchiez à atteindre un banc de nénuphars loin de la berge ou un arbre en bordure, préférez une canne télescopique d’une puissance de 50 à 150 g.
Polyvalente, elle est, une fois repliée, d’un faible encombrement.
Vous bénéficierez alors des avantages d’une grande canne sans les inconvénients.
perche et black-bass, 28 à 35/100 pour le brochet)C’est un bon choix.
Le moulinet n’est ici qu’une réserve de fil.
Cette technique ne nécessitant pas de nombreux lancés-ramenés, elle épargne son mécanisme.
Cependant, un modèle équipé d’un frein puissant vous aidera à brider vos prises en pêche d’obstacle notamment.
Sa capacité doit être de 150 à 200 m de nylon (20 à 25/100 pour le sandre, .
La pêche au posé peut aussi être itinérante « à roder » pour prospecter plusieurs postes à différentes heures de la journée.
2. La pêche au lancer
Par opposition à la pêche au posé, c’est l’action de ramener qui fait travailler votre leurre artificiel.
Cette pêche très active vous permet d’explorer de vastes étendues d’eau et d’aller à la rencontre des poissons.
Véritable traque, vous pouvez aussi déclencher une attaque d’un poisson peu mordeur par simple reflex d’agressivité.
L’action de pêche ne consiste cependant pas à ramener mécaniquement un leurre, il convient au contraire de l’animer en variant la vitesse et la hauteur afin de simuler la vie.
Le choix de la canne est déterminant.
Sa longueur et sa puissance sont fonction des leurres utilisés.
De 1,80 m à 3,30 m, d’action semi-parabolique ou de pointe (ferrage plus rapide), les cannes à lancer sont généralement en carbone à emmanchement pour une meilleure action.
Les cannes inférieures à 2,70 sont destinées à la pêche en bateau (moins encombrantes).
Celles dépassant 2,80 m sont généralement utilisées du bord pour gagner en amplitude et atteindre des postes de pêche à grande distance.
On distingue trois grandes familles de cannes pour la pêche au lancer :
– canne à lancer léger, entre 1,80 m et 2,10 pour la pêche des black-bass et des perches.
D’une puissance de 5 à 20 g, on utilise des petits leurres (cuiller tournante n°0 à 2 et des poissons nageurs de 3 à 7 cm).
– canne à lancer mi-lourd, entre 2,40 et 3 m pour le sandre et le brochet. D’une puissance de 10 à 60 g, on utilise des leurres de tailles moyennes (cuiller tournante ou ondulante n°3 à 5 et des poissons nageurs de 9 à 16 cm).
– canne à lancer lourd, entre 2,70 m et 3,30 m pour la traque des gros carnassiers. D’une puissance de 20 à 80 g ou plus, pour contrôler des leurres de grosses tailles qui offrent une grande résistance dans l’eau en action de pêche (cuiller tournante ou ondulante n°6 et plus, poissons nageurs de 18 cm et plus).
Le moulinet est très souvent sollicité et doit être équipé de roulements à billes pour ménager le mécanisme.
De type léger ou mi-lourd, il doit être muni d’un frein puissant et progressif, d’une capacité de 150 m de nylon de 20 à 35/100.
L’utilisation d’un nylon fluo est recommandée pour suivre la progression de votre leurre dans les endroits encombrés.
Vous pouvez pêcher en tresse, mais votre canne doit être équipée d’anneaux Sic (plus résistants à l’abrasion).
N’oubliez pas que l’utilisation de la tresse dépourvue d’élasticité (pour plus de sensations et un ferrage immédiat) demande plus de doigté que celle d’un nylon (élastique donc plus tolérant) lors du contact avec un poisson.
Par ailleurs, sa résistance beaucoup plus grande que celle d’un nylon permet de réduire considérablement le diamètre utilisé pour gagner en discrétion et distance de lancer.
3. La pêche au manié
On entend par pêche au manié, le maniement par bonds successifs d’un leurre souple ou poisson mort dans le but de simuler le comportement d’un poisson vivant.
L’animation gagnera à être lente voir très lente pour tromper les plus gros sujets.
Pour ressentir les touches, la bannière (partie du nylon entre le scion et votre leurre) doit rester parfaitement tendue pour garder le contact ; la majorité des attaques ayant lieu dans la phase descendante de l’animation.
Cette technique est la plus sportive des pêches des carnassiers.
Elle réclame une bonne connaissance des lieux prospectés et une grande sensibilité tactile et visuelle pour percevoir les plus infimes tirées ou déplacements anormaux du fil en surface.
Ces indicateurs traduisent la présence d’un carnassier en train de se saisir de votre leurre.
Ils doivent être sanctionnés par un ferrage rapide et puissant, car le carnassier rejette aussi vite qu’il attaque lorsqu’il découvre le subterfuge.
Parfois difficile à déceler pour un pêcheur inexpérimenté, ces sensations de pêche sont parmi les plus intenses.
La pêche au manié doit beaucoup à Monsieur Albert DRACHKOWITCH.
C’est en 1967 qu’il prit son premier sandre au poisson mort manié.
Il a mis au point une monture spéciale (qui porte son nom) pour fixer sur un poisson mort, deux hameçons triples (un en tête et un en queue).
Cette monture, mondialement connue, à la particularité d’être articulée, et permet un maniement libre de toute contrainte.
Là aussi, le but est de faire vaciller votre leurre de telle façon qu’il imite un poisson blessé en difficulté.
Il devient alors, la proie de prédilection des carnassiers.
Les matériels spécifiques à cette pratique ne souffrent pas la médiocrité.
La canne doit être raide, en carbone, pour transmettre au mieux les contacts et supporter la violence du ferrage.
Destinée à être maniée des heures durant, choisissez-la légère (moins de 200 g).
Sa longueur est généralement comprise entre 2,50m (en bateau) et 3,30 m (pour la pêche du bord en lac ou fleuve profond).
La plus polyvalente est une canne de 2,70m-2,80 m.
La puissance couramment requise est de 10/50 g mais peut aller jusqu’à 80 g si vous utilisez de gros leurres.
La présence d’anneaux Sic est indispensable pour l’utilisation d’une tresse.
Sensations garanties et ferrage « 100 000 volts ».
Un moulinet à tambour fixe de type lancer léger doit parfaitement équilibrer l’ensemble.
Equipé de plusieurs roulements à billes, sa rotation n’en sera que plus douce.
Le frein avant (plus puissant qu’à l’arrière) doit être progressif et offrir un réglage quasi-millimétrique.
L’anti-retour infini vous garantit la possibilité de ferrer immédiatement, dans toutes les phases de rotation du moulinet.
C’est une fois encore, un gage de réactivité.
Le nylon le plus utilisé est le 28/100.
Fluo pour une meilleure visibilité, ne dépassez pas 35/100.
Vous perdriez en sensations et distance de lancer.
Hormis la monture « DRACHKO » spéciale poisson-mort, qui est rappelons-le une arme redoutable, il existe une très grande diversité de leurres souples.
De toutes les tailles et de toutes les couleurs l’imagination des fabricants est sans limite. La forme « virgule » appelée « twist » est très efficace pour le sandre.
Il existe aussi des imitations de poissons « shad » excellentes pour le brochet.
En plastique souple, le leurre est généralement armé sur une « tête plombée ».
Plus de têtes plombées et toutes les infos qui vous aideront à bien le utiliser.!
Il y a une dizaine d’années, bon nombre de pêcheurs se sont rendu compte de l’efficacité des leurres souples pour capturer sandres, silures, perches et brochets en eau profonde, en fleuve et rivière, dans les retenues de barrages ou grands lacs naturels.
Grâce à la mise au point de têtes plombées (notamment les plombs sabot), la pêche dite « à la verticale » est devenue possible.
Les pêcheurs en mer se sont emparés à leur tour de ces techniques pour traquer les bars dans des couches d’eau qui sont inaccessibles avec des leurres durs même très crankbaits ou les longbill minnow.
Le rôle des têtes plombées
Avant toute chose, l’adjonction d’une tête plombée à un leurre souple de type shad ou Fin-S a pour but d’augmenter sa masse.
En effet, les leurres » pies réalisés avec des polymères sont peu denses et par conséquent légers pour être propulsés à distance ou pour atteindre rapidement les profondeurs adéquates puis tenir dans le courant.
Lester un leurre au niveau de sa tête est donc nécessaire pour le rendre opérant.
Si l’unique rôle d’une tête plombée était d’augmenter la masse du leurre, un simple plomb suffirait.
Mais en fait on constate que les fabricants en ont mis au point de formes diverses et variées, si bien qu’il est possible d’animer les leurres souples de différentes manières à former une agrafe.
Les têtes plombées types comportent un hameçon simple qui sert donc de structure.
Ce dernier peut avoir une hampe plus ou moins longue.
Le point commun à tous les hameçons qui équipent ces têtes est que leur hampe (au niveau de l’œillet) est recourbée vers l’intérieur de façon à former un angle droit.
De cette manière le point d’attache (l’œillet) avec la ligne se situe sur le dessus de la tête.
Pour permettre de bien fixer la tête au leurre souple, un cylindre en plomb prolonge la tête sur une partie de la hampe.
Ce cylindre présente généralement des ergots ou des sortes d’anneaux qui sont censés ancrer la tête dans le leurre.
Ces systèmes ne sont pas toujours très efficaces et ils ont tendance à déchirer le leurre.
Pour assurer une bonne fixation, le mieux est d’avoir recours à de la glu.
Il existe cependant d’autres systèmes de fixation.
Par exemple certaines têtes sont munies d’une sorte de tire-bouchon en corde à piano qui se prolonge autour de la hampe de l’hameçon.
On trouve aussi des systèmes d’agrafe que l’on pique dans le leurre pour le bloquer.
En ce qui concerne les formes de plombs, il en existe de différentes sortes.
Certaines n’ont que peu d’influence sur la nage du leurre, tandis que d’autres ont des effets bien plus remarquables.
Tête Articulée.:
La grande particularité des têtes articulées est que l’hameçon qui
y est relié par l’intermédiaire de son œillet est mobile.
Ainsi, le corps du leurre est beaucoup moins rigidifié par la présence de la hampe de l’hameçon.
L’animation est ainsi bien plus expressive et le potentiel vibratoire du leurre souple bien mieux exploité.
Autre avantage, sur certains modèles, vous pouvez changer d’hameçon
très facilement.
Têtes rondes, rugby ou football.:
Les têtes rondes sont les plus classiques et les plus connues car ce sont les premières qui ont été développées.
Elles permettent de lancer le leurre avec précision et l’entraînent rapidement au fond de l’eau.
Elles peuvent s’utiliser pour dandiner sur le fond, mais elles sont également très efficaces pour pêcher en lancer-ramener, en faisant évoluer le leurre entre-deux-eaux.
Les têtes rugby empêchent le leurre de basculer sur le côté lors d’une animation sur le fond.
Cela optimise la présentation et réduit les risques d’accrochage.
Têtes sabots.:
Comme leur nom l’indique, ces têtes sont facilement reconnaissables à leur forme de sabot.
Grâce à ces modèles, on peut pêcher « à gratter », c’est-à-dire en faisant taper la tête sur le fond, puis en la remontant faiblement à une fréquence plus ou moins élevée.
Monté sur un plomb sabot, un leurre stabilisé sur le fond se présente tête en bas, de manière oblique, et il ne risque donc pas de
s’accrocher.
Il imite ainsi un petit poisson en train de fouiller dans le substrat.
Cette présentation est donc très attractive
Têtes imitatives et profilées plates triangulaires.:
Elles ont une forme triangulaire et ressemblent avec plus ou moins de détails à une tête de poisson.
Il existe des têtes plombées imitatives en forme de plomb sabot tandis que d’autres sont assez planantes.
Un leurre équipé de ce genre de tête peut s’animer en dandine ou en lancer-ramener.
Ces têtes sont très peu adaptées pour les pêches sur le fond, puisque, dès qu’elles se posent dessus, le leurre bascule sur le côté et perd donc toute son attractivité.
Têtes spécifiques.:
Les concepteurs de têtes plombées ne manquent pas d’imagination.
Ainsi, on trouve désormais des modèles à bavette, des têtes très allongées, d’autres à la forme très effilée.
Certaines comportent un point de fixation supplémentaire pour ajouter un hameçon triple.
Celles qui connaissent le plus de succès finissent tôt ou tard par être imitées.
C’est le cas de bien des prototypes.
Têtes planantes.:
II s’agit de têtes plombées dont la forme influe sur l’hydrodynamisme du leurre et provoque ainsi des turbulences.
Si on les retourne, on s’aperçoit qu’elles sont légèrement creusées ou qu’elles
présentent une partie aplanie.
En général, ces modèles sont assez légers.
Ainsi lorsqu’on laisse descendre un leurre grâce à l’inertie de
la tête plombée, il a tendance à virevolter dans l’eau, ou à se
comporter comme une feuille qui tombe d’un arbre.
Les têtes planantes peuvent aussi s’utiliser en lancer-ramener.
Montage » Tirette »
C’est une sorte d’hameçon simple avec une chevrotine qui selon le grammage, vous permet de prospecter différentes profondeurs.
Pour choisir vos leurres, pensez également à vous rapprocher de la couleur de la robe du poisson fourrage présent sur votre lieu de pêche.
On peut également rappeler cet adage : « eaux claires, leurres clairs » et inversement.
Texas Rig :
Montage Texan basique dont la balle coulissante laisse une grande liberté
de nage et annule le poids du lest lorsque le poisson se saisit du leurre.
Peu adapté, en revanche, aux postes très encombrés comme les arbres et autres bois morts.
Texas Rig fixe :
Variante dont le lest est bloqué grâce à un stop-float
positionné en amont.
Ce montage permet de prospecter des postes vraiment sales sans accrocher.
Il offre, en plus, un gain de précision lors des lancers et de la pénétration
de l’obstacle.
La pêche à la tirette
Cette technique a été développée par les pêcheurs du bassin de la Saône, lorsque les résultats au mort-manié étaient décevants.
Elle s’applique surtout à la pêche du sandre et consiste à ramener lentement sur le fond, par tirées et pauses successives, un poisson mort ou vif ou un leurre souple.
Le montage, très simple, est constitué d’un lest (olive ou plomb spécial tirette, de 4 à 15 g).
Il est suivit d’un émerillon qui relie votre corps de ligne au bas de ligne.
Celui-ci est équipé d’un hameçon simple et mesure de 30 à 80 cm.
En situation de pêche, le lest vient gratter le fond et soulève des particules qui forment un halo attractif.
Délicate et très tactile, cette pêche nécessite une canne spéciale tirette.
Elle est légère, équipée d’un scion fluo souple pour mieux percevoir les touches, et d’un longueur de 2,70 m à 3 m.
Un moulinet à tambour fixe de taille lancer léger, équipé de roulements à billes, convient parfaitement.
Doté d’un frein progressif et puissant, il doit contenir 150 à 200 m de 20 à 26/100 de nylon.
Quand le poisson est difficile, la tirette fait souvent la différence.
MATÉRIEL TYPE
PECHE AU POSE
– canne télescopique à anneaux, en fibre de verre ou en carbone, de 3,50 m à 4 m,
d’une puissance de 20 à 80 g pour la perche, 60 à 120 g pour le sandre et brochet.
PECHE AU LANCER
– canne à anneaux, légère à emmanchement, en carbone, à action semi-parabolique ou de pointe.
– lancer léger, de 1,80 m à 2,10 m, d’une puissance 5 g à 20 g pour la perche et le black-bass
– lancer mi-lourd, de 2,40 m à 3 m, d’une puissance de 10 à 60 g pour le sandre et brochet.
– lancer lourd, de 2,70 m à 3,30 m , d’une puissance de 20 à 80 g pour le sandre ou le brochet avec de gros leurres.
PECHE AU MANIE
– Canne manié à anneaux Sic pour la tresse, légère en carbone, de 2,50 m en bateau et de 3m à 3,30 m du bord, d’une puissance de 20 g à 80 g.
PECHE A LA TIRETTE
– canne spéciale tirette à anneaux, légère en carbone, équipée d’un scion fluo, de 2,70 m à 3 m, d’une puissance de 10 g à 30g.
– Type lancer léger ou mi-lourd, à roulements à billes, frein avant puissant et progressif, équipé d’un anti-retour infini, et d’une capacité 200 m de 25/100 pour le sandre, la perche et le black-bass, au posé, manié ou tirette ; et de 200 m de 35/100 pour le brochet au posé.
· 20 à 25 /100 : pêche à la tirette et pêche au posé du sandre et de la perche.
· 25 à 30/100 fluo : pêche au lancer et pêche au manié de tous les carnassiers.
· 30 à 35/100 : pêche au posé du brochet.
· Monture type DRACHKO spéciale poisson mort-manié.
· Leurre souple monté sur tête plombée de 5 à 20 g selon la profondeur et la force du courant.
· Cuiller tournante n°0 à n°2 pour la perche et le black-bass, n°3 à n°5 pour le sandre et brochet, n°6 et plus pour les gros brochets.
· Poissons-nageurs, de 3 à 7 cm pour la perche et le black-bass, de 9 à 16 cm pour le sandre et brochet,
et plus de 18 cm pour les gros brochets
Classe : Poissons
Ordre : Salmoniformes
Famille : Salmonidé
Genre et Espéce : Salmo
(Salmo trutta)
Description :
Le terme de truite évoque immanquablement l’image d’un bon repas ou d’une partie de pêche. Effectivement, ce poisson est l’un des plus connus et représente un pôle économique important.La truite, comme le saumon ou le brochet, fait partie de l’ordre des Salmoniformes. Ce sont des poissons à chair grasse et savoureuse très prisés des consommateurs.
La truite a la capacité d’évoluer tant en eau douce qu’en eau salée. Elle partage cette aptitude avec le saumon dont elle est très proche. La truite de mer n’est en fait qu’une forme migratrice de la truite de rivière.
Les différentes espèces de truites:
La truite de mer (Salmo trutta trutta) qui est une migratrice:
Jadis répandue dans les mers du sud de l’Europe, la truite de mer est aujourd’hui
circonscrite aux mers Noires, Caspienne et d’Aral.
La Méditerranée est devenue trop chaude pour elle.
La truite de mer est argentée, ponctuée de noir sur les flancs et le dos.
On la connaît également sous le nom de truite saumonée ou truite argentée.
Cette truite a besoin d’une eau froide et oxygénée pour la reproduction.
Les alevins passent environ un an en eau douce avant de rejoindre la mer
où ils y resteront pendant 5 ans.
Elle retournera ensuite dans sa rivière natale, qu’elle remonte, pour à son tour se reproduire.
Les plus gros spécimens peuvent atteindre une taille de 90 cm et un poids de 10 kg.
Mais, en moyenne, cette truite mesure 30 à 70 centimètres pour 500 grammes à 5 kilos.
En mer, elle se tient près des embouchures et remonte les fleuves généralement
plus haut que le saumon.
Comme lui, elle se nourrit de crustacés et de petits poissons.
La truite de lac ( Salmo trutta lacustris ), Arc en ciel, qui remonte les affluents pour y frayer…
Cette truite est originaire de la côte Pacifique, du nord de l’Asie au Sud de la Californie.
Elle a été massivement implantée sur tous les continents.
Peu sensible à la pollution, elle s’adapte à des eaux supérieures à 20°C.
Elle est très vorace et grossit assez vite pour être rapidement consommable.
Elle a généré des races sédentaires satisfaisantes sur le plan de l’élevage.
C’est cette truite que l’on trouve à l’étal de notre poissonnier.
Elle doit son nom à la bande colorée, allant du bleu au rose-pourpre, qui orne ses flancs.
A l’état sauvage, selon l’endroit où elle vit, elle est migratrice ou sédentaire.
Quand elle vit près de la côte, elle passe une grande partie de son existence
en mer et remonte les cours des fleuves pour frayer, de novembre à mars.
Elle dépose ses œufs sur un lit de graviers près de la source des rivières.
Lors de la remontée des cours d’eau, cette truite cesse de se nourrir.
Elle est alors victime d’artériosclérose, comme son cousin, le saumon du Pacifique.
Mais contrairement à ce dernier, la truite arc-en-ciel n’en meure pas.
En effet, dès qu’elle retourne en mer, après le frai, elle guérit de cette maladie
caractérisée par un durcissement des artères.
On a introduit cette truite en Europe dès 1880.
Les poissons proviennent des Etats-Unis ou du Canada,
mais il est rare qu’ils se reproduisent en Europe.
Au centre d’aquaculture de Roscoff, en Bretagne, elle est habituée à l’eau de mer
et croit plus vite que celle que l’on élève en eau douce.
Plus robuste que la truite de rivière, elle grandit vite.
En deux étés, elle pèse 200 grammes et mesure 25 cm.
Elle atteindra 70 cm de long à l’âge adulte.
D’importantes populations de truites arc-en-ciel sont lâchées en rivière
peu avant l’ouverture de la pêche.
La truite de rivière (Salmo trutta fario) généralement sédentaire:
La truite commune est le poisson roi de nos rivières.
On la reconnaît facilement à son corps élancé
et ses flancs constellés de points noirs et rouges.
Elle aime les eaux froides, agitées et bien oxygénées.
Elle accepte cependant les eaux plus calmes à condition
qu’elles ne soient pas trop polluées et que leur température n’excède pas 18°C.
Poisson carnassier, la truite a un régime alimentaire très varié :
vers, mollusques, insectes, larves, crustacés et petits poissons.
A la belle saison, la truite se poste près de la surface
pour attendre les éphémères qui dérivent au fil du courant.
Elle guette également celles qui, fraîchement écloses,
s’apprêtent à quitter par milliers le milieu aquatique.
Pour surprendre les vairons, elle s’embusque entre deux eaux,
à des postes de chasse précis, situés tout près de son repaire.
En règle générale, la plus grosse truite s’attribue le repaire le plus sûr
et le poste le plus favorable.
Le meilleur habitat pour cette truite est une rivière qui propose de nombreux herbiers
afin qu’elle y trouve refuge.
Le meilleur repaire ou poste se situe dans les rivières
où les racines s’enchevêtrent et où de gros blocs de pierre dérivent le courant.
Territoriale, elle est souvent prête à défendre son domaine.
A l’approche de l’hiver, les truites remontent les rivières, parfois sur plusieurs kilomètres.
Ayant trouvé l’endroit favorable pour déposer leurs œufs,
elles creusent les graviers en agitant leur nageoire caudale.
Pendant ce temps, les mâles veillent, agressifs,
prêts à se précipiter sur tout ce qui peut représenter un danger.
Le mâle fertilise les œufs au fur et à mesure que les femelles les pondent.
Après la fécondation, la ponte est recouverte de graviers, puis abandonnée.
Un an plus tard, les truitelles mesurent 12 cm.
Adulte, elle mesurera jusqu’à 80 cm pour un poids qui peut atteindre 8 kg.
La moyenne cependant se situe à environ 500 grammes.
La pêche, la pollution et les prédateurs font que,
sur une ponte de 800 œufs, un seul couple de truites adultes subsistera trois ans plus tard.
En automne, suite aux fréquents changements climatiques,
la truite arc-en-ciel change de poste mais demeure toujours très active !
Malgré les mauvaises conditions météo, pluie, vent…
qui caractérisent la période automnale, les réservoirs
et les plans d’eau peuplés de truites arc-en-ciel, connaissent un regain d’activité.
En effet, ces salmonidés retrouvent des conditions de vie
beaucoup plus favorables à leur espèces que durant la belle saison :
la température de l’eau plus fraîche,
le taux d’oxygène dissous plus élevé dû au brassage des couches supérieures grâce au vent…
Les bons postes
Plus la saison avance, plus l’arc-en-ciel se dirige vers les zones profondes. La température de l’eau y est clémente et de plus, c’est au fond qu’à cette époque de l’année elle trouve sa nourriture.
Il s’agit principalement des larves de chironomidés et autres insectes qui passent l’hiver enfuis dans la vase ou la végétation aquatique. Carnassière, elle se nourrit également d’alvins.
En ces lieux les postes marqués étant rares, il vous faut prospecter méticuleusement, par des passages successifs, les couches d’eau proche du fond.
Si vous pratiquez en réservoir, la pêche à la mouche avec une soie plongeante s’impose.
Les imitations de ver de vase ainsi que les streamers s’avèrent les plus prenants.
En plan d’eau, vous pouvez pratiquer la bombette en utilisant les appâts naturels
ou la pâte pour escher l’hameçon ou pêcher au lancer avec des leurres classiques,
cuiller, poisson nageur…
En Juin, les éclosions se multiplient
et la truite passe le plus clair de son temps
dans les courants à gober des insectes !
Pour la truite, le mois de Juin est indiscutablement une des périodes
les plus favorables de l’année.
Après les pluies printanières et la fonte des neiges,
le niveau et la température de l’eau se sont finalement stabilisés
et surtout c’est un des rares moments pour elle où la nourriture abonde.
Car la majorité des insectes qui selon les espèces ont passé
de quelques mois à quelques années au fond des rivières,
remontent en grand nombre à la surface pour éclore.
La truite profite de cette manne providentielle
et s’en nourrit à tous les stades de leur évolution,
nymphale, émergeant, insecte adulte et mort.
Les bons postes
Cette abondance inhabituelle de nourriture dans son élément,
fait perdre à la truite un peu de sa légendaire méfiance.
Elle quitte de plus en plus ses postes d’affût et s’aventure volontiers dans les courants.
Il n’est pas rare de la voir en pleine activité même au milieu de la journée.
Elle s’installe dans les rétrécissements, les fins de radiers,
les remous et partout où les courants regroupent la plus grande densité de nourriture.
Les Techniques de pêches…
LA PÊCHE À LA MOUCHE
DESCRIPTIF :
Existant depuis plusieurs centaines d’années,
c’est en Angleterre que la pêche à la mouche s’est démocratisée à la fin du siècle dernier.
Depuis, la technologie a permis au matériel d’évoluer mais la technique est toujours la même.
Il faut arriver à leurrer des poissons avec des plumes et des poils fixés à un hameçon,
l’ensemble devant ressembler à une larve (nymphe, noyée),
à un insecte parfait (mouche sèche) ou à un alevin (streamer).
Chaque type de pêche porte le nom du leurre employé (pêche au streamer, pêche en noyée…).
Au début de la pêche à la mouche, les cannes étaient fabriquées en bois vert,
puis en bambou refendu utilisé jusque dans l’année soixante.
Ensuite l’utilisation de la fibre de verre à été supplantée par le carbone (plus léger)
ou maintenant le titane.
Une canne à mouche se mesure en pied (mesure anglaise : 1 pied = 30,48 cm)
C’est en fouettant à l’aide d’une soie (plus lourde qu’un simple nylon)
que l’on peut poser à distance une mouche très légère.
Dans les années cinquante les soies étaient fabriquées
à partir de fils de vers à soie tressés et graissés ou non ce qui leur permettaient
de flotter plus ou moins. Actuellement, elles sont construites en matière synthétique.
C’est la quantité d’air emprisonné à l’intérieur de la soie
qui les fait flotter ou plonger.
Pour les amateurs de pêche en sèche la meilleure période correspond
au moment des éclosions d’insectes du printemps à la fin de l’automne.
Pour les pêcheurs en quête de gros poissons,
des parcours de pêche en rivière ou en réservoir,
naturels ou non, ont été aménagés pour pratiquer ce sport toute l’année.
DIFFÉRENTES TECHNIQUES :
1.La mouche sèche ou nymphe en rivière
Il faut poser sur l’eau une imitation d’insecte flottant (sèche)
ou d’une larve plongeante (nymphe) près d’un poisson en train de se nourrir,
le plus discrètement possible.
Pour cela, il vous faut une canne d’environ 9 pieds, équipée d’un moulinet manuel
ou semi-automatique et d’une soie n° 4 ou n° 5 flottante.
Utilisez un bas de ligne long (environ 4 m) avec un départ en 45/100 et une pointe en 12 ou 14/100.
C’est le courant de la rivière qui amène votre mouche naturellement vers le poisson.
Dès qu’il s’en saisi, ferrez aussitôt d’un petit coup sec du poignet tout en relevant la canne.
2.La pêche en noyée
Utilisez le même matériel que pour la sèche, seul le bas de ligne est plus court (environ 3 m),
plus gros de pointe 16 ou 18/100 et surtout équipé d’un train de 3 mouches différentes.
La première flotte, très fournie et généralement claire, elle s’appelle « sauteuse ».
Derrière on fixera la première noyée peu fournie qui imite une mouche émergeante,
et en bout de ligne on fixe une noyée un peu plombée qui imite une larve.
Posez votre train de mouches en aval de vous,
en direction de la berge opposée et laissez le courant animer vos mouches.
Maintenez la soie tendue pour garder le contact,
ferrez à la moindre attaque en relevant simplement la canne.
3.La pêche aux streamers
Pour cette technique nous n’utilisons plus d’imitations d’insectes
mais des imitations de petits poissons car nous nous intéressons
à des poissons carnassiers (truite, brochet, black-bass, requins…).
Pour la pêche des truites ou des petits poissons en mer,
la canne doit faire environ 9,6 ou 10 pieds avec un moulinet suffisamment gros
pour contenir 100 m de backing en 20 lbs, d’une soie n°6 ou 7 flottante,
plongeante ou intermédiaire, et d’un bas de ligne de 3 m
commençant en 50/100 avec une pointe en 18 ou 20/100.
Pour la pêche du brochet, la canne doit être plus puissante pour permettre
d’envoyer un gros streamer à une vingtaine de mètres.
D’environ 9 pieds, elle est équipée d’un moulinet pouvant contenir 100 m de backing en 30 lbs
et une soie n° 8 ou 9 flottante prolongée d’un bas de ligne court (environ 2 m),
fini par un avançon en acier pour résister aux nombreuses dents des brochets.
Pour la pêche des gros poissons de mer, la canne doit être très puissante,
d’une longueur de 8 pieds. Elle doit recevoir un moulinet de grosse contenance,
équipé d’une soie flottante n° 15 et de 300 m de backing en 80 lbs.
Choisissez un bas de ligne court, environ 2 m, avec une pointe en nylon de 120/100 ou en acier.
4.La pêche du saumon
Il existe deux types de cannes pour pêcher ce formidable combattant qu’est le saumon.
Les Américains utilisent des cannes à mouche traditionnelles de 9 pieds avec une soie n°9 flottante, plongeante ou intermédiaire.
La technique est d’autant plus fatigante qu’ils pêchent avec des cannes courtes.
Les Anglais, maîtres incontestés de la pêche du saumon à la mouche,
utilisent des cannes beaucoup plus grandes de 15 pieds et plus,
équipées de soies n°10 ou n°11 flottante,
plongeante ou intermédiaire qui permettent de lancer loin à deux mains
en une seule fois et beaucoup plus facilement (avec un peu d’entraînement !).
Pour toutes ces techniques,
il existe 3 types d’actions de canne :
– parabolique : très souple.
– de pointe : elle ne travaille que du scion.
– progressive : c’est une action intermédiaire ( dite aussi « semi-parabolique » ).
Le choix du type d’action dépend surtout de l’habitude du pêcheur.
Une action de pointe lancera plus facilement qu’une action parabolique
mais sera moins tolérante lors des ferrages un peu appuyés
(principal défaut des pêcheurs non confirmés).
Le poids de la soie à utiliser avec votre canne se défini par un numéro de 1 à 15.
Il est noté sur la canne précédé du sigle #.
Exemple, une canne de 8’5#4 est une canne de 2,55 m (8,5 pieds) supportant une soie N°4.
Il est donc conseillé de respecter le numéro de soie préconisé pour éviter de contrarier son action.
Le moulinet sert surtout à stocker la soie et le backing.
Le backing est une tresse qui vient s’enrouler au fond du moulinet
avant la soie et qui agit comme réserve de sécurité notamment
lors d’un combat avec un beau poisson.
Qu’il soit manuel avec manivelle (le plus employé)
ou automatique avec récupération par mécanisme à ressort (souvent trop lourds),
choisissez un moulinet avec une grosse bobine assez large équipée d’un frein puissant.
Plus le moyeu est gros plus vous récupérez rapidement votre soie à chaque tour de manivelle.
Veillez à ce que le moulinet équilibre bien votre canne
et qu’il soit en rapport avec les poissons recherchés.
Pour garnir votre moulinet, une soie se choisit selon trois critères :
le profil
WF = fuseau décalé, le poids de la soie est décentré et se rapproche de la pointe
où l’on attache le bas de ligne.
C’est la soie idéale pour pêcher loin, en lac ou en mer, elle mesure en générale 32 m.
DT = fuseau parfaitement symétrique avec une pointe à chaque extrémité.
C’est une soie qui s’utilise plutôt en petite rivière avec l’avantage de pouvoir se retourner quand la première pointe est usée, elle mesure en générale 27m.
le type flottante(F), intermédiaire(I) ou plongeante(S)
à adapter selon les techniques expliquées précédemment.
Les soies plongeantes sont graduées en chiffre romain,
plus le chiffre est élevé (maxi=VIII) plus la soie plonge rapidement
(ex : WF7SI = une soie fuseau décalé n°7 peu plongeante)
le numéro
Les soies sont numérotées de 1 à 15 et à chaque chiffre correspond un poids.
Il est calculé sur les premiers mètres de la soie qu’elle soit flottante ou plongeante, DT ou WF.
Plus le chiffre est élevé plus la soie est lourde (ex : une N°5 est idéale pour la truite en rivière,
une N°10 est parfaite pour le saumon).
Le bas de ligne, raccord indispensable entre la soie et la mouche,
est toujours en nylon mono-filament ou tressé.
Il est de forme conique, la partie la plus grosse est fixée à la soie
et la partie la plus fine (pointe) connecte la mouche.
Il peut faire moins de deux mètres pour pêcher en lac
et mesurer plus de cinq mètres pour des pêches difficiles en rivière.
La pointe est la partie la plus importante du bas de ligne.
Fine pour gagner en discrétion elle est aussi plus fragile.
Il ne faut donc pas hésiter à la changer régulièrement quand elle est abîmée.
La qualité des nylons actuels permet de pêcher de plus en plus fin,
certains champions arrivent à prendre des poissons de plusieurs kilos avec du 8 ou 10/100 !
La dernière nouveauté est le fluorocarbone.
C’est une évolution technique du nylon qui a l’avantage
d’être réellement invisible pour les poissons.
Les différentes techniques sont surtout liées aux poissons
et aux lieux où vous allez pêcher.
Sachant qu’avec une mouche vous pouvez leurrer
aussi bien une ablette qu’un marlin !
Vous comprendrez que le matériel est différent,
mais que la technique elle, reste sensiblement la même.
MATÉRIEL TYPE
CANNES CARBONE :
Les cannes courtes de 6′ à 8 pieds s’utilisent plutôt en petite rivière.
Les cannes de 9′ à 10 pieds sont les plus employées en grande rivière, en lac ou en mer.
Les très grandes cannes de 13′ ‘à 18 pieds servent pour la pêche du saumon.
MOULINET
Moulinet graphite ou métal,
manuel ou automatique à large bobine équipé d’un frein puissant.
LA SOIE :
· DT4 ou 5 pour la rivière.
WF 5 pour la pêche en réservoir ou grande rivière.
WF 7 à 9 pour la pêche longue distance au streamer en lac.
DT 9 à 11 pour le saumon.
WF de 9 à 15 pour la mer.
Le backing en tresse de 12 lbs si vous pêchez en rivière jusqu’à 80 lbs
si vous recherchez un tarpon ou un marlin en mer.
Le bas de ligne nylon prêt à pêcher en rivière,
pointe en 14 ou 16/100, en lac,
pointe en 18 ou 20/100.
Pour le brochet et le saumon, pointe en 30/100 ou 35/100.
LES MOUCHES SECHES
De mars à mai, EPHEMERE (imitation d’insecte adulte appelé « petite bête »)
sur hameçon 12 à 16.
De mai à juin, PHRYGANE (imitation d’insecte adulte du ver d’eau)
sur hameçon 12 à 18, idéale pour « le coup du soir ».
De juillet à septembre, imitation de fourmis
et micro-mouches présentent lors des grosses chaleurs, sur hameçon de 16 à 20.
Carte d’identité
Habitat
Étangs côtiers et frange battue par les vagues sans dépasser 60 mètres de profondeur,
peut se retrouver dans les eaux saumâtres des estuaires.
Époque de pêche
De Juillet à Décembre fréquente principalement les étangs côtiers
puis les grands froids de l’hiver provoquent leur retour vers la mer.
Comment le pêcher.?
Matériel recommandé et type de pêche …
Bateau à la traîne : Il vous faudra une canne d’action parabolique de 2.40 à 2.80m
ou bien toute canne de traine légère.
Le moulinet sera soit à tambour fixe et garni de monofilament de Ø0.33mm
si vous avez pris une canne parabolique soit à tambour tournant
si vous avez choisi une canne de traîne, il sera alors garni de Ø0.37 à Ø0.44mm.
Du bord au leurre, au Buldo : vous utiliserez une bombette de 30g
avec un poisson nageur à bavette
ou un leurre de surface sans bavette,
ou autres leurres souples ( Twister, stump junker, hiker, long John… ).
La canne sera d’action parabolique pour une longueur allant de 3 à 3.90m,
vous garnirez votre moulinet de monofilament ( nylon ) de Ø0.20 à 0.25mm.
Du bord aux appâts : Cette technique est surtout réservée aux embouchures de petits fleuves côtiers,
et vous utiliserez comme appâts de petits calamars, sardines, anguillons, crevettes ou petits vifs…
La canne sera sans aucun doute une canne de surf casting allant de 4.20 à 4.50m, en plusieurs brins ou télescopique.
Le moulinet doit être à tambour fixe garnis de mono filament de Ø0.29 à 0.34mm ou de tresse de Ø0.20mm.
Conseil…
Les moments forts de la pêche aux leurres e situeront à la demi heure avant la nuit
mais attention a vos déplacements sur les rochers certains sont très glissant
et les chutes peuvent être dangereuses.
Mettez toujours un bas de ligne d’un Ø inférieur d’au moins 0.02mm par rapport au corps de ligne.
Le petit truc en plus …
En traîne mettre un train de plumes devant le leurre à bavette car le loup,
fainéant de nature, préfère s’en prendre aux retardataires et attaquera celui-ci.
Du bord, recherchez toujours les eaux blanches,
c’est à dire « écumeuses », ce sont ses endroits privilégiés de chasse,
dans plusieurs mètres d’eau ou dans quelques centimètres.
La pêche aux leurres en estuaire
Par Nicolas Cadiou
Le bar est un poisson euryhalin, c’est-à-dire qu’il supporte d’importantes variations du taux de salinité de l’eau.
Il peut même survivre dans une eau totalement douce, il remonte ainsi parfois certains estuaires
jusqu’à se trouver en compagnie des poissons d’eau douce.
Des récits fréquents nous parviennent de pêcheurs de carnassiers qui, au cours d’une pêche au sandre ou au brochet dans un cours d’eau côtier ont capturé un gros bar.
Ces témoignages prouvent que celui-ci se plait à remonter assez haut dans les estuaires.
Tout ça pour dire à ceux qui doutaient de la fréquentation du bar dans les eaux saumâtres
qu’ils feraient bien de reconsidérer leur point de vue.
Les secteurs estuariens offrent un potentiel nutritionnel considérable aux bars, on y retrouve en effet en quantité des espèces caractéristiques des eaux saumâtres.
On peut ainsi penser par exemple aux crabes verts, aux crevettes, aux lançons, aux anguillons
ou encore aux mulets qui colonisent très souvent ces secteurs.
S’il parait évident que les rias, abers et autres estuaires sont des postes très intéressants pour le bar,
dans les faits nous constatons qu’il n’y est pas toujours présent et que, même quand il fréquente ces secteurs, il est souvent difficile de tromper sa méfiance.
Des variations de fréquentation saisonnière.
Le plus simple est ici de commencer par l’hiver. Vous devez savoir que l’hiver coïncide
avec la période de reproduction du bar.
Certains géniteurs délaissent alors les secteurs estuariens pour gagner les frayères.
Laissez-les alors se reproduire afin d’assurer la pérennité de notre loisir dans les années à venir.
De toute manière on ne retrouve pas de frayères en zone estuarienne et ceci pour plusieurs raisons.
Les températures de l’eau y sont trop fluctuantes à cause des apports d’eau douce provenant du bassin versant ; de la même façon les courants ainsi que les taux de salinité mais aussi la profondeur y sont trop irréguliers pour permettre le développement des œufs.
Cependant si les adultes en âge de se reproduire quittent alors ces secteurs ce n’est pas le cas
des juvéniles, les estuaires jouent en effet un rôle primordial dans la vie du jeune bar.
En fait ce sont en particulier des poissons de l’année qui colonisent véritablement ces secteurs pendant la saison froide, moment qu’ils mettent à profit pour se gaver de crevettes et de crabes.
Les biologistes parlent parfois de « nurseries » pour décrire ces espaces.
Selon les années et la taille des estuaires, les bars adultes (de retour de leurs ébats hivernaux)
vont recommencer à fréquenter les estuaires entre les mois de mars et de juin .
Vous pourrez alors y réaliser de belles pêches surtout en employant des leurres de petite ou de moyenne taille (qui correspondent à la taille du poisson fourrage en cette saison).
Les leurres souples montrent alors tout leur intérêt, en plus de la variété de formes, tailles et couleurs ils présentent la faculté de pouvoir être présentés de différentes manières selon les postes.
Vous emploierez alors par exemple un montage de type texan (anti-herbe) pour pêcher efficacement les bordures envahies par les goémons.
Les bars se trouvent en effet très souvent le long du bord.
Vous préférerez par contre un L.S. monté sur une grosse tête plombée pour pêcher profond
dans le chenal quand le courant sera fort.
Enfin vous pourrez mettre à profit un montage du leurre en direct ou en carolina rig pendant les étales de marées ou encore sur des postes où le courent est peu présent.
Ensuite arrive l’été avec ses touristes, ses bateaux, ses bruits, ses gamins qui jettent des pierres à l’eau…
étrangement le bar fait la grève de la faim sur des postes pourtant excellents d’habitude.
Vous allez donc devoir adopter une stratégie différente.
Deux solutions s’envisagent dans ces conditions particulières.
La première est de gagner des bras morts dépourvus de toute cette agitation néfaste.
La meilleure façon de découvrir de tels postes est de consulter des cartes de randonnée
et de s’éloigner au maximum des routes,
évidement il faudra marcher mais ça a aussi son charme.
Une deuxième solution est de fuir le soleil,
commencez à pêcher une demi-heure avant le coucher du soleil
ou finissez une demi-heure après son lever.
Dans ces conditions vous pourrez continuer à fréquenter vos postes favoris.
Préférez alors les pêches fines en surface, les poissons sont alors souvent méfiants
et rarement énormes, une petite canne, un petit leurre de surface sur une eau plate
et vous vous ferez vraiment plaisir.
Encore un peu de patience le temps des poissons record approche. Fin aout les touristes repartent, laissez une ou deux semaines aux bars pour se réhabituer à cette quiétude habituelle et c’est parti, la saison de pêche estuarienne commence vraiment enfin. Sortez les gros leurres de surface, les leurres souples énormes, les bons vieux crankbaits |
et faites vous plaisir ; les gros bars sont là pour manger.
Plus la saison va se faire froide et plus nos amis vont penser à faire de la graisse, l’automne devrait normalement se finir en apogée avec la première lune de décembre qui déclenche généralement la reproduction des lançons.
Ces derniers colonisent alors les estuaires à dominante sableuse ou sablo-vaseuse, leur ponte va dégager des effluves très attractifs.Les bars présents à proximité vont alors souvent tout simplement remonter cette piste olfactive pour se gaver une dernière fois avant de rejoindre les frayères.
Alors on les laissera à nouveau tranquilles pendant quelques mois avant de repartir pour un an.
Tenir compte des phénomènes de marées.
Les principes que je vous ai énoncé précédemment sont très généraux et, même s’ils sont acceptés et reconnus par une majeure partie des pêcheurs en estuaire, il serait regrettable de s’en contenter. Les estuaires sont des milieux particulièrement complexes dans leur fonctionnement, aussi bien mécanique (phénomènes de marées en particulier) que biologique (adaptation de la faune et de la flore à ces fonctionnements mécaniques).
Quand les conditions sont difficiles, la connaissance et la compréhension du milieu permettra bien souvent au pêcheur de s’en sortir.
Bien souvent quand vous aurez localisé un poste qui marche bien la marée se chargera très vite de vous contredire.
Les étales de basse mer sont des moments particulièrement intéressants pour prospecter discrètement certaines zones, difficiles à pêcher autrement.
Je pense en particulier aux secteurs les plus profonds du chenal, souvent des postes à gros bars.
Prospectez de préférence ces zones à l’étale de marée basse, cela vous permettra d’y lancer des leurres assez légers qu’il faudra laisser descendre jusqu’au fond avant de commencer une récupération lente afin de coller le plus longtemps possible au fond.
A marée haute vous aurez en général intérêt à axer votre prospection sur les bordures, les bars fréquentent alors bien souvent ces zones à la recherche de crabes ou de crevettes dans les goémons. L’absence de courant de l’étale vous permettra (si vous êtes un lanceur précis)
de pêcher efficacement entre les algues. Vous trouverez souvent des « allées » larges de quelques dizaines de centimètres et longues de seulement quelques mètres.
Ne pas y lancer vos leurres serait vraiment une erreur.
Si les moments où le courant est absent sont souvent très bons, il ne faut pas pour autant négliger la montante et la descendante .
Je ne peux pas vous dire ici laquelle de ces deux périodes est la meilleure, cela dépend vraiment des estuaires.
J’en connais par exemple où la montante est clairement plus intéressante que la descendante, parfois les résultats semblent équilibrés,
enfin ailleurs ce sera la descendante qui verra les pêcheurs réaliser de belles captures.
Souvent au sein des mêmes estuaires certains secteurs marcheront bien avec le flux, d’autres avec le reflux. Parfois cela varie tout simplement d’une rive à l’autre.
A force d’aller pêcher sur un secteur vous dégagerez probablement des tendances quant à la fréquentation des bars selon le moment de la marée.
Il faut avoir en tête quelque chose qui se vérifie partout, c’est qu’un bar à l’arrêt (souvent à l’affut ou au repos) est toujours positionné la tête dans le courant.
Vous savez donc maintenant comment et dans quel sens se tient votre adversaire.
Un peu de sens de l’eau et l’application de cette règle vous permettra de vous en tirer avec les honneurs.
Si vous avez repéré un poste, que vous avez déterminé le sens du courant vous pouvez donc deviner comment le bar y est positionné.
C’est ici que cela devient intéressant, poussez un peu plus loin votre imagination
et vous aurez une idée de la façon dont le bar va voir arriver votre leurre.
A vous maintenant de soigner au mieux l’approche de votre leurre…
MONTAGE ANTI-HERBES.:
Que ce soit en mer ou en eau douce, nous recherchons régulièrement ces prédateurs qui se plaisent à chasser à l’affût, camouflés dans des infrastructures qui rebutent bien des pêcheurs.
Nous savons que les carnassiers ont la fâcheuse habitude de passer beaucoup de temps dans les herbiers, les bois morts et toutes ces structures immergées leur servent de cachette et de garde manger.
Bien souvent nous essayons de les prendre aux abords de ces postes…
notre sens de l’eau nous dit qu’ils sont là.
Seulement parfois aller les chercher aux frontières des obstacles ne suffit pas…
il faut savoir faufiler son leurre au sein même de la structure pour tirer son épingle du jeu.
Il existe pourtant des solutions pour visiter ces postes exceptionnels en toute sécurité…
Leurres souples et montages anti-herbes
Ces hameçons, appelés texans, permettent de pêcher avec un leurre qui, grâce à son positionnement, passe sur les obstacles sans s’y accrocher.
La pointe ne se dégagera qui si un poisson engame le leurre souple.
De nombreux montages sont basés sur ce type d’hameçons
et permettent des types de prospection différents.
Voici un rapide aperçu des montages les plus utilisés pour peigner les postes difficiles.
Le Texas Rig
Un plomb balle coulissant est positionné devant l’hameçon et permet de moduler les distances de lancer et les profondeurs de prospection en changeant simplement de grammage. Pendant la récupération, le plomb balle vient se caler sur le nez du leurre et agit alors à la manière d’une tête plombée articulée.
Lors des phases de relâchés, le plomb plonge le premier entraînant
derrière lui un leurre bien plus libre.
Une bille percée est intercalée entre l’hameçon et le plomb afin de protéger le nœud (bille en caoutchouc recommandée) et/ou de créer des cliquetis à chaque impact (bille en verre de préférence).
Ce montage est idéal pour prospecter les herbiers les plus lisses (laminaires, zostères, posidonies…) et autorise des animations assez rapides et saccadées.
Le Carolina Rig
C’est une évolution du montage précédent.
La plombée décentrée confère une nage beaucoup plus planante au leurre et lui laisse beaucoup plus de liberté.
Les animations devront être beaucoup plus coulées et gagneront à être réalisées avec un maximum de fluidité.
Ce montage s’avère extraordinaire pour leurrer les carnassiers les mieux embusqués.
A utiliser de préférence pour pêcher les bois morts ainsi que les récifs immergés.
Le Carolina a aussi largement fait ses preuves sur les bordures en estuaire.
Le Split Shot Rig
Toujours une évolution des deux premiers, le montage en split shot est celui qui laisse le plus de liberté au leurre.
Voici la façon idéale de pêcher discrètement les zones de faible profondeur (nénuphars, bois morts et roselières en eau douce, parcs conchylicoles ou sargasses japonaises en mer).
Hameçons = Wide Gap ou Offset ?
Wide Gap | Offset |
+ : Se dégage bien à la touche – : discrétion | + : discrétion – : dégagement timide à la touche / ne s’adapte pas à tous les leurres souples. |
Le Weightless
Ici la ligne n’accueille pas de plombée et c’est la seule masse du leurre qui va nous permettre de le propulser.
Montage discret et sans fioriture, il convient à tous les types de leurres souples ainsi qu’à toutes les prospections de faibles profondeurs.
Entre tête plombée et hameçon texan
Il existe aujourd’hui des têtes plombées hybrides (tête plombée sur un hameçon texan) extrêmement efficaces qui devraient aider les plus sceptiques à faire ce pas vers les postes les plus compliqués.
Tout comme pour les têtes plombées classiques, il existe ici différentes formes de plombées pour différentes animations.
Le spinnerbait |
Bien connu par les pêcheurs en eau douce, le spinner’ est une machine à éviter les obstacles. C’est d’ailleurs pour cette fonction qu’il a été conçu. Ses deux branches en corde à piano l’écartent des obstacles tout en protégeant la pointe de l’hameçon. C’est un leurre que l’on n’hésitera pas à lancer au beau milieu d’un arbre mort ou d’un parc à huîtres. Attention tout de même à soigner le bas de ligne qui le précède et qui sera très exposé aux frottements. Excellent leurre de prospection, le spinner’ permet de couvrir du terrain et est idéal pour prospecter rapidement de grandes étendues parsemées d’obstacles (parcs conchylicoles, bois morts, roselières, champs de laminaires). Le spinner’ est un leurre qui se faufile entre les obstacles les plus rigides mais qui déracinera les herbiers les plus fragiles. A proscrire donc dans les herbiers les plus fragiles. Le spinnerbait : un outil de guerre pour déloger brochets, perches et black bass en eau douce. En mer certains l’utilisent pour pêcher le bar avec succès… |
Les Jigs anti-herbe |
Très utilisés en eau douce pour la pêche du black bass, la plupart des jigs sont munis d’un balais anti-herbes qui protège l’hameçon des obstacle mais se dégage à la touche. Un indispensable pour passer dans les trouées du feuillage ou des roselières… voir même pour les trouer quand il n’y a vraiment pas la place de passer. Bref, un leurre pour aller là où nul autre ne va. A essayer dans les sargasses et les posidonies pour les pêcheurs de bars. Ces Jigs gagnent souvent à être accompagnés d’un leurre souple qui fera office de trailer. |
Poissons nageurs et hameçons spécifiques :
Il existe une autre solution intéressante pour pêcher au dessus des herbiers avec des leurres classiques.
Vous pouvez remplacer vos hameçons triples par des hameçons doubles orientés vers le ciel, permettant ainsi au leurre de glisser sur les herbiers sans s’y accrocher.
On commence à trouver quelques leurres équipés de cette manière dans les séries « eau douce ».
Merci à Matthias Lothy ainsi qu’à Jean-Baptiste Vidal pour leurs photos.
PÊCHE EN FINESSE
Vieille comme le monde, cette technique qui consiste à aller vers un matériel plus fin est de plus en plus à la mode.
Pêcher plus fin permet incontestablement de capturer certains poissons qui auraient refusé un montage proposé d’une façon plus classique.
Il en est ainsi dans tous les endroits et pour toutes les pêches, qu’il s’agisse de pêche au leurre ou de pêche à l’appât, de poissonnets de quelques grammes ou de monstres de plusieurs dizaines de kilos.
Bref, rien de bien nouveau sur ce plan là…
celui qui vous dira que la pêche en finesse est une nouvelle technique n’a probablement pas plus de respect pour ses pères que de connaissance des techniques de pêche.
Là où il y a une grande nouveauté par contre, c’est dans la manière dont le pêcheur aborde la pratique qui le conduit au bord de l’eau.
Il y a à peine une décennie nous en étions encore au stade où seuls quelques pêcheurs aux leurres privilégiaient le plaisir
en le faisant passer dans leurs objectifs devant le poids du panier.
Aujourd’hui l’esprit de nombreux pêcheurs aux leurres tend vers une vision de la pêche comme celle d’un pur loisir.
Un loisir où l’objectif nourricier est finalement bien peu important.
C’est parce que cette technique qui joue sur la discrétion a aussi l’énorme avantage de conférer au pêcheur un maximum de plaisir
qu’elle connaît un tel succès.
Exit le bas de ligne de sauvage qui peut remonter un poisson de 2 m, mort a l’ensemble canne/moulinet qui approche le kilo, la mode est résolument à un matériel plus tactile, porteur de sensations et de plaisir.
La qualité d’une sortie ne se mesure plus au poids d’une caisse de criée, la valeur d’un pêcheur au cumul de ces mêmes caisses…
Ce pêcheur n’est pas forcément un no-killiste absolu ni un végétarien complet, nombreux sont d’ailleurs ceux qui aiment garder un ou deux poissons à l’occasion pour les savourer en famille ou avec des amis…
La différence fondamentale est que notre pêcheur va à la pêche pour prendre beaucoup de plaisir avant d’y aller pour prendre beaucoup de poisson.
Aujourd’hui c’est bel est bien le sourire du pêcheur et le nombre de photos dans l’appareil numérique qui importent…
alors au diable les glacières et la pêche de bourrins !
Vive la pêche en finesse.
Pêcher en finesse
Vous l’avez compris, plus qu’une technique elle même, ce type de pêche se veut aussi représenter un certain état d’esprit, celui d’un pêcheur en communion avec son terrain de jeu, car c’est bien de ça qu’il est question.
Ce pêcheur, respectueux de prises dont il ne sait pas s’il doit les considérer comme adversaires ou comme partenaires, connaît aussi les limites de cette quête du toujours plus fin. Il sait par exemple que pêcher fin implique parfois un risque de casse lors du combat.
Ce risque, il va tout faire pour bien en appréhender le niveau.
Ainsi, à chaque poisson, à chaque poste, à chaque condition… il y aura un degré de finesse à ne pas dépasser…
Tel un équilibriste, le pêcheur devra alors trouver le point où il arrive à s’éloigner suffisamment des pêches classiques et à gagner ainsi en plaisir et en discrétion, il ne devra toutefois pas exagérer cette logique au risque de multiplier les casses et de voir repartir des prédateurs bouche clouée par un leurre, de voir rester des têtes plombées
ou tout autre type d’artifices sur les obstacles qu’il aime tant tutoyer.
Le matériel
Il faudra donc trouver le compromis entre une prise de risque minimale et un plaisir optimum.
Il faudra aussi et surtout veiller à un bon équilibrage de votre ensemble, à une parfaite harmonie de votre canne et des leurres que vous utiliserez.
S’il est une technique où ces équilibres ont de l’importance, c’est bien celle-ci.
Bien entendu vous attendez quelques idées de ce que peux être ce matériel.
Difficile à écrire ici tant ce choix est subjectif et personnel, tant les secteurs de pêches,
les conditions et la façon d’appréhender cette technique peuvent différer.
Disons que dans le cas où vous rechercheriez le bar dans 0 à 8 mètres d’eau, par mer calme et vent faible voici ce que je pourrais vous conseiller : La canne mesurera 1.80 m à 2.10 m, éventuellement 2.40 m pour ceux qui pratiquent depuis le bord et qui ont besoin de propulser leurs leurres très loin (ce qui est souvent une erreur tellement les bars se plaisent à se tenir au ras des bordures).
Bref, votre canne doit vous permettre de manier votre leurre de façon très précise, elle doit vous permettre de pêcher vite et précis, de lancer sous la main, en coup droit ou en revers dès que l’angle de tir idéal l’exige ou que la vitesse de prospection peut y gagner.
Vous devrez voir votre canne comme une machine à manier, à poser et à combattre bien avant de la voir comme un objet destiné à propulser votre leurre hors de vue.
Dans la plupart des conditions, si vous ciblez bien vos postes et que vous pêcher précis, vous n’aurez même pas besoin de lancer à plus de 20 mètres pour prendre des poissons. Je vous accorde tout de même que parfois on devra pouvoir shooter à distance pour tromper des poissons trop méfiants mais les caractéristiques des autres éléments qui nous intéressent nous permettront de palier à cet inconvénient d’une canne qu’on ne devra vraiment pas choisir selon ce seul critère de distance de lancer…
Souvenez vous… au diable les pêches de bourrins ! Technicité et sensations bonjour !
Au cas où vous auriez encore envie de lancer à des kilomètres, tournez vous plutôt vers un modèle mono-brin qui bénéficie d’une action beaucoup plus pure qu’un modèle en plusieurs éléments.
Le monobrin et la finesse c’est le mariage rêvé…
Tous les avantages de blanks dont le travail n’est pas bridé par un ou plusieurs emmanchements,
des cannes qui lancent, manient et bagarrent comme aucune autre… et qui rentrent dans 95% des véhicules du parc automobile français (longueur de 210 ou moins).
Au niveau de la puissance, les 7-21 (1/4 – 3/4 oz) sont probablement les plus adaptées et les plus polyvalentes.
Le moulinet sera idéalement un modèle de taille 2500 (si daiwa ou shimano).
Bien plus agréable qu’un 4000,
le 2500 n’a pas grand chose à lui envier pour ce genre de pêche.
Même dans les modèles moyen de gamme vous trouverez des modèles qui récupèrent suffisamment vite… avoir plus de 70 cm de récupération par tout de manivelle ne sert pas à grand chose mis à part à éviter l’attaque d’un éventuel goéland ou autre volatile de ce genre.
Avoir moins de 60 cm est par contre assez risqué si un bar vous fait le coup du sprint vers le bateau…
il vous faudra alors un sacré tour de poignet pour assurer une tension constante de la ligne.
En ce qui concerne le frein… essayer de pendre à votre ligne ne serait-ce qu’un poids de 500 g et de le soulever sans que le frein de votre moulinet ne se déclenche et vous oublierez les arguments de certains vendeurs peu scrupuleux qui vous disent qu’il faut des moulinets qui tiennent 8 kilos de frein pour équiper une canne de 2.10 m destinée à la pêche du bar.
D’expérience je peux vous dire que l’essentiel des pêcheurs de bars au lancer léger traquent ce poisson avec un frein réglé à moins d’un kg.
Enfin en ce qui concerne la capacité de contenance, je vous rappelle si besoin est que nous avons renoncé à la logique qui consiste à lancer très loin, donc nul besoin ici de 350 m de réserve, d’autant plus que vous aller descendre en diamètre de ligne
et donc gagner en capacité de stockage.
Voila donc pourquoi vous allez vous tournez vers un moulinet en taille 2500 qui a presque tous les avantages d’une taille 4000 et le devance de très loin sur la question du poids et par là même de l’équilibrage de l’ensemble et donc du plaisir que vous prendrez à pêcher.
La ligne, en nylon, en fluorocarbone ou en tresse sera globalement plus fine que celle que vous utilisez pour des pêches plus classiques.
Visuellement, vous allez gagner en discrétion en utilisant une ligne plus fine,
une ligne fine vous permettra également de lancer sensiblement plus loin, elle bridera moins votre leurre et lui confèrera une capacité de nage plus large, enfin une ligne fine descendra bien mieux dans la couche d’eau et vous permettra ainsi de réduire le poids de vos plombées pour pêcher efficacement un secteur où vous trouverez un peu de profondeur et où le leurre sera travaillé sur un plan vertical à oblique.
Bien assimilés, tous ces avantages valent vraiment le penchant de la plus grande fragilité de votre fil.
N’oubliez pas, si vous pêchez en tresse, de terminer votre ligne par une section assez longue (2 à 3 mètres) de fluorocarbone, bien plus discret qu’un multifilament.
En ce qui concerne les diamètres on partira sur du 8 à 15 centièmes (généralement 12 ou 13) si vous pêchez en tresse. Pour ce qui est du nylon,
la plage 23-32 centièmes me semble raisonnable.
Le fluorocarbone placé en bas de ligne pourra lui être légèrement plus épais si vous pêchez dans des zones où il risque de frotter et de se déchirer lors du combat, sinon on pourra attaquer à partir de 22-23 centièmes également.
L’agrafe : pas d’agrafe ! Pêcher en finesse avec une agrafe c’est se compliquer la vie. Nous allons utiliser de petits leurres et de petites têtes plombées.
Une fois sur quatre, en utilisant une agrafe, vous vous énerverez parce que le modèle X d’agrafe ne s’adapte pas à l’oeillet de la tête plombée Y.
Histoire de montrer qui est le chef, vous allez forcer sur les agrafes, que vous aurez de toute évidence choisies petites de façon à ce que leur section soit
en accord avec le diamètre des œillets de ces petits leurres. A force d’accrocher, décrocher, forcer, clipper, déclipper… vos agrafes vont trop fatiguer et vous aller voir vos leurre se décrocher au lancer, vos poissons se faire la malle, un leurre en travers de la gueule, en plein combat.
De plus, comme on l’a vu à l’instant, vous allez allonger sensiblement vos bas de ligne, donc le problème d’un bas de ligne qui diminue au fur et à mesure des nœuds ne se pose plus.
Enfin, réaliser un nœud de qualité, quand on en a pris l’habitude, ne prend que très peu de temps.
Le leurre qu’on associe à ce type de pêche est souvent un leurre souple car il permet une pêche très complète, mais rien n’empêche l’utilisation d’un leurre rigide dans ce type de technique.
Disons simplement que c’est une pêche où tout peut varier très vite et où il existe 50 façons différentes de prospecter une zone.
Aussi, l’utilisation d’un leurre souple associée à une bonne tête plombée nous permettra de le faire évoluer plus ou moins profond selon l’influence du courant
ou les types de zones que nous présente la dérive.
En bref, pêcher au leurre souple c’est s’assurer une réactivité maximale, tellement importante dès lors que l’on pêche dans suffisamment peu d’eau pour visualiser le fond.
Dans ce cas là on apprendra à utiliser différents types de têtes plombées qui, chacune dans son registre, permettra une pêche précise et efficace.
Pour en terminer je dirai que si on devait avoir un seul leurre pour la pêche finesse, telle qu’on la pratique pour le bar, ça serait un leurre souple d’une petite dizaine de cm monté sur une tête de 7 g.
Cela dit, selon les postes, les pêcheurs, les conditions, on pourra éventuellement pratiquer cette technique en chargeant jusqu’à 21 g comme on sera parfois amené à utiliser des têtes de moins
de 2 g ou des hameçons non plombés.
LES ANGLES DE LANCERS
Ceux d’entre vous qui sont souvent sur l’eau ou au bord de l’eau auront probablement remarqué que suivant les jours, il leur arrive de prendre des poissons en lançant dans des angles inattendus.
En bateau surtout, il arrive que ce soient des lancers peu conventionnels (derrière le bateau ou en travers de la dérive) qui provoquent les touches.
Ceux qui ont bien noté ça savent qu’un changement d’angle de prospection peut être plus efficace qu’un changement de leurre.
S’ils paraissent avoir la bougeotte sur le bateau c’est parce qu’ils cherchent l’angle qui va provoquer l’attaque des poissons.
La base
L’essentiel des pêcheurs prospectent logiquement l’aval de la dérive, c’est à dire l’endroit vers lequel le bateau se dirige, et donc où il n’est pas encore passé. Ca semble assez logique pour des questions de discrétion (surtout dans peu d’eau).
Si l’on pêche à proximité du fond on limite ainsi les accrochages les plus risqués. La pêche « aval » devient encore plus logique lorsqu’un vent sensible dirige la dérive, alors on lance vent dans le dos et on atteint de bonnes distances, alors que dès que l’on se retourne on peine à allonger les lancers et on a souvent l’impression de mal pêcher.
Cette base constitue la seule façon de pêcher un poste pour un nombre important de pêcheurs en bateau, pourtant, certains jours, en pêchant ainsi ils passent à côté de quelque chose. Parfois il faudra savoir renoncer au confort de lancer (distance vent dans le dos), ainsi qu’a la recherche d’une sensibilité maximale (traction du courant sur le leurre) pour aller chercher une présentation optimale du leurre devant le nez des poissons. Nous allons tenter de résumer les petites choses qui pourraient vous faire pêcher à l’envers.
Le sens de passage des proies
A mon sens, c’est le plus important à considérer.
Prenons l’exemple d’un estuaire, d’une sortie d’étang ou de baie qui se jette dans la mer.
On a peu de fond et les proies présentes plus haut sont contraintes de sortir avant que le niveau d’eau soit trop faible. Les bars (ou autres carnassiers) présents à cet endroit, vont se placer tête dans le courant, peut être à l’affût derrière une roche mais vont s’attendre à voir toutes les proies venir de l’amont.
Si vous abordez ce poste en pêchant dans le sens de la dérive et que vous présentez aux bars un leurre qui vient de derrière eux pour remonter le courant, vous êtes à l’inverse du schéma qu’ils attendent.
Ça ne veut pas forcément dire que vous ne prendrez pas les poissons
mais ça réduit quand même vos chances.
Ce poste là vous l’aborderiez à l’envers ou de travers…
ou encore mieux, du bord ou à l’ancre à démouliner et vous seriez en plein dans le schéma
où les bars attendent les proies.
Il est souvent difficile de savoir dans quel sens navigue le fretin
mais si vous l’avez saisi alors c’est dans ce même sens qu’il vous faudra pêcher…
peu importe votre confort de lancer ou votre flemme de prendre vent et pluie dans la figure.
Quand le courant est marqué
On a alors une bonne base pour s’imaginer la façon dont se tiennent les poissons.
Gardez toujours à l’esprit qu’un carnassier à l’affût dans une zone de courant lui fait toujours face.
En bref, un bar, s’il se tient à poste, a toujours la tête tournée vers l’endroit d’où provient le courant.
Ça lui permet de se maintenir en un endroit et de respirer plus facilement,
ça nous aide aussi beaucoup à savoir comment l’aborder et comment lui présenter notre leurre.
A contre courant
Le but ici c’est de présenter un leurre qui remonte le courant
et donc logiquement qui s’éloigne du chasseur au fur et à mesure qu’il se rapproche du bateau.
Le gros intérêt de ce sens de prospection c’est que le leurre reste en vue du bar
pendant longtemps et que s’il est bien choisi on peut se permettre de pratiquer des pauses qui vont laisser le temps au chasseur de venir le saisir.
En bref, on insiste et on prépare une fenêtre temporelle qui permettra
au poisson de venir chercher le leurre.
Par vent nul on pêche en anticipant la dérive,
donc en lançant où le bateau passera quelques instants plus tard.
Il en est de même quand le vent et le courant vont dans le même sens.
Si un vent contraire prend le dessus sur le courant alors on devra pêcher à contre vent…
ce qui complique grandement la chose, tant au niveau lancer que sensibilité.
Dans tous les cas c’est ce qu’on retiendra pour tenter des poissons en activité.
En pêchant ainsi on ratisse assez large puisqu’on laisse le temps au prédateur
de venir chercher un leurre qu’il garde en visuel.
En l’absence de courant marqué
Alors il se peut que les prédateurs soient tournés dans un sens comme dans l’autre,
il est difficile de savoir comment les aborder.
Puisqu’on est dans le flou on va essayer de faire en sorte de pêcher
le plus confortablement possible et donc choisir le côté qui nous convient le mieux.
On essaiera de profiter du vent pour réussir de beaux lancers,
de pêcher dans le sens de la dérive pour peigner des endroits
où le bateau n’est pas encore passé,
de pêcher dans le sens où on sentira le leurre évoluer au mieux.
Cela dit on devra tenir compte des différents postes
qui se présentent à nous et ne pas hésiter à se placer au mieux
et à trouver les meilleurs angles de lancers pour peigner les différents obstacles
et tombants, surtout si on voit le fond
et qu’on peut ainsi pêcher les postes de manière très précise.
Dans le cas enfin où on n’aurait ni d’indication sur le sens dans lequel se tiennent les poissons,
sur l’endroit où se trouvent les meilleurs postes ni sur le sens de passage des proies,
la meilleure solution reste d’opter pour une exploitation géométrique du rayon des lancers possibles.
En gros plutôt que de lancer toujours dans le même axe et de faire passer ainsi 2 fois le leurre au même endroit à l’occasion de 2 lancers consécutifs il sera préférable de varier l’angle entre chaque lancer pour profiter ainsi des endroits que vous n’avez pas prospectés à l’occasion du lancer précédent.
Vous allez chercher à exploiter au mieux l’espace qui se trouve
autour du bateau et à profiter de cette zone au maximum.
Si vous êtes 2 ou 3 à bord vous pouvez vous partager les angles de lancer (un de vous prend la proue, l’autre la poupe et le troisième le côté de la dérive par exemple).
Cette logique peut aussi être adoptée du bord,
quand un pêcheur aborde une pointe, il peut être intéressant
qu’il la pêche via des lancers successifs en éventail
afin de peigner au mieux l’espace.
Quelques autres petits trucs
Le virage
Les bons pêcheurs à la traîne en usent et en abusent.
Ils savent qu’une proie quand elle est prise en chasse ne fuit jamais en ligne droite,
ça serait bien trop simple pour le chasseur.
Au contraire elle essaie généralement de décrire un virage pour sortir du champ de vision du prédateur.
Les adeptes de pêche à la traîne vous diront que le nombre de touche est largement supérieur s’ils décrivent un virage que s’ils pêchent en ligne droite.
Les meilleurs d’entre eux sont devenus des as dans l’approche sinueuse des meilleurs postes.
Pour les pêcheurs aux leurres c’est bien plus compliqué mais un changement de bord rapide de la canne qui passe de droite à gauche ou inversement quand le leurre s’approche du bateau permettra souvent
de déclencher l’attaque d’un poisson suiveur.
De même il est arrivé à chacun d’entre nous de pêcher par fort vent et de voir celui ci prendre appui sur la bannière et faire décrire à son leurre de surface un quart de cercle
avant de pouvoir commencer la récupération.
Certains jours et avec certains leurres de surface effilés, il peut être bon de chercher volontairement cet effet.
Le travers à la houle
Nous allons nous intéresser ici à un cas particulier à savoir
la pêche au leurre de surface dans la houle.
Je parle bien de houle, pas de vagues ni de déferlantes
qui rendent compliquée la prospection au leurre de surface.
La houle c’est cette grande ondulation qui ne déferle pas.
Durant des années nous nous sommes passionnés avec des amis pour la pêche des gros bars aux leurres de surface.
C’est les jours de belle houle (2 à 3 m) que ceux ci se montraient les plus actifs.
On a alors noté que peu de leurres tenaient bien ce type de conditions et que pour un rendement optimum il était préférable de lancer légèrement de travers par rapport à la houle.
En bref, vous opterez pour un angle de 20 à 30 °C de côté si on considère que la perpendiculaire bateau/ligne de houle constitue l’angle 0.
Plus globalement, et en essayant d’aller plus loin que ces quelques observations et conseils dont je viens de vous faire part, je crois que le plus important c’est d’avoir en tête qu’il ne faut pas se figer dans une position et dans un axe de lancer, qu’il faut savoir que le sens dans lequel va évoluer votre leurre à une importance énorme dans le fait qu’il se fera intercepter ou non.
N’hésitez pas à essayer des lancers étonnants dès lors que votre axe classique ne semble pas fonctionner.
La pêche du bar… la nuit.!
Classe : Poissons
Ordre :
Famille : thonidés
Genre et Espéce :
(Katsuwonus pelamis)
Carte d’identité
Habitat
Poisson pélagique et migrateur vivant en banc.
Au grand large en hiver, sur les côtes dès la belle saison.
Aimant les eaux où la température est supérieure à 15°c.
Époque de pêche
De juillet à septembre.
Comment la pêcher.?
Matériel et type de pêche recommandé …
En bateau à la traîne : Il vous faudra une canne d’action parabolique et puissante de 2.40 à 2.70m où bien toute canne de traîne légère.
Le moulinet sera soit à tambour fixe et garni de monofilament Ø0.40mm
si vous avez choisi la canne parabolique ou à tambour tournant
si vous avez choisi une canne de traîne, il sera alors garni de monofilament de Ø0.39 à Ø.50mm
ou de tresse de Ø0.20mm.
Les leurres utilisés devront être d’une grande diversité car d’un jour à l’autre
ce poisson change totalement ses habitudes.
Vous pouvez utiliser des leurres souples, des poissons nageurs
ou bien encore des ensembles de cuillères côtières précédées
d’un bas de ligne spécial maquereau ( à plume )
En bateau au broumé ( ou Bromé ) : Ce type de pêche très pratiqué à Marseille donne d’excellents résultats,
les cannes à utiliser sont sensiblement les mêmes que pour la traîne et il faudra un moulinet tambour fixe avec un très bon frein.
De la tresse Ø0.20mm sera la bien venue. Les hameçons utilisés peuvent être
soit des simple type carpe n° 1 à 1/0 ou des triple de type Brochet de 1 à 1/0.
L’appât idéal est la sardine soit entière si l’on pêche au triple soit en petit morceau si l’on pêche avec un hameçon simple.
Conseil…
Pour la pêche au bromé, prévoyez 6 à 8 kg de sardines pour la journée.
Mettez le mouillage et une bouée qui permettra d’éloigner le bateau de la corde de l’ancre
et évitera ainsi que le poisson capturé ne s’enroule autour de celle-ci.
Calez vos lignes à des profondeurs différentes ( par exemple 10, 15, 20, 25m du bateau )
avec une grenaille de 10g si le courant est trop fort.
Desserrez le frein de vos moulinets…
et attachez vos cannes.!!
C’est parti.!
Prévoyez et tenez prêt un grand salabre ( épuisette )
de type télescopique grandes mailles.
Remontez les autres lignes dès qu’un poisson a mordu.
Le petit truc en plus …
Attachez l’hameçon avec un bout de 5 à 6cm de tresse ce qui évitera à la bonite de couper
puis mettez 1.50m de bas de ligne de Ø0.30 à Ø0.35mm.
Broumez régulièrement avec des petits morceaux de sardine de façon à faire un chapelet qui partira très loin et sera perçu par les bonites qui remonteront jusqu’à vos lignes.
Si les bonites restent loin,
arrêtez le bromé quelques minutes elles se rapprocheront alors des lignes.
La Daurade Royale
( Sparus Aurata )
Carte d’identité
Habitat
Vit proche du fond d’où elle tire sa subsistance,
n’apprécie pas les brusques changement de température
et quitte la frange littorale aux premiers coups de vent de l’automne
pour passer l’hiver dans les profondeurs proches des côtes.
Époque de pêche
Les trois mois d’été où elle vient se nourrir près du bord dans des eaux peu profondes.
Elle disparaît pour réapparaître dès le mois de Novembre dans des eaux plus profondes.
Dans le Languedoc Roussillon, elles rentrent dans les étangs côtiers
avant la saison estivale où les eaux chaudes et riches en microfaune favorisent leur croissance.
Elles deviennent alors des proies très faciles pour les pêcheurs amateurs.
Appâts
Regardez sa mâchoire et vous comprendrez que la dame ne fait pas dans la dentelle.!
Sa gueule pavée vient à bout de tous les coquillages ( moules et huitres ), crabe, oursin.
Les gros sujets n’hésiteront pas à s’attaquer aux seiches
et aux poulpes.
Pour résumer, la Daurade peu s’attaquer à tout les appâts et s’il faut en choisir 3,
les meilleurs sont:
– crabes ****
– moules****
– bibi ****
Comment la pêcher.?
Matériel recommandé …
Cannes : à la calée, une canne parabolique ou semi parabolique, à la touche ( à la pierre )
une canne d’action de pointe.
Longueur dfe 2.70 à 4.00m
Moulinet : tambour fixe garnis de monofilament de Ø0.24 à Ø0.29mm.
Desserrez le frein à la calée et profitez des disques de frein bien réglés de votre moulinet
si vous pêchez à la pierre.!
Montage : Le montage de base pour la daurade est identique à celui du pageot et du sar,
mais il est important d’utiliser des appâts appropriés,
un bas de ligne le plus long, le plus fin et le plus invisible possible,
avec des hameçons très piquant n°2 renversé.
Rappel – Montage Pageot / Sar / Daurade
Conseil…
La taille légale de capture de la Daurade Royale est étant de 20cm
évitez de prélever des petits spécimens afin quelles puissent se développer
et devenir les gros poissons que nous connaissons.
Le petit truc en plus …
A Marseille en bateau,
la daurade se pêche à la pierre,
la méthode le plus efficace mais aussi la plus technique pour capturer les gros specimens.
Suivez le mode d’emploi et vous reviendrez enchanté.!
Ramasser les pierre grosse comme le poing,
au moins une caisse…
Achetez ou ramassez 4 à 5kg de moules ( Bouzigue ou Espagne )
et un paquet de petites élastiques.
Le choix du poste: suivez les barquettes qui au mois de novembre semblent se reposer au large
mettez le mouillage ( pas trop près attention aux pierres.! ).
Canne à buscle et moulinet garni de monofilament de Ø0.24mm,
un petit émerillon, un bas de ligne de 2m en Ø0.20mm et un hameçon renversé n°2.
Ouvrez les moules en gardant les 2 coquilles accrochées,
les fixer sur les pierres à l’aide des élastiques et les envoyer au fond pour préparer le poste.
Il faudra le faire pendant toute la parties de pêche.
Crochetez correctement votre hameçon dans l’une de ces moules
et la faire descendre en ayant pris soin auparavant d’ouvrir l’anse de panier du moulinet.
Dès que la pierre touche le fond, prenez contact en tendant votre ligne de façon à ce que la buscle soit pliée.
La touche se détectera à l’envers des pêches traditionnelles
c’est à dire que la buscle remontera lorsque le poisson mange:
il faut violemment ferrer tout en moulinant 7 ou 8 tours et attendre la réaction.
Si le poisson est pris vous aurez le plaisir de monter un daurade en direct
sans aucun lest car la pierre se décroche sur la pitée.
INOUBLIABLE.!!!
ALBACORE
Famille: Scombridae – thons et maquereaux
La taille typique: 109cm
Des corps musclés en forme de torpilles comme tous les thons,
qui sont de rapides nageurs et puissants.
Captures mondiales de thon Albacore en moyenne plus de 200.000 tonnes par an.
Taiwan est le premier producteur,
la capture du poisson dans se fait dans la plupart des océans de la planète.
Espagne, le Japon, la France et
Etats-Unis sont les principaux producteurs.
Beaucoup d’autres pays ciblent cette espèce de valeur.
Family: Scombridae – tunas and mackerels
Typical size: 109cm
Muscular bodies shaped like torpedoes distinguish
all the tunas, which are fast,
powerful swimmers.
World catches of albacore average over 200,000 tons a year.
Taiwan is the largest producer,
catching the fish in mosl of the world’s oceans.
Spain, Japan, France and
the USA are major producers.
Many other countries target this valuable species.
BIG EYE TUNA
Famille: Scombridae–thons et maquereaux
La taille typique: 180cm, 150 kg à plus de 200cm, 210 kg.
Se pêche dans le monde entier, dans les eaux tropicales et subtropicales,
sauf pour la Méditerranée,
le BIG EYE TUNA est un des plus grands thons
et une espèce importante économiquement.
Le premier, le poisson plus gras sont manipulées avec soin
et super–glacé pour le sashimi.
Présent uniquement dans l’eau de mer profonde,
le Big EYE est rarement ciblé ou pris par les pêcheurs sportifs.
Nations de pêche les plus importants sont :
Japon, la Corée, l’Espagne.
Family: Scombridae-tunas and mackerels
Typical size: 180cm, 150kg to over 200cm, 210kg
Ranging worldwide in tropical and subtropical waters,
except for the Mediterranean,
the bigeye is one of the largest tunas
and an important species economically.
Japanese yessels take most of the 200,000
to 250,000 ton commercial catch,
The prime, oiliest fish are carefully handled and super-frozen for sashimi.
Found only in deep ocean water,
bigeye is seldom targeted or caught by sport
fishers.
Most important fishing nations are such as:
Japan, Korea, Spain.
BLACKFIN TUNA
Famille: Scombridae–thons et maquereaux
La tailletypique: 72cm
Une espèdce de thon « light » d’Atlantique ouest ,
Il peut atteindre 100 cm et 19 kg.
Il peut être mis en conserve avec les autres thons,
mais la plupart des captures déclarées d’environ 3.000 tonnes par an
sont faites par des pêcheurs de loisir.
Présent uniquement du Massachusetts (en été) au Brésil,
Le Blackfin est un poisson important en compétition,
en Floride et dans les Caraïbes.
Family: Scombridae-tunas and mackerels
Typical size: 72cm
A lighl-mealed tuna form the western Atlantic,
the blackfin schools with skipjack,
with which it is caught commercially.
It may reach 100cm and 19kg.
It may be canned with other light meat tunas,
but most of the reported catch of about 3,000 tons a year
is from recreational fishermen.
Found only from Massachusetts(in the summer) to Brazil,
blackfin tunas an important game fish in Florida and the Caribbean.
BLUE MARLIN
Famille: Scombridae–thons et maquereaux
La tailletypique: 200cm
Le marlin bleu se trouve dans les eaux tropicales
et les eaux subtropicales des océans Indien et Pacifique,
préférant des eaux plus chaudes autres marlins.
Il est pêché commercialement,
principalement par les palangriers japonais et taiwanais.
Il est également une cible populaire pour la pêche du Big Game,
en raison de sa grande taille et les capacités de combat.
Nations de pêche les plus importants sont :
Le Japon, Taiwan, Philippines, Sri Lanka.
Family: Scombridae-tunas and mackerels
Typical size: 200cm
The blue marlin is found throughout tropical
and subtropical waters of the Indian and Pacific Oceans,
preferring warmer water to other marlins.
It is fished commercially,
mainly by Japanese and Taiwanese longliners.
It is also a popular target for game fisheries,
because of its great size and fighting abilities.
Most important fishing nations are such as:
Japan, Taiwan, Philippines, Sri Lanka.
BULLET TUNA
Famille: Scombridae–thons et maokerels
La tailletypique: 35cm, jusqu’à 50 cm autour du Japon.
Les Philippines comptent pour environ la moitié
des captures mondiales de Bullet Tuna.
Le BULLET TUNA est pris dans l’Atlantique,
ainsi que dans la méditerranée et la mer Noire.
Elle est favorisée par les pêcheurs sportifs en partie
car il peut souvent être pris à proximité de la côte.
Family: Scombridae-tunas and maokerels
Typical size: 35cm, up to 50cm around Japan.
The Philippines accounts for about half
of the world catch of bullet and frigate lunas.
The bullet tuna is caught extensively in the Atlantic,
as well as in the Mediterranean
and Black Seas, by many countries.
It is favoured by sport fishermen partly
because it can often be caught close to the coast.
Commercial harvests are probably of less importance.
LONGTAIL TUNA
Famille: Scombridae–thons et maokerels
La tailletypique: 70cm, peut atteindre 136cm, 36 kg
De plus en plus important dans la pêche au thon commerciale,
le Longtail est pêché principalement dans l’archipel Malais
et le long de la côte sud de la péninsule arabique.
Nations de pêche les plus importants sont :
Thaïlande, Taïwan, l’Iran.
Family: Scombridae-tunas and maokerels
Typical size: 70cm, May reach 136cm, 36kg
Increasingly important to commercial tuna fisheries,
the longtail is fished mainly in the Malay archipelago
and along the southern coast of the Arabian peninsula.
Australian fisheries have been restricted,
because of unacceptably high by-catches
of porpoises.
Most important fishing nations are such as:
Thailand, Taiwan, Iran.
SKIPJACK TUNA
Famille: Scombridae–thons et maquereaux
La tailletypique: 80cm, 10kg
SKIPJACK fournit quelque 35 pour cent des prises de thon dans le monde,
avec des débarquements en moyenne entre 1 million et 1,25 millions
de tonnes ces dernières années.
Navires japonais prennent un quart de la capture
Le SKIPJACK est l’un des fondements de l’entreprise de conserves de thon
dans le monde entier.
En tant que tel, il est l’une des espèces commerciales les plus importantes.
Nations de pêche les plus importants sont:
Japon, en Indonésie, aux États-Unis, la Corée,
France, en Espagne.
Family: Scombridae-tunas and mackerels
Typical size: 80cm, 10kg
Skipjack provide some 35 percent of the world’s tuna catch,
with landings averaging between 1 million and 1.25 million tons in recent years. Japanese vessels still take a quarter of the catch
(well down form their share a decade ago).
Fishermen form Japan and many other nations
follow these fish across the world’s oceans.
Skipjack tuna is one of the bases of the worldwide canned tuna business.
As such, it is one of the most important commercial species.
Most important fishing nations are such as:
Japan, Indonesia, United States, Korea,
France, Spain.
STRIPED MARLIN
Famille: Istiophoridae – istiophoridés
La tailletypique: Jusqu’à 350cm, 200 kg.
Le marlin rayé est une espèce largement distribués et dominante.
Il se trouve dans les eaux tropicales, subtropicales et tempérées
des océans Pacifique et Indien.
La plupart des prises commerciales est faite par des palangriers japonais.
En Australie et en Nouvelle-Zélande, la pêche du marlin est récréative.
Certains États en Australie ne permet pas au poisson d’être vendu dans le commerce, sauf pour l’exportation.
Family: Istiophoridae – billfishes
Typical size: Up to 350cm, 200kg.
The striped marlin is a widely distributed and dominant species.
It is found in tropioal, subtropical and temperate waters
of the Pacific and Indian Oceans.
Most of the commercial catch is from Japanese longline vessels.
Small catches from New Zealand and other countries are seasonally important.
In Australia and New Zealand, most of the fishing for marlin is recreational.
Some States in Australia do not allow the fish to be sold commercially,
except for export.
SWORDFISH
Famille: Istiophoridae les istiophoridés
La tailletypique: 100 à 200cm, 50 à 200 kg.
L’ Espadon se trouvent dans les mers tropicales et tempérées,
y compris la Méditerranée et mer Noire.
L’Espagne et l’Italie ont d’importantes pêcheries ciblées.
Prises au harpon taïwanais ont augmenté ces dernières années.
Nations de pêche les plus importants sont :
Japon, Espagne, Italie, Etats-Unis, le Chili,
Taiwan.
Family: Istiophoridae- billfishes
Typical size: 100 to 200cm, 50 to 200kg.
Swordfish are found throughout tropical and temperate seas,
including the Mediterranean and Black Sea.
World landings of swordfish average only about 75,000 tons a year,
but the high value of the species makes the fishery especially prominent.
Japanese longliners target swordfish specifically
and also catch large numbers while fishing for yellowfin
and bigeye tunas.
Spain and Italy have important targeted fisheries.
Taiwanese harpoon catches have increased in recent years.
Most important fishing nations are such as:
Japan, Spain, Italy, United States, Chile,
Taiwan.
YELLOWFIN TUNA
Famille: Scombridae–thons et maquereaux
La tailletypique: 150cm, 100 kg
Le YELLOW TUNA est pris dans le monde du thon comme le plus précieux,
principalement utilisé par les conserveurs de thon viande blanche.
Les gammes d’espèces dans les mers tropicales et subtropicales,
si elle n’est pas trouvée dans la Méditerranée.
Il est le thon commercial le plus important dans la pêche mondiale.
Les flottes de pêche de l’Espagne, la France, le Japon, Taiwan, États-Unis et dans d’autres pays suivent régulièrement
les bancs de YELLOW Tuna à travers les océans, le traitement, la congélation
et le stockage des captures à bord au cours de périodes de pêche
qui peuvent s’étendre sur plusieurs mois.
Nations de pêche les plus importants sont:
Japon, l’Espagne, le Mexique, l’Indonésie, le Venezuela, les Philippines.
Family: Scombridae-tunas and mackerels
Typical size: 150cm, 100kg
Yellowfin is the world’s most valuable tuna catch,
mainly used by canners for light meat tuna.
The species ranges throughout tropical and subtropical seas,
though it is not found in the Mediterranean.
It is the most important commercial tuna in world fisheries.
Landing of around 1 million tons a year are exceeded only by production
of skipjack, which is much less yaluable in price per ton.
Fishing fleets from Spain, France, Japan, Taiwan, the United States and other countries routinely follow the schools of yellowfin across the oceans,
processing, freezing and storing the catches on board during Irip that may extend for several months.
Most important fishing nations are such as:
Japan, Spain, Mexico, Indonesia, Venezuela, Philippines.
NORTHERN BLUFIN TUNA
Famille: Scombridae–thons et maquereaux
La tailletypique: 200cm, 500 kg 40010
Le Northern Blufin tolére des températures plus fraîches
que la plupart des autres espèces de thons.
Le plus grand des thons, et l’un des plus grand de tous les poissons,
le thon rouge peut atteindre plus 300cm de long et peser jusqu’à 680 kg.
Les plus gros poissons sont pour la plupart capturés dans l’Atlantique Ouest,
particulièrement au large des Etats nord-Unis et au Canada.
En Amérique du Nord, la pêcherie de thon rouge géant attire pêcheurs de loisirs
et les intérêts commerciaux.
Nations de pêche les plus importants sont :
France, Japon, Italie, Etats-Unis,
Espagne
Family: Scombridae-tunas and mackerels
Typical size: 200cm, 40010 500kg
Northern bluefin tolerate cooler temperatures than most other tunas.
The largest of the tunas, and one of the largest of all fishes,
the bluefin can grow over 3OOcm long and weigh as much as 680kg.
The largest fish are mostly caught in the western Atlantic,
particulary off the northeastern United States and Canada.
In North America, the giant bluefin fishery attracts recreational
and commercial interests,
both because of its value and because
of the thril of catching these large and
powerful fish.
Most important fishing nations are such as:
France, Japan, Italy, United States, Spain
Présentation des produits MFT® – My Fishing Tactics
La grande majorité des nos accessoires est emballée dans cette petite boite plastique réutilisable.
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Un nœud est l’enlacement ou l’entrecroisement serré d’un ou de plusieurs objets flexibles et de forme filaire comme un ruban, de la soie, un fil ou une corde.Il peut avoir plusieurs usages :
Le nœud tient grâce au frottement de la corde que provoque les entrelacements du nœud.
Les nœuds font aussi l’objet d’une approche mathématique, la théorie des nœuds. Sa conception permet, soit qu’il se resserre sur lui-même avec la traction, ce qui le rend souvent difficile à défaire ou, au contraire, qu’il puisse être défait facilement en tirant un de ses éléments, même sous tension. Les nœuds les plus simples ont toujours été utilisés dans de nombreux domaines mais ils ont principalement trouvé leur essor dans la marine à la voile. L’art des nœuds est un élément essentiel du matelotage. D’autres activités (escalade, spéléologie, pêche, etc.) faisant usage de corde ont repris à leur compte certains nœuds et en ont même développé d’autres inutilisés dans le milieu maritime. Même si leur utilisation spécifique tend parfois à disparaître au profit d’équipements spécialisés, leur connaissance reste souvent indispensable dans les situations inhabituelles ou d’urgence. |
Le nœud Bariltout comme le raccord universel, permet de raccorder deux fils de nylon entre eux. A- Placer les deux extrémités à raccorder tête-bêche et les torsader ensemble une dizaine de fois. B- Rabattre l’un des brins et le faire passer entre deux spires, si possible au milieu, c’est à dire avec un nombre égal de spires de chaque côté. C- Le serrage est la partie la plus délicate. |
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Le nœud de chirurgien est un nœud d’ajut. |
Pour la pêche des carnassiers ont utilise le plus souvent des hameçons à œillet, mais pour certaines techniques aux appât naturels il arrive que l’on veuille employer un hameçon à palette (exemples: tirette, pêche au ver). |
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Le nœud de pendu est un type de nœud qui aurait été mis au point par Jack Knight, bourreau du XVIIe siècle à Londres. |
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Les Hameçons
GAPE OR GAP
There is no confusion here about the measurement, which is the shortest distance between the hook point and hook shank.
OUVERTURE OU GAP
C’est la distance la plus courte entre la pointe de l’hameçon et la hampe de l’hameçon.
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BEND
The terms have been utilized to describe a hook’s particular curvature.
COURBURE
Il s’agit en fait de la forme courbe de l’hameçon.
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OFFSET BENDS
If the point of a hook is not in the same plane as the shank, i.e., if it is bent to one side, it is termed as « offset » as opposed to straight.
The terms « kirbed » or « reversed » further signify whether the point is offset to the right or left side.
Some manufacturers simply state « offset » in describing their hooks, while others provide us a more complete description.
While hooks with offset bends are used only infrequently in fly tying, I can think of no reason not to use the fuller description.
COURBURE D’EXCENTRAGE
Si le point de la pointe de l’hameçon n’est pas dans le même plan que la hampe, alors on dit que l’hameçon est courbé ou renversé ( bent ).
THROAT
The distance from the front end of the hook point to the furthest depth of the bend is called the throat.
If this distance is too short it is agreed that there is a greater chance that a fish might free itself from the hook.
GORGE
La distance entre la pointe de l’ardillon de l’hameçon et le point creux de celui-ci.
Si cette distance est trop courte, il y a une plus grande chance qu’un poisson puisse se libérer de l’ hameçon.
Malgré tout aujourd’hui on trouve sur le marché des hameçons sans ardillon ou avec micro ardillon.
Si vous travaillez correctement votre poisson lors du ferrage ( bannière toujours tendue ) , il y a peu de risque de décrochage.
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EYE
Represents the forward part of the hook, to which the fishing line or leader is attached.
Modern hooks are either ball (sometimes called « ringed » a confusing designation as you will soon note) or looped, and the end of the wire is either tapered or untapered.
The finished eye is either straight, or is turned up or turned down.
On a very few hook models the eye is turned 90 degrees to a position in the same plane as that of the hook bend.
This style eye is also termed » ringed. »
ŒIL / ŒILLET
Représente la partie haute de la hampe de l’ hameçon.
Celle-ci forme une sorte de boucle que l’on appelle ŒIL ou ŒILLET.
Tous les hameçons ne sont pas équipé d’un œil, certains on une palette.
Classe : Poissons
Ordre : Cypriniformes
Famille : Cyprinidés
Genre et Espéce : Cyprinus Carpio (Linnaeus, 1758)
(Cyprinus carpio)
Description :
La Carpe peut dépasser 1m de long et peser plus de 30 kg (record : 37kg).
Comparée aux autres Cyprinidés la Carpe a une nageoire dorsale relativement longue.
Celle-ci compte de 17 à 22 rayons mous.
Le premier rayon est épais et dentelé, il forme la « scie dorsale ».
Le premier rayon de la nageoire anale est également en forme de scie.
La carpe est un poisson fouisseur.
Elle possède 4 barbillons : 2 longs et 2 courts.
La bouche est ronde, munie de lèvres épaisses.
La Carpe est dotée de 5 puissantes dents pharyngiennes.
La forme de la Carpe est variable : certaines sont allongées,
d’autres plutôt rondes et trapues avec parfois même une bosse derrière la tête.
La coloration est aussi très différente d’un spécimen à l’autre.
Le dos est en général brun-vert, les flancs vont du vert-jaune au bronze doré, le ventre est blanc-jaunâtre.
Les nageoires sont brunes ou grises, parfois légèrement rougeâtres.
Il existe différentes variétés de Carpes :
– La Carpe Commune
au corps entièrement couvert d’écailles (30 à 40 le long de la ligne latérale).
– La Carpe Miroir
qui n’a que quelques grosses écailles réparties inégalement sur le dos,
les flancs et la base des nageoires.
– La Carpe Cuir
dont le corps est totalement dépourvu d’écailles
hormis parfois une rangée dorsale.
– La Carpe Koï
aux couleurs vives qui est élevée au Japon
comme poisson d’ornement pour les bassins de jardins.
Habitat : Elle vit dans les eaux calmes, étangs, rivières ou lacs.
Elle apprécie les eaux ensoleillées à fond sablo-vaseux, riches en herbes aquatiques et obstacles naturels (troncs immergés, rochers…).
La Carpe est présente dans toute la France à l’exception des zones de montagnes.
Origine : La Carpe est originaire d’Asie mineure.
Elle a été introduite en France vraisemblablement par les Romains lors de l’occupation de la Gaule.
Sa pisciculture intensive par les moines au moyen âge a contribué à son extension et à la sélection de variétés destinées à l’alimentation.
Très résistante, la Carpe a été introduite dans de nombreuses régions du globe.
Alimentation : La Carpe est omnivore.
Son menu est constitué de : larves d’insectes, gammares et autres crustacés, vers, escargots, végétaux et parfois même petits poissons.
Les grosses Carpes recherchent activement les écrevisses et les moules d’eau douce, dont elles brisent la coquille à l’aide de leurs puissantes dents
pharyngiennes.
Reproduction :
Le frai a lieu de mai à juin, en eau peu profonde, à une température de 18-20°C.
Les œufs adhésifs sont pondus sur les feuilles des végétaux aquatiques.
Une femelle pond environ 100 000 œufs par kg de son poids.
L’éclosion a lieu au bout de 2 à 8 jours. Les alevins restent d’abord fixés et vivent sur les réserves du sac vitellin puis, au bout de quelques jours, ils nagent librement et se nourrissent de zooplancton.
La maturité sexuelle est atteinte vers l’âge de 3 ou 4 ans.
La Carpe s’hybride avec le Carassin (Carassius carassius ) et le poisson rouge (Carassius auratus).
Longévité :
La longévité des Carpes dépasse rarement 20 ans.
Les Carpes centenaires sont une légende qui semble être fondée sur la taille et la robustesse de ces poissons.
Comportement :
Les Carpes sont des poissons méfiants.
Elles vivent en bancs. Les grosses carpes vivent solitaires ou en groupes de quelques individus de taille semblable.
Elles préfèrent les zones calmes, riches en abris.
Les bancs effectuent des parcours précis entre les zones de repos et les zones d’alimentation.
Leurs trajets sont jalonnés de marsouinages et de sauts dont on ignore la fonction (peut-être pour se nettoyer les branchies, lorsque qu’elles aspirent le substrat pour trier les particules alimentaires).
En été, par grosse chaleur, l’activité des Carpes est surtout nocturne.
En hiver, elles passent en vie ralentie et s’enfouissent dans la vase.
Elles ne sortent de leur torpeur que de temps en temps pour s’alimenter un peu.
Cependant, leur métabolisme étant ralenti leur alimentation est très réduite.
MATÉRIEL TYPE
· Canne carbone 12 ou 13 pieds 3,5 lbs en deux brins anneaux SIC.
· Moulinet type débrayable ou non, grosse capacité (300 m de 35/100) à frein puissant et progressif.
·
30 centièmes (6 à 7 kilos de résistance) vert, marron ou noir suivant le lieu de pêche.
· Épuisette avec un filet profond à large ouverture, pourvue d’un long manche (environ 2 mètres) pour faciliter la capture.
· fort de fer à œillet (plus sûr qu’un hameçon à palette pour nouer votre bas de ligne).
· spéciale carpe.
· Détecteur de touche 100% étanche, éventuellement pourvu d’un système d’émission vers un récepteur sans fil quand l’abri (biwy) ou le pêcheur est trop loin des cannes.
· Repose cannes (ROD-POD) stable et léger pouvant accueillir jusqu’à quatre cannes.
· Tapis dit de « réception » large et matelassé pour poser vos prises et éviter de blesser le poisson.
· Parapluie 3 mètres ou tente (biwy) 1 ou 2 places à forte armature pour affronter les intempéries.
· Bouillettes de 18 à 24 mm de diamètre parfums fruités et carnés.
· Graines type
ou noix tigrées (très riche en sucre).
N B : la longueur d’une canne à carpe se mesure en pied et sa puissance en livre anglaise. Le nombre de livres indique le poids nécessaire pour faire fléchir le scion d’un angle de 90° par rapport au talon (manche). Il est donc l’indice de puissance de la canne.
—————————————————————-
Le « montage cheveu » : Sans aucun doute le montage moderne par excellence.!
Pour une plus grande discrétion du montage, on place l’appât sur un court brin de fil ou de tresse attaché à l’hameçon et non pas sur l’hameçon directement.
La pêche de la carpe à la bouillette s’effectue au posé, généralement avec plusieurs cannes, et le plus souvent entre copains pêcheurs. C’est une pêche qui demande beaucoup de technique et de patience. Il n’est pas rare de voir des carpistes camper plusieurs jours au bord du plan d’eau, dans l’attente de LA grosse carpe.
La difficulté de cette pêche est d’autant plus augmentée que la plupart des grosses carpes ont déjà été prises plusieurs fois, et sont donc méfiantes. Les carpistes ont en effet pour règle d’or de pratiquer le no-kill et de relâcher les poissons après pesée et photo.
Les bouillettes sont l’amorce numéro un pour la pêche de la carpe, grands barbeaux, poisson-chat et même les grosses brèmes et tanches.
Elles sont l’amorce parfaite à employer si vous voulez battre des records.
Qu’est-ce qu’une Bouillette.?
Les bouillettes (en anglais = boilies ) sont des appâts en forme de billes de différents diamètres utilisés pour la pêche de la carpe ( mais aussi pour tout autre gros poissons tels que les barbeaux, Grosses Brèmes et Tanches ainsi que les poissons-chat ). L’avantage est que la bouillette attire principalement les carpes, alors que les autres appâts, maïs, chènevis, sont beaucoup moins sélectifs et risquent d’attirer gardons et autres poissons non désirés.
Il existe des bouillettes toutes faites dans le commerce, un vaste choix à base carnée, fruitée (oui, il y a des bouillettes à la banane !), crémeuse, épicée ou sucrée.
Le carpiste a un vaste choix de bouillettes selon les goûts des carpes recherchées (et aussi, il faut bien le dire, selon ses propres goûts).
Le problème est que l’on doit beaucoup amorcer pour la pêche de la carpe, et que cela revient vite très cher.
Aussi dans un souci d’économie, on peut réaliser des bouillettes soi-même.
Certains utilisent même des aliments secs pour chien, beaucoup moins chers : les fameuses bouillettes au Frolic.
Il s’agit soit des croquettes telles que vendues dans le commerce, et présentées sur un montage cheveu, soit d’une préparation à base de Frolic moulu.
————————-
La meilleure manière de s’assurer que vous alimentez un coup avec quelques bouillettes… utiliser un fil
comme sur les photos ci-dessous. Le fil PVA se dissout dans l’eau, laissant les bouillettes libres juste à côté de votre hameçon.
Filetez simplement quelques bouillettes, faites les glisser sur une aiguille à brocher et ensuite sur le fil PVA … Fixer le montage sur votre hameçon et pêchez.!
Le fil PVA va vite disparaitre dans l’eau, laissant un amorçage de bouillettes très proche de votre hameçon.!
Une astuce qui vous ferra prendre encore plus de poissons… Parfait !
Une nouvelle Race de pêcheurs de l’extrême.
En effet, cette rubrique n’est pas seulement destinée aux Carpistes tels qu’on les connait depuis bien des années…
mais aux nouveaux Carpistes au coup.!
Une nouvelle façon de pêcher la Carpe qui nous vient tout droit de l’Angleterre.
Les Anglais avaient déjà inventé les techniques de pêches au moulinet… les voici qui recommencent.!
Cette fois, c’est bel et bien de pêche au coup dont il s’agit.! … » Ils sont Fous ces Anglois.! »
Un montage à essayer.!!!! pour multiplier vos prises… ça marche.!
Classe : Poissons
Ordre : Siluriformes
Famille : Siluridae
Genre et Espéce : Silure Glane
(Silurus)
DESCRIPTIF :
L’un des plus grands phénomènes écologiques et halieutiques
de ces dernières années est incontestablement l’arrivée du silure dans nos eaux.
Dans les années 70, la présence des premiers silures a été constatée dans la Seille (71)
puis dans la Saône, la Loire et la Seine,
avant de s’étendre aujourd’hui à toutes les grandes rivières françaises.
Les premières captures à la ligne de ces géants d’eau douce ont fait naître le mythe de dévoreurs d’enfants
et d’animaux domestiques, les rendant aussi impopulaires que fascinants.
On peut aujourd’hui démentir cette légende,
et de par son comportement alimentaire carnassier essentiellement composé d’autres poissons,
classer le silure parmi les poissons qui jouent un rôle essentiel de « régulateurs piscicoles »
des grands lacs ou fleuves de France.
Poisson lucifuge (qui fuit la lumière), il fréquente les fosses profondes
ainsi que les zones ombragées et encombrées.
Son activité de chasseur se déclare principalement à l’aube, au crépuscule et la nuit.
La pêche du silure connaît un véritable engouement
et pour bon nombre de pêcheurs, il est le poisson record par excellence.
Plus gros sédentaire d’eau douce, le silure nous vient d’Europe Centrale
et peut mesurer dans son bassin d’origine jusqu’à 5 mètres et atteindre 300 kg !
Les records français actuels flirtent avec les 100 kg pour 2,60 m
au lac de St CASSIEN dans le Var,
et 2,53 m dans le petit Rhône en Camargue.
Compte tenu de ses mensurations pour le moins imposantes,
c’est un adversaire de taille face auquel vous devez être « armé ».
Le choix du matériel est déterminant pour espérer un jour l’affronter
et vous l’aurez compris, la finesse n’est pas le premier critère de sélection !
Pendant le combat, posséder une embarcation est un atout majeur.
Elle vous permet de mieux travailler le poisson
qui souvent vous traque pendant plusieurs centaines de mètres
et facilite la prospection des postes.
La meilleure saison pour la pêche du silure commence en avril
et se termine en octobre, entrecoupée d’une période de fraie en juin.
Xavier Vella en action – Silure 2.06m.!
Situation géographique
Aujourd’hui, le silure a colonisé la quasi-totalité des fleuves et autres grandes rivières françaises.
Les pêcheurs témoignent de captures très nombreuses dans la Saône, la Seille, la Loire, le Rhône, la Seine et leurs principaux affluents.
Il est aussi présent dans le Tarn, la Dordogne, la Garonne, ainsi que dans des rivières à gabarit plus petit.
On note une présence en étangs et en lacs aux quatre coins de l’hexagone, suite notamment à des empoissonnements plus ou moins sauvages et à une faculté d’adaptation importante de ce poisson, qui a trouvé sur le territoire français un réseau hydrographique riche rivière de secondes catégories.
Habitudes alimentaires
L’essentiel de la manne alimentaire du silure vient des hauts fonds herbeux et autres bordures car il y trouve des concentrations de poissons fourrages, parfois leurs alevins ainsi que les écrevisses.
Les études d’estomacs menées par Jean Claude Tanzilli montrent une consommation de cormoran, ragondin, poule d’eau, canard, ce qui fait la preuve aveuglante de son habileté a chasser en surface.
Contre exemple : on constate aussi la présence de proies démontrant une alimentation sur la plancher subaquatique
(anodonte, dreissène, etc).
En un mot, le silure est un chasseur hyper opportuniste qui se fixe sur la nourriture disponible du moment.
D’un secteur à l’autre de rivière, les poissons n’ont pas forcément les mêmes contenus d’estomacs.
Les plus mal loti en terme de territoire migrent probablement vers de meilleurs secteurs.
Ce sont des notions importantes pour comprendre ce poisson.
Il est finalement chez lui dans toutes les strates d’eau, qu’il soit plaqué dans la fosse de 25 mètres ou maraudant activement en extrême surface. Tenue saisonnière du poisson
Durant leur période de léthargie les silures sont regroupés sur le fond de la rivière, dans les fosses les plus profondes (10m à 24m) où l’eau est la plus chaude.
Une migration de pré-frai a lieu à partir de ces aires d’hivernage
quand la température de l’eau atteint 8 à 10°C, fin Mars début Avril.
Plus tard, dans une eau à plus de 20 degrés, les silures sont bien
dispatchés sur toute la rivière, et l’on trouve donc de moins en moins de rassemblements.
Le choix de la technique de pêche devient important…
Complément d’informations sur l’article de Romaric
DIFFÉRENTES TECHNIQUES :
1. LA PÊCHE AU POSE
Qu’elle se pratique au bouchon fixe, coulissant, ou avec en plombée posée sur le fond, l’emploi d’appâts naturels se révèle être extrêmement efficace. Méfiant, le silure « s’éduque » rapidement aux différentes techniques et comme souvent, il faut soigner ses montages et faire preuve d’imagination.
Si les petits appâts tels que les vers, écrevisses, anodontes, lanières d’encorné etc., sont productifs toutes l’année, les vifs permettent souvent de capturer les plus gros spécimen. Aussi, n’hésitez pas à employer des carpeaux, tanches ou anguille de 300 g à 500 g voir plus !
Fait surprenant pour un poisson de fond, les touches ont le plus souvent lieu entre deux eaux
et parfois même en surface.
Face à ce rude combattant, choisissez une canne robuste, de 3 m pour pêcher en bateau et de 4,50 m du bord, d’une puissance de 150 à 300 g. Éventuellement plus puissante pour l’emploi de très gros vifs. Bien qu’en action de pêche, votre canne soit posée, moins elle sera lourde, plus elle sera agréable en combat.
Un moulinet à tambour tournant ou fixe, de type lancer mi-lourd doit être impérativement
doté d’un axe de gros diamètre et d’un pick-up très rigide.
Le meilleur choix est un moulinet ayant la force d’un treuil et la douceur d’une montre Suisse !
Si la tresse de 35 à 45/100 est couramment utilisée pour la pêche au posé, un nylon de 40 à 60/100 sera plus efficace sur des silures éduqués.
En effet, la tresse dépourvue d’élasticité, conduit beaucoup plus les vibrations générées par le courant notamment qui alerte les silures de votre présence et les dissuadent de mordre.!
2. LA PECHE AU LANCER
Popularisée par Jean-claude TANZILI, la pêche au lancer reste aujourd’hui encore, moins pratiquée que la pêche au posé.
Pourtant cette technique au poisson mort manié, cuiller ou leurre souple procure des sensations inégalables.
Pour ajouter au côté sportif, le principe est de capturer des poissons record sur du matériel léger (mais solide).
L’action de pêche s’apparente à celle du brochet.
Le leurre est travaillé lentement au ras du fond, en remontant vers la surface.
D’excellents résultats ont également été obtenus en lançant vers l’amont et en récupérant votre leurre sans l’animer.
Sur des secteurs sur pêchés, opérez d’abord en surface puis de plus en plus profondément.
De nombreuses expériences de pêcheurs démontrent
que le contact du fil avec les poissons
les fait fuir du coup.
Preuve est faite que l’on peut être imposant de gabarit et sensible de cœur !
Pour le mort-manié, une monture
type DRACHKO n°3 ou 4.
munie de triples renforcés et plombée entre 10 et 20 g
convient parfaitement pour escher
des poissons de 15 à 20 cm.
Les leurres souples, modèles « virgules » ou « shad » sur une monture type DRACHKO LS
ou sur une tête plombée de 10 à 20 grammes, sont très efficaces et particulièrement en eau froide.
Si les cuillers tournantes sont peu productives ;
les cuillers ondulantes de 40 à 100 g sont en revanche très prenantes.
Là encore, les hameçons triples et anneaux brisés doivent être renforcés
sous peine de s’ouvrir sous la traction.
A noter que l’utilisation de poissons nageurs de grandes tailles,
supérieures à 14 cm, donnent d’excellents résultats en été.
Préférez une canne d’action de pointe, robuste et légère de 3 à 3,50 m équipée d’anneaux Sic.
Sa puissance, comprise entre 80 et 150 g vous permettra de pêcher avec tous types de leurres.
Equipez-la d’un moulinet à tambour fixe de type lancer mi-lourd à roulements à billes,
avec 150 m de nylon fluo 50/100 ou mieux, d’une tresse de 30 à 40/100.
3. LA PECHE AU CLONCK
Cette pêche ancestrale des pays de l’Est a été révélée
aux pêcheurs français notamment par le guide de pêche chalonnais Fabien MONTVOISIN.
Accueillie comme une petite révolution, la pêche au clonck a connue de très grandes heures de gloires.
Elle tire son nom du bruit sourd émit par un engin de bois qui vient frapper la surface sous l’action du pêcheur. Ce « clonck » accompagné de vibrations se propage
sur plusieurs centaines de mètres et réveille l’instinct chasseur du silure.
Même si certains poissons en secteurs très pêchés ont rapidement assimilé le bruit au danger
rendant le clonck répulsif, cette technique permet encore des prises régulières dans de nombreux cours d’eau.
La technique consiste à pêcher depuis une embarcation en dérive au dessus des fosses.
D’une main, le pêcheur tient la ligne qui présente au dessus du fond ou entre deux eaux,
un bouquet de vers. De l’autre main, le clonck est animé à intervalles réguliers
par des séries de 4 à 10 coups entrecoupés de pauses.
Parfois l’excitation des poissons est telle qu’ils viennent se saisir de votre appât jusqu’à la surface.
Même si le matériel identique à celui utilisé pour pêcher au posé convient parfaitement,
une canne fil intérieur évitera le bouclage de votre tresse autour de l’anneau de tête
lorsque celle-ci est posée sur le bateau. Un accident est si vite arrivé !
Enfin, l’usage d’une tresse de 35 à 50/100 est idéale.
Nous ne saurions trop vous recommander de ne pas utiliser un clonck
à proximité d’autres pêcheurs pratiquant une autre pêche ou proche d’habitations.
En effet, les nuisances répétées ont conduit l’interdiction de son usage
dans les départements de Saône-et-Loire et d’Ain.
Les gros vers marchent bien tout au long de l’année,
et c’est une pêche qui ne pose pas de problème de stockage d’esches.
Utilisez les gros vers de rosée, ceux qui sortent après les orages
ou pendant le nuit sur les pelouse, allées de jardin et autre terrain de foot…
Vous pouvez aussi vous munir d’une bêche, et après un orage,
plantez la dans le sol sur toute sa longueur (celle de la bêche, pas le manche…)
et secouez vigoureusement le manche dans tous les sens…
Vous devriez normalement voir sortir les gros vers près de vous
(ils prennent les vibrations émises pour une taupe, et donc cherche à la fuir en sortant).
Le but est de pêcher à fond, mais en décollant les vers du fond,
de manière à ce qu’ils évoluent à une distance comprise entre 50 cm et 1m du fond.
En effet, lorsqu’il chasse, le silure se décolle du fond, et peut venir jusqu’en surface…
De plus, en décollant vos vers du fond, vous vous accrochez moins, vos vers sont plus visibles,
et il nous est ainsi possible d’exciter le poisson.
Sur votre corps de ligne, mettre un classique anti-emmêleur à carpe
(40 cm de longueur pour ceux que j’utilise) équipé d’un petit émerillon
qui vous permettra de changer le grammage de votre plomb en fonction de votre lieu de pêche.
Relier le corps de ligne à un émerillon solide car durant la lutte, il sera soumis à rude épreuve…
Mettre une petite perle pour protéger le nœud.
Jusque là, rien d’anormal…
Maintenant attaquons le bas de ligne.
Sa taille variera en fonction du courant : plus le courant sera fort, et plus le bas de ligne sera long…
en gros, cela varie (dans mes lieux de pêche) de 1m50 à 2m.
Je le conçoit en général avec la même tresse que celle du corps de lignes,
ou alors avec une tresse très légèrement inférieur (mais pas trop 30/100 en corps, 25/100 bas de ligne).
Insérez sur le bas de ligne un « stop fil »,
puis un gros « Bulle D’eau » rouge rond et enfin un nouveau « stop fil ».
Nota : je dis un « Bulle D’eau » rouge, c’est surtout pour l’effet visuel…
et rond tout simplement parce qu’il remue plus dans l’eau qu’un « Bulle D’eau » allongé.
Petite astuce :
Insérez dans votre « Bulle D’eau »
une dizaine de petites chevrotines de plomb,
mais pas d’eau !
Le silure étant attirer par le bruit et les vibrations…
ça aide !
Vous voici donc avec, dans l’ordre :
Votre boucle pour raccorder le bas de ligne à l’émerillon,
un « stop fil », une « Bulle D’eau » coulissant, un autre « stop fil ».
Il ne manque plus que l’hameçon.
Un bon 5/0 à œillet fera l’affaire.
Nota : la taille des hameçons peut varier suivant le fabricant…
un 2/0 à 3/0 de chez MFT®
Petite astuce :
Avant de monter votre hameçon, insérez un stop ligne et une perle juste au dessus.
Pourquoi ?
Quand vous enfilez vos vers, la perle empêchera les vers de trop remontez sur votre ligne,
vous permettant ainsi de régler le « pendant » de vos vers sur l’hameçon.
Voilà, le montage est fini.
Ne reste plus qu’à mettre le plomb sur l’anti-emmêleur.
En général, au vers, 80 à 120 grammes suffisent suivant le courant.
Concernant les vers, utilisez de très gros vers, et mettez
–en un minimum de 5 ou6.
N’ayez pas peur en voyant la bouchée que ça fait, le silure possède une très grande bouche !
Petite astuce :
Avant de monter votre hameçon, insérez un stop ligne et une perle juste au dessus.
Pourquoi ?
Quand vous enfilez vos vers, la perle empêchera les vers de trop remontez sur votre ligne,
vous permettant ainsi de régler le « pendant » de vos vers sur l’hameçon.
Voilà, le montage est fini.
Ne reste plus qu’à mettre le plomb sur l’anti-emmêleur.
En général, au vers, 80 à 120 grammes suffisent suivant le courant.
Concernant les vers, utilisez de très gros vers, et mettez
–en un minimum de 5 ou6.
N’ayez pas peur en voyant la bouchée que ça fait, le silure possède une très grande bouche !
Petite astuce :
Il arrive parfois d‘accrocher au « Bulle D’eau » des brins de grosse laine rouges et blancs
d’une vingtaine de centimètres. 15 à 20 brins suffisent.Pourquoi ?
Dans un premier temps cela permet d’accroître l’effet visuel du montage,
et surtout, je trempe mes brins de laine dans des attractifs au goût poisson
ou crabe, histoire de renforcer l’impact olfactif du montage.
Placez, pour le début, votre « Bulle D’eau » à 40 ou 50cm de votre hameçon.
Du « Bulle D’eau » à l’émerillon de raccord au corps de ligne, laissez environs 1m à 1m20.
Ceci est une moyenne là ou je pêche.
A vous d’adapter en fonction du courant et de votre poste.
MATÉRIEL TYPE
1. LES CANNES
AU POSE et AU CLONCK
Canne à emmanchement, en fibre phénolique ou carbone,
d’une longueur de 3 mètres en bateau et 4,50 du bord,
équipée d’anneaux Sic pour pêcher en tresse.
Puissance requise : 150 300 g.
A LANCER
Canne à emmanchement de 3 à 3,50 m,
en carbone équipée d’anneaux Sic pour pêcher en tresse,
à action de pointe et d’une puissance de 80 à 150 g.
A » Jigger »
Canne monobloc de 1.65 à 1.8m,
en carbone équipée d’anneaux Sic pour pêcher en tresse,
à action de pointe et d’une puissance jusqu’à 300g – 30/60lbs.
2. LES MOULINETS
De type mi-lourd, à tambour fixe (éventuellement tournant pour pêcher au posé du bord)
d’une contenance de 200 m de nylon 45 ou 50/100.
Equipés de plusieurs roulements à billes, leur axe doit être renforcé.
Pour l’usage de tresse, un bobinage croisé par système de double oscillation est recommandé,
de même qu’une bobine et galet métal.
3. LES NYLONS et TRESSES
NYLONS
40 à 45/100 fluo pour le lancer.
45 à 50/100 pour le clonck.
40 à 60/100 pour pêche au posé.
TRESSES
30 à 40/100 pour le lancer.
35 à 45/100 pour le posé.
35 à 50/100 pour le clonck.
4. LES LEURRES
Monture type DRACHKO n°3 ou 4 pour poisson-mort de 20 cm,
plombée de 10 à 20 g, équipée d’hameçons triples renforcés.
Leurres souples de type « virgule » ou « shad » sur tête plombée
ou monture spéciale leurres souples, de 10 à 20 g.
Cuillers ondulantes de 40 à 100 g avec triples
et anneaux brisés renforcés.
Poissons-nageurs supérieurs à 14 cm.
La soudaine apparition du sandre à la fin des années 60,
suivie par la mise au point de techniques et matériels spécifiques,
a entraîné un extraordinaire développement de la pêche des carnassiers en France.
Même si les tableaux faciles appartiennent aujourd’hui au passé, l’arrivée récente du silure (voire rubrique SILURE), le retour en force du black-bass et la stabilisation des populations de sandres et brochets offrent des possibilités de captures aussi diverses que variées.
Sans oublier la perche qui est également très présente.
Cette relative « opulence » ne doit pourtant pas faire oublier qu’il est du devoir de chaque pêcheur de préserver l’avenir de la pêche des carnassiers par un prélèvement raisonnable, certains l’ayant compris pratiquent déjà le NO-KILL (remise à l’eau du poisson), à l’exception des cours d’eau de première catégorie où la relâche des carnassiers, déclarés nuisibles envers les salmonidés notamment, est formellement interdite par la loi.
Tous ces poissons préfèrent généralement les cours d’eau assez profonds et les grandes fosses de barrages.
Sédentaires, ils opèrent souvent depuis un poste fixe d’affût, le long d’arbres morts ou rochers immergés.
Contrairement aux autres carnassiers qui affectionnent la vie communautaire et attaquent en banc, les gros brochets sont plus solitaires et n’hésitent pas à attaquer et manger un congénère gênant.
Couramment pratiquée du bord, au posé ou au manié, la pêche peut aussi s’effectuer en bateau pour prospecter de plus grandes zones de pêche et accéder à des postes difficilement praticables depuis la berge.
Le comportement alimentaire carnassier de ces poissons très agressifs les pousse d’instinct à se nourrir d’autres poissons.
A moindre effort, ils préfèrent chasser en priorité des poissons malades ou blessés, assainissant et régulant ainsi l’écosystème.
Ils leur arrivent aussi d’attaquer pour défendre leur territoire.
Les techniques de pêche s’inspirent largement de ce comportement en proposant soit des appâts (poissons morts ou vifs) posés sur le fond, soit des leurres ou des poissons animés (maniés) pour déclencher un réflexe d’agressivité.
L’attaque est souvent brutale et puissante, et le combat passionnant !
Les périodes les plus propices se situent en début du printemps ou de la fin de l’automne jusqu’à l’hiver.
C’est en effet quand le poisson blanc se fait plus rare qu’il faut sortir vos cannes,
notamment le soir ou tôt le matin.
Classe : Poissons
Ordre : Esociformes
Famille : Esocidae
Genre et Espéce : Esox
(Esox Lucius)
Description :
Le brochet est présent dans presque toutes les eaux douces françaises et parfois dans les eaux légèrement saumâtres.
Son aire de dispersion naturelle s’étend à toute l’Europe.
Le corps du brochet est allongé en forme de fuseau.
Sa perfection hydrodynamique et la position rejetée en arrière de la dorsale et de l’anale, à la façon d’un empennage de flèche, révèlent l’aptitude du poisson aux attaques fulgurantes.
La tête se termine par un museau aplati évoquant un bec de canard.
La mâchoire inférieure est prognathe, la bouche largement fendue, armée de 700 dents implantées sur les mâchoires, la voûte et le plancher de la gueule.
La tête est semée de 37 pores sensitifs de même nature et ayant la même fonction que la ligne latérale.
Les yeux, situés vers le sommet du crâne, permettent l’observation vers le haut.
On trouve des brochets de forme courte (petite tête, corps massif et court), qui caractérise en général les poissons des eaux calmes et riches en nourriture, et les brochets de forme longue (tête grosse, corps allongé et nerveux), typique des poissons de pleine eau courante.
Reproduction :
La reproduction des brochets s’effectue lorsque la température de l’eau se situe entre 9 et 11°C.
Mâles et femelles convergent vers les lieux de frai.
Les géniteurs remontent jusque dans les fossés remplis d’eau, ou recherchent les parties les moins profondes d’une pièce d’eau.
Les femelles, selon leur poids, peuvent pondre jusqu’à plusieurs centaines de millier d’œufs jaunes orangés, de 1 mm de diamètre qu’elles déposent à faible profondeur, parmi les joncs et autres plantes aquatiques.
Ces œufs sont fécondés par plusieurs mâles, en général plus petits que la femelle.
L’éclosion a lieu dans les 15 à 20 jours qui suivent.
La larve demeure attachée à la végétation en position verticale, vésicule résorbée ; dès qu’il prend une position horizontale, le brocheton se met en quête de proies : zooplancton au début, ensuite petites larves, puis alevins de toutes espèces, y compris les congénères.
Le cannibalisme est un problème en ésociculture.
La croissance du brochet est rapide en milieu favorable, surtout pendant les premières années.
Le jeune brochet se nomme brocheton, carreau, lanceron, sifflet, manche de couteau…
Nourriture :
Le brochet est un poisson carnassier.
Il se trouve placé à l’extrémité d’une chaîne alimentaire biologique, où il joue un double rôle : assurer la continuité de l’espèce et participer à l’équilibre de son biotope.
Un brocheton, dans sa première année, prélève une moyenne de 15 à 17% de son poids sur le zooplancton, et seulement 10 à 12% si sa nourriture se compose exclusivement de petits poissons.
Dans sa deuxième année, il se nourrit de 10% de son poids de larves aquatiques et de 3 à 5% de poissons.
Par la suite, ses périodes d’appétence, pendant lesquelles il peut absorber des proies atteignant le tiers de son propre poids, sont séparées par plusieurs jours d’inappétence.
Dans des conditions moyennes, il faut au brochet 4 à 6 kg de poisson fourrage pour un gain de 1 kg…
Pour bien saisir le mécanisme de la chaîne alimentaire biologique, et voir que le brochet en constitue un maillon indispensable, prenons l’exemple du gardon et de la perche, qui dans les plans d’eau où les trois espèces cohabitent, constituent de 60 à 80% de la nourriture du brochet.
Les données moyennes sont les suivantes :
– brochet : frai en février-mars ; pouvoir de reproduction relativement faible ; cannibalisme ; grand carnassier.
– perche : frai en mars-avril ; fort pouvoir de reproduction ; cannibalisme ; petit carnassier.
– gardon : frai en mai-juin ; très fort pouvoir de reproduction ; non carnassier.
Il apparaît clairement que l’échelonnement des périodes de frai permet aux jeunes brochets de limiter la densité des alevins de perches, dont la sur densité constituerait un danger pour la population en gardons naissant après eux.
Par contre, ces derniers sont eux-mêmes efficacement limités par les perches, sinon, leur excès entraînerait une inéluctable dégradation du biotope dans sa capacité biogénique.
Par ailleurs, on note l’accroissement du pouvoir de reproduction des espèces placées en situation de proie et le cannibalisme qui intervient comme un ultime moyen d’auto limitation, bien qu’il ne soit pas suffisant pour empêcher radicalement un peuplement pléthorique conduisant à un nanisme de l’espèce.
A propos de ce poisson, il convient de s’en tenir à une observation objective et se garder des idées reçues et des interprétations anthropomorphiques et moralistes.
Tout cela étant entendu et admis, comment est-il possible de continuer à voir dans le brochet un ravageur qu’il faut détruire avec acharnement pour qu’il ne fasse pas disparaître les autres espèces,
alors qu’il joue un rôle déterminant dans leur survie ?
Et encore convient-il bien de garder à l’esprit le fait que le brochet est le principal agent de la sélection naturelle, qui permet aux souches spécifiques de demeurer saines et vigoureuses, puisqu’il ne parvient à attraper, la plupart du temps, que les sujets les moins aptes, les poissons malades ou blessés, les parasités, les mal-venus, etc.
Le brochet est affublé de nombreux surnoms : broc, bec, bec-de-canard, gros bec, béquet, brocheton, brochette, brouché, buché, filaton, flute, goulu, grand-bec, grand-gousier, lanceron, lançon, luceau, pognan, pogneau, poignard, sifflet, gobe poisson, fusil, requin de rivière ou d’eau douce.
Classe : Poissons
Ordre : Perciformes
Famille : Percidae
Genre et Espéce : Sander
(Sander)
Description :
Le sandre est originaire d’Europe centrale (bassin du Danube). Sa présence est signalée vers 1923 dans le bassin du Rhin. De là, le sandre serait passé dans le bassin de la Saône, puis le Rhône, et il aurait trouvé un biotope particulièrement favorable dans le delta de ce dernier fleuve. En 1953 fut créée la première société française de pisciculture de sandres, qui est à l’origine du succès de l’acclimatation de ce poisson dans notre pays. Maintenant le sandre est pratiquement présent dans toute la France, sauf dans les eaux où dominent les salmonidés. Les grands lacs de retenue de basse et moyenne altitude sont particulièrement favorables à son développement.
Le sandre est pourvu de deux nageoires dorsales séparées par un court intervalle ; la première a 14 rayons épineux, la seconde débute par un ou deux rayons épineux et comporte 19 à 23 rayons mous. La tête, relativement petite, se termine par une bouche grande et garnie de dents dont 6 particulièrement bien développées (canines). Le corps est allongé pourvu de nombreuses écailles d’aspect rugueux ; la ligne latérale se prolonge sur le début de la nageoire caudale ; le dos est verdâtre, les flancs d’un vert-jaune marqués par 9 à 11 bandes verticales sombres ; le ventre est blanchâtre. Les sujets pêchés pèsent souvent de 1 à 2 kg, mais certains individus atteignent 1 m et 10 kg.
Reproduction :
Le sandre se reproduit, en général, d’avril à juin, lorsque l’eau atteint une température de 12 à 15°C. Il recherche alors les fonds propres (graviers, sable), garnis de végétation courte et assez dure, de fines racines enchevêtrées, de tiges herbacées noyées. En l’absence de ces éléments, il peut frayer sur des cailloutis et même des débris de briques et de tuiles. C’est là, pourvu que le courant soit nul ou faible, que le mâle prépare un nid dans une faible profondeur d’eau. En général il y a un mâle et une femelle par nid, mais selon le rapport des sexes, il peur y avoir un seul mâle pour plusieurs femelles et vice versa. Le mâle garde le nid pendant les premiers jours de l’incubation et peut se montrer très agressif.
La croissance du sandre est rapide : 2 étés, 1 livre ; 3 étés, 3 livres ; 6 étés, 7 à 8 livres. Actuellement, en France, les pêcheurs peuvent capturer couramment des sujets pesant jusqu’à 3 ou 4 kg, moins fréquemment mais non rarement, des sandres de 10 à 12 kg. La capture de spécimens de plus de 15 kg a été enregistrée, en Loire notamment.
Pêche du Doré au Québec…
Classe : Poissons
Ordre :
Famille :
Genre et Espéce :
Description :
La perche était commune en France aussi bien en eau courante que dormante. Si elle est plus rare aujourd’hui, c’est à cause de sa sensibilité aux pollutions. C’est sans conteste un des plus jolis poissons qui soient.
Son corps est ovale, un peu comprimé, recouvert d’écailles cténoïdes rugueuses. Elle est pourvue de deux nageoires dorsales sans intervalle : la première est soutenue par 13 à 15 rayons épineux, la seconde, plus courte et moins haute, comporte 1 rayon épineux et 13 à 15 rayons souples. Son dos gris verdâtre est marqué de 5 à 7 bandes verticales foncées caractéristiques qui lui ont valu le surnom de « zébrée » ; le ventre est gris blanchâtre et les nageoires orangées. Remarquons aussi la tache noire à l’extrémité postérieure de la première dorsale ; les teintes peuvent varier selon les milieux et les individus.
Les perches mesurent de 20 à 30 cm ; les beaux sujets atteignent 50 à 60 cm, mais ils sont plus rares. Dans certains plans d’eau les perches demeurent naines ; le manque de nourriture et la dégradation des biotopes semblent être les principales causes de ce nanisme.
Reproduction :
La reproduction intervient au printemps, généralement en mars-avril lorsque la température de l’eau atteint les 14°C, et chaque femelle pond environ 100 000 œufs par kg de son poids. Les œufs, mesurant de 2 à 2,5 mm de diamètre, sont agglomérés en un cordon accroché aux branchages ou aux racines immergées. Après incubation des œufs, pendant une dizaine de jours, naissent les alevins transparents de 5 mm de long ; ils résorbent leur vésicule vitelline en 10 jours. Dès la naissance, les alevins restent en bancs compacts et exploitent un zooplancton microscopique qui constitue l’essentiel de leur nourriture.
Nourriture :
Perchettes et perches adultes se nourrissent de vers, de mollusques, de crustacés, de larves d’insectes aquatiques, de têtards, de petites grenouilles et enfin d’alevins et de poissonnets. Même dans des conditions normales, leur croissance est lente : perche de 1 an, 8 cm de long ; à 7 ans, 25 cm ; à 8 ans, 28 cm ; la perche parvient ainsi jusqu’à 500 ou 600 g. cependant, pouvant vivre jusqu’à 16 ans environ, elle peut exceptionnellement atteindre 1,5 kg pour 50 cm.
Classe : Poissons
Ordre : Perciformes
Famille : Centrarchidae
Genre et Espéce : Micropterus
(Micropterus salmoides)
Description :
Originaire d’Amérique du Nord, le black-bass à grande bouche est un poisson eurytherme (il s’accommode d’une plage de températures importante).
Il a été introduit en Europe vers 1890.
Il se plait dans les eaux tempérées entre 13 et 25°C au moins six mois par an, claires et propres, des lacs, étangs et parties calmes des cours d’eau.
Il est souvent comparé à la perche. S’il est un poisson de sport, c’est bien celui-là, et les pêcheurs aux leurres regrettent de ne le trouver qu’en certains points du territoire national.
Il existe plusieurs espèces de black-bass mais à notre connaissance seul le black-bass à grande bouche est présent dans les eaux françaises même si régulièrement la présence de black a petite bouche (micropterus dolomieu) semble être signalée par certains pêcheurs.
Son corps est ovale et sa tête représente le tiers de sa longueur, sa mâchoire inférieure proéminente et sa gueule largement fendue lui permettent de s’attaquer à des proies très volumineuses.
Sa nageoire dorsale comprend une partie constituée de rayons épineux (9 a 10 ) pour se protéger des prédateurs et d’une partie se composant de rayons rameux.
Le black-bass a généralement un dos très foncé de couleur vert olive et un ventre de couleur argentée ; ses flancs laissent parfois apparaître une bande de losanges noirs ( à noter que la couleur du black varie beaucoup en fonction du poste dans un même plan d’eau, les poissons pris sous la couverture végétale auront des teintes beaucoup plus foncées que les poissons pris en pleine eau).
Si le biotope s’y prête, et s’il est bien protégé, le black-bass peut avoir une espérance de vie de 10 ans.
Techniques de pêches aux Carnassiers
1. La pêche au posé
C’est incontestablement la technique la plus utilisée.
Elle est en effet simple à mettre en œuvre et nécessite un matériel peu sophistiqué.
De plus, la pêche dite « au posé » donne des résultats constants et permet souvent de déjouer la méfiance des gros poissons.
Le principe est de proposer un appât sur un poste de tenu des carnassiers, qui ne résisteront pas à une proie facile, et d’attendre le moment magique de frénésie alimentaire.
On peut aussi se trouver sur le passage d’un banc de carnassiers en chasse.
Cette pêche se pratique avec ou sans flotteur, du bord comme en barque.
Le grammage du flotteur est directement lié à la taille des esches employées. 4-10 g pour la perche et le sandre, 10- 25 g pour le brochet.
On utilise des esches naturelles vivantes (gardons, ablettes, vairon, goujon, vers…) ou mortes, présentées sur le fond ou légèrement décollées.
Pour la pêche du brochet, pensez à utiliser un bas de ligne en acier, afin d’éviter que ses 700 dents ne coupent votre montage.
Le choix du matériel est directement lié aux poissons recherchés.
Pour des raisons d’efficacité et de plaisir, vous ne pêcherez pas la perche avec le même équipement que pour le silure.
De 3,50 m à 6 m selon que vous cherchiez à atteindre un banc de nénuphars loin de la berge ou un arbre en bordure, préférez une canne télescopique d’une puissance de 50 à 150 g.
Polyvalente, elle est, une fois repliée, d’un faible encombrement.
Vous bénéficierez alors des avantages d’une grande canne sans les inconvénients.
perche et black-bass, 28 à 35/100 pour le brochet)C’est un bon choix.
Le moulinet n’est ici qu’une réserve de fil.
Cette technique ne nécessitant pas de nombreux lancés-ramenés, elle épargne son mécanisme.
Cependant, un modèle équipé d’un frein puissant vous aidera à brider vos prises en pêche d’obstacle notamment.
Sa capacité doit être de 150 à 200 m de nylon (20 à 25/100 pour le sandre, .
La pêche au posé peut aussi être itinérante « à roder » pour prospecter plusieurs postes à différentes heures de la journée.
2. La pêche au lancer
Par opposition à la pêche au posé, c’est l’action de ramener qui fait travailler votre leurre artificiel.
Cette pêche très active vous permet d’explorer de vastes étendues d’eau et d’aller à la rencontre des poissons.
Véritable traque, vous pouvez aussi déclencher une attaque d’un poisson peu mordeur par simple reflex d’agressivité.
L’action de pêche ne consiste cependant pas à ramener mécaniquement un leurre, il convient au contraire de l’animer en variant la vitesse et la hauteur afin de simuler la vie.
Le choix de la canne est déterminant.
Sa longueur et sa puissance sont fonction des leurres utilisés.
De 1,80 m à 3,30 m, d’action semi-parabolique ou de pointe (ferrage plus rapide), les cannes à lancer sont généralement en carbone à emmanchement pour une meilleure action.
Les cannes inférieures à 2,70 sont destinées à la pêche en bateau (moins encombrantes).
Celles dépassant 2,80 m sont généralement utilisées du bord pour gagner en amplitude et atteindre des postes de pêche à grande distance.
On distingue trois grandes familles de cannes pour la pêche au lancer :
– canne à lancer léger, entre 1,80 m et 2,10 pour la pêche des black-bass et des perches.
D’une puissance de 5 à 20 g, on utilise des petits leurres (cuiller tournante n°0 à 2 et des poissons nageurs de 3 à 7 cm).
– canne à lancer mi-lourd, entre 2,40 et 3 m pour le sandre et le brochet. D’une puissance de 10 à 60 g, on utilise des leurres de tailles moyennes (cuiller tournante ou ondulante n°3 à 5 et des poissons nageurs de 9 à 16 cm).
– canne à lancer lourd, entre 2,70 m et 3,30 m pour la traque des gros carnassiers. D’une puissance de 20 à 80 g ou plus, pour contrôler des leurres de grosses tailles qui offrent une grande résistance dans l’eau en action de pêche (cuiller tournante ou ondulante n°6 et plus, poissons nageurs de 18 cm et plus).
Le moulinet est très souvent sollicité et doit être équipé de roulements à billes pour ménager le mécanisme.
De type léger ou mi-lourd, il doit être muni d’un frein puissant et progressif, d’une capacité de 150 m de nylon de 20 à 35/100.
L’utilisation d’un nylon fluo est recommandée pour suivre la progression de votre leurre dans les endroits encombrés.
Vous pouvez pêcher en tresse, mais votre canne doit être équipée d’anneaux Sic (plus résistants à l’abrasion).
N’oubliez pas que l’utilisation de la tresse dépourvue d’élasticité (pour plus de sensations et un ferrage immédiat) demande plus de doigté que celle d’un nylon (élastique donc plus tolérant) lors du contact avec un poisson.
Par ailleurs, sa résistance beaucoup plus grande que celle d’un nylon permet de réduire considérablement le diamètre utilisé pour gagner en discrétion et distance de lancer.
3. La pêche au manié
On entend par pêche au manié, le maniement par bonds successifs d’un leurre souple ou poisson mort dans le but de simuler le comportement d’un poisson vivant.
L’animation gagnera à être lente voir très lente pour tromper les plus gros sujets.
Pour ressentir les touches, la bannière (partie du nylon entre le scion et votre leurre) doit rester parfaitement tendue pour garder le contact ; la majorité des attaques ayant lieu dans la phase descendante de l’animation.
Cette technique est la plus sportive des pêches des carnassiers.
Elle réclame une bonne connaissance des lieux prospectés et une grande sensibilité tactile et visuelle pour percevoir les plus infimes tirées ou déplacements anormaux du fil en surface.
Ces indicateurs traduisent la présence d’un carnassier en train de se saisir de votre leurre.
Ils doivent être sanctionnés par un ferrage rapide et puissant, car le carnassier rejette aussi vite qu’il attaque lorsqu’il découvre le subterfuge.
Parfois difficile à déceler pour un pêcheur inexpérimenté, ces sensations de pêche sont parmi les plus intenses.
La pêche au manié doit beaucoup à Monsieur Albert DRACHKOWITCH.
C’est en 1967 qu’il prit son premier sandre au poisson mort manié.
Il a mis au point une monture spéciale (qui porte son nom) pour fixer sur un poisson mort, deux hameçons triples (un en tête et un en queue).
Cette monture, mondialement connue, à la particularité d’être articulée, et permet un maniement libre de toute contrainte.
Là aussi, le but est de faire vaciller votre leurre de telle façon qu’il imite un poisson blessé en difficulté.
Il devient alors, la proie de prédilection des carnassiers.
Les matériels spécifiques à cette pratique ne souffrent pas la médiocrité.
La canne doit être raide, en carbone, pour transmettre au mieux les contacts et supporter la violence du ferrage.
Destinée à être maniée des heures durant, choisissez-la légère (moins de 200 g).
Sa longueur est généralement comprise entre 2,50m (en bateau) et 3,30 m (pour la pêche du bord en lac ou fleuve profond).
La plus polyvalente est une canne de 2,70m-2,80 m.
La puissance couramment requise est de 10/50 g mais peut aller jusqu’à 80 g si vous utilisez de gros leurres.
La présence d’anneaux Sic est indispensable pour l’utilisation d’une tresse.
Sensations garanties et ferrage « 100 000 volts ».
Un moulinet à tambour fixe de type lancer léger doit parfaitement équilibrer l’ensemble.
Equipé de plusieurs roulements à billes, sa rotation n’en sera que plus douce.
Le frein avant (plus puissant qu’à l’arrière) doit être progressif et offrir un réglage quasi-millimétrique.
L’anti-retour infini vous garantit la possibilité de ferrer immédiatement, dans toutes les phases de rotation du moulinet.
C’est une fois encore, un gage de réactivité.
Le nylon le plus utilisé est le 28/100.
Fluo pour une meilleure visibilité, ne dépassez pas 35/100.
Vous perdriez en sensations et distance de lancer.
Hormis la monture « DRACHKO » spéciale poisson-mort, qui est rappelons-le une arme redoutable, il existe une très grande diversité de leurres souples.
De toutes les tailles et de toutes les couleurs l’imagination des fabricants est sans limite. La forme « virgule » appelée « twist » est très efficace pour le sandre.
Il existe aussi des imitations de poissons « shad » excellentes pour le brochet.
En plastique souple, le leurre est généralement armé sur une « tête plombée ».
Plus de têtes plombées et toutes les infos qui vous aideront à bien le utiliser.!
Il y a une dizaine d’années, bon nombre de pêcheurs se sont rendu compte de l’efficacité des leurres souples pour capturer sandres, silures, perches et brochets en eau profonde, en fleuve et rivière, dans les retenues de barrages ou grands lacs naturels.
Grâce à la mise au point de têtes plombées (notamment les plombs sabot), la pêche dite « à la verticale » est devenue possible.
Les pêcheurs en mer se sont emparés à leur tour de ces techniques pour traquer les bars dans des couches d’eau qui sont inaccessibles avec des leurres durs même très crankbaits ou les longbill minnow.
Le rôle des têtes plombées
Avant toute chose, l’adjonction d’une tête plombée à un leurre souple de type shad ou Fin-S a pour but d’augmenter sa masse.
En effet, les leurres » pies réalisés avec des polymères sont peu denses et par conséquent légers pour être propulsés à distance ou pour atteindre rapidement les profondeurs adéquates puis tenir dans le courant.
Lester un leurre au niveau de sa tête est donc nécessaire pour le rendre opérant.
Si l’unique rôle d’une tête plombée était d’augmenter la masse du leurre, un simple plomb suffirait.
Mais en fait on constate que les fabricants en ont mis au point de formes diverses et variées, si bien qu’il est possible d’animer les leurres souples de différentes manières à former une agrafe.
Les têtes plombées types comportent un hameçon simple qui sert donc de structure.
Ce dernier peut avoir une hampe plus ou moins longue.
Le point commun à tous les hameçons qui équipent ces têtes est que leur hampe (au niveau de l’œillet) est recourbée vers l’intérieur de façon à former un angle droit.
De cette manière le point d’attache (l’œillet) avec la ligne se situe sur le dessus de la tête.
Pour permettre de bien fixer la tête au leurre souple, un cylindre en plomb prolonge la tête sur une partie de la hampe.
Ce cylindre présente généralement des ergots ou des sortes d’anneaux qui sont censés ancrer la tête dans le leurre.
Ces systèmes ne sont pas toujours très efficaces et ils ont tendance à déchirer le leurre.
Pour assurer une bonne fixation, le mieux est d’avoir recours à de la glu.
Il existe cependant d’autres systèmes de fixation.
Par exemple certaines têtes sont munies d’une sorte de tire-bouchon en corde à piano qui se prolonge autour de la hampe de l’hameçon.
On trouve aussi des systèmes d’agrafe que l’on pique dans le leurre pour le bloquer.
En ce qui concerne les formes de plombs, il en existe de différentes sortes.
Certaines n’ont que peu d’influence sur la nage du leurre, tandis que d’autres ont des effets bien plus remarquables.
Tête Articulée.:
La grande particularité des têtes articulées est que l’hameçon qui
y est relié par l’intermédiaire de son œillet est mobile.
Ainsi, le corps du leurre est beaucoup moins rigidifié par la présence de la hampe de l’hameçon.
L’animation est ainsi bien plus expressive et le potentiel vibratoire du leurre souple bien mieux exploité.
Autre avantage, sur certains modèles, vous pouvez changer d’hameçon
très facilement.
Têtes rondes, rugby ou football.:
Les têtes rondes sont les plus classiques et les plus connues car ce sont les premières qui ont été développées.
Elles permettent de lancer le leurre avec précision et l’entraînent rapidement au fond de l’eau.
Elles peuvent s’utiliser pour dandiner sur le fond, mais elles sont également très efficaces pour pêcher en lancer-ramener, en faisant évoluer le leurre entre-deux-eaux.
Les têtes rugby empêchent le leurre de basculer sur le côté lors d’une animation sur le fond.
Cela optimise la présentation et réduit les risques d’accrochage.
Têtes sabots.:
Comme leur nom l’indique, ces têtes sont facilement reconnaissables à leur forme de sabot.
Grâce à ces modèles, on peut pêcher « à gratter », c’est-à-dire en faisant taper la tête sur le fond, puis en la remontant faiblement à une fréquence plus ou moins élevée.
Monté sur un plomb sabot, un leurre stabilisé sur le fond se présente tête en bas, de manière oblique, et il ne risque donc pas de
s’accrocher.
Il imite ainsi un petit poisson en train de fouiller dans le substrat.
Cette présentation est donc très attractive
Têtes imitatives et profilées plates triangulaires.:
Elles ont une forme triangulaire et ressemblent avec plus ou moins de détails à une tête de poisson.
Il existe des têtes plombées imitatives en forme de plomb sabot tandis que d’autres sont assez planantes.
Un leurre équipé de ce genre de tête peut s’animer en dandine ou en lancer-ramener.
Ces têtes sont très peu adaptées pour les pêches sur le fond, puisque, dès qu’elles se posent dessus, le leurre bascule sur le côté et perd donc toute son attractivité.
Têtes spécifiques.:
Les concepteurs de têtes plombées ne manquent pas d’imagination.
Ainsi, on trouve désormais des modèles à bavette, des têtes très allongées, d’autres à la forme très effilée.
Certaines comportent un point de fixation supplémentaire pour ajouter un hameçon triple.
Celles qui connaissent le plus de succès finissent tôt ou tard par être imitées.
C’est le cas de bien des prototypes.
Têtes planantes.:
II s’agit de têtes plombées dont la forme influe sur l’hydrodynamisme du leurre et provoque ainsi des turbulences.
Si on les retourne, on s’aperçoit qu’elles sont légèrement creusées ou qu’elles
présentent une partie aplanie.
En général, ces modèles sont assez légers.
Ainsi lorsqu’on laisse descendre un leurre grâce à l’inertie de
la tête plombée, il a tendance à virevolter dans l’eau, ou à se
comporter comme une feuille qui tombe d’un arbre.
Les têtes planantes peuvent aussi s’utiliser en lancer-ramener.
Montage » Tirette »
C’est une sorte d’hameçon simple avec une chevrotine qui selon le grammage, vous permet de prospecter différentes profondeurs.
Pour choisir vos leurres, pensez également à vous rapprocher de la couleur de la robe du poisson fourrage présent sur votre lieu de pêche.
On peut également rappeler cet adage : « eaux claires, leurres clairs » et inversement.
Texas Rig :
Montage Texan basique dont la balle coulissante laisse une grande liberté
de nage et annule le poids du lest lorsque le poisson se saisit du leurre.
Peu adapté, en revanche, aux postes très encombrés comme les arbres et autres bois morts.
Texas Rig fixe :
Variante dont le lest est bloqué grâce à un stop-float
positionné en amont.
Ce montage permet de prospecter des postes vraiment sales sans accrocher.
Il offre, en plus, un gain de précision lors des lancers et de la pénétration
de l’obstacle.
La pêche à la tirette
Cette technique a été développée par les pêcheurs du bassin de la Saône, lorsque les résultats au mort-manié étaient décevants.
Elle s’applique surtout à la pêche du sandre et consiste à ramener lentement sur le fond, par tirées et pauses successives, un poisson mort ou vif ou un leurre souple.
Le montage, très simple, est constitué d’un lest (olive ou plomb spécial tirette, de 4 à 15 g).
Il est suivit d’un émerillon qui relie votre corps de ligne au bas de ligne.
Celui-ci est équipé d’un hameçon simple et mesure de 30 à 80 cm.
En situation de pêche, le lest vient gratter le fond et soulève des particules qui forment un halo attractif.
Délicate et très tactile, cette pêche nécessite une canne spéciale tirette.
Elle est légère, équipée d’un scion fluo souple pour mieux percevoir les touches, et d’un longueur de 2,70 m à 3 m.
Un moulinet à tambour fixe de taille lancer léger, équipé de roulements à billes, convient parfaitement.
Doté d’un frein progressif et puissant, il doit contenir 150 à 200 m de 20 à 26/100 de nylon.
Quand le poisson est difficile, la tirette fait souvent la différence.
MATÉRIEL TYPE
PECHE AU POSE
– canne télescopique à anneaux, en fibre de verre ou en carbone, de 3,50 m à 4 m,
d’une puissance de 20 à 80 g pour la perche, 60 à 120 g pour le sandre et brochet.
PECHE AU LANCER
– canne à anneaux, légère à emmanchement, en carbone, à action semi-parabolique ou de pointe.
– lancer léger, de 1,80 m à 2,10 m, d’une puissance 5 g à 20 g pour la perche et le black-bass
– lancer mi-lourd, de 2,40 m à 3 m, d’une puissance de 10 à 60 g pour le sandre et brochet.
– lancer lourd, de 2,70 m à 3,30 m , d’une puissance de 20 à 80 g pour le sandre ou le brochet avec de gros leurres.
PECHE AU MANIE
– Canne manié à anneaux Sic pour la tresse, légère en carbone, de 2,50 m en bateau et de 3m à 3,30 m du bord, d’une puissance de 20 g à 80 g.
PECHE A LA TIRETTE
– canne spéciale tirette à anneaux, légère en carbone, équipée d’un scion fluo, de 2,70 m à 3 m, d’une puissance de 10 g à 30g.
– Type lancer léger ou mi-lourd, à roulements à billes, frein avant puissant et progressif, équipé d’un anti-retour infini, et d’une capacité 200 m de 25/100 pour le sandre, la perche et le black-bass, au posé, manié ou tirette ; et de 200 m de 35/100 pour le brochet au posé.
· 20 à 25 /100 : pêche à la tirette et pêche au posé du sandre et de la perche.
· 25 à 30/100 fluo : pêche au lancer et pêche au manié de tous les carnassiers.
· 30 à 35/100 : pêche au posé du brochet.
· Monture type DRACHKO spéciale poisson mort-manié.
· Leurre souple monté sur tête plombée de 5 à 20 g selon la profondeur et la force du courant.
· Cuiller tournante n°0 à n°2 pour la perche et le black-bass, n°3 à n°5 pour le sandre et brochet, n°6 et plus pour les gros brochets.
· Poissons-nageurs, de 3 à 7 cm pour la perche et le black-bass, de 9 à 16 cm pour le sandre et brochet,
et plus de 18 cm pour les gros brochets
Classe : Poissons
Ordre : Salmoniformes
Famille : Salmonidé
Genre et Espéce : Salmo
(Salmo trutta)
Description :
Le terme de truite évoque immanquablement l’image d’un bon repas ou d’une partie de pêche. Effectivement, ce poisson est l’un des plus connus et représente un pôle économique important.La truite, comme le saumon ou le brochet, fait partie de l’ordre des Salmoniformes. Ce sont des poissons à chair grasse et savoureuse très prisés des consommateurs.
La truite a la capacité d’évoluer tant en eau douce qu’en eau salée. Elle partage cette aptitude avec le saumon dont elle est très proche. La truite de mer n’est en fait qu’une forme migratrice de la truite de rivière.
Les différentes espèces de truites:
La truite de mer (Salmo trutta trutta) qui est une migratrice:
Jadis répandue dans les mers du sud de l’Europe, la truite de mer est aujourd’hui
circonscrite aux mers Noires, Caspienne et d’Aral.
La Méditerranée est devenue trop chaude pour elle.
La truite de mer est argentée, ponctuée de noir sur les flancs et le dos.
On la connaît également sous le nom de truite saumonée ou truite argentée.
Cette truite a besoin d’une eau froide et oxygénée pour la reproduction.
Les alevins passent environ un an en eau douce avant de rejoindre la mer
où ils y resteront pendant 5 ans.
Elle retournera ensuite dans sa rivière natale, qu’elle remonte, pour à son tour se reproduire.
Les plus gros spécimens peuvent atteindre une taille de 90 cm et un poids de 10 kg.
Mais, en moyenne, cette truite mesure 30 à 70 centimètres pour 500 grammes à 5 kilos.
En mer, elle se tient près des embouchures et remonte les fleuves généralement
plus haut que le saumon.
Comme lui, elle se nourrit de crustacés et de petits poissons.
La truite de lac ( Salmo trutta lacustris ), Arc en ciel, qui remonte les affluents pour y frayer…
Cette truite est originaire de la côte Pacifique, du nord de l’Asie au Sud de la Californie.
Elle a été massivement implantée sur tous les continents.
Peu sensible à la pollution, elle s’adapte à des eaux supérieures à 20°C.
Elle est très vorace et grossit assez vite pour être rapidement consommable.
Elle a généré des races sédentaires satisfaisantes sur le plan de l’élevage.
C’est cette truite que l’on trouve à l’étal de notre poissonnier.
Elle doit son nom à la bande colorée, allant du bleu au rose-pourpre, qui orne ses flancs.
A l’état sauvage, selon l’endroit où elle vit, elle est migratrice ou sédentaire.
Quand elle vit près de la côte, elle passe une grande partie de son existence
en mer et remonte les cours des fleuves pour frayer, de novembre à mars.
Elle dépose ses œufs sur un lit de graviers près de la source des rivières.
Lors de la remontée des cours d’eau, cette truite cesse de se nourrir.
Elle est alors victime d’artériosclérose, comme son cousin, le saumon du Pacifique.
Mais contrairement à ce dernier, la truite arc-en-ciel n’en meure pas.
En effet, dès qu’elle retourne en mer, après le frai, elle guérit de cette maladie
caractérisée par un durcissement des artères.
On a introduit cette truite en Europe dès 1880.
Les poissons proviennent des Etats-Unis ou du Canada,
mais il est rare qu’ils se reproduisent en Europe.
Au centre d’aquaculture de Roscoff, en Bretagne, elle est habituée à l’eau de mer
et croit plus vite que celle que l’on élève en eau douce.
Plus robuste que la truite de rivière, elle grandit vite.
En deux étés, elle pèse 200 grammes et mesure 25 cm.
Elle atteindra 70 cm de long à l’âge adulte.
D’importantes populations de truites arc-en-ciel sont lâchées en rivière
peu avant l’ouverture de la pêche.
La truite de rivière (Salmo trutta fario) généralement sédentaire:
La truite commune est le poisson roi de nos rivières.
On la reconnaît facilement à son corps élancé
et ses flancs constellés de points noirs et rouges.
Elle aime les eaux froides, agitées et bien oxygénées.
Elle accepte cependant les eaux plus calmes à condition
qu’elles ne soient pas trop polluées et que leur température n’excède pas 18°C.
Poisson carnassier, la truite a un régime alimentaire très varié :
vers, mollusques, insectes, larves, crustacés et petits poissons.
A la belle saison, la truite se poste près de la surface
pour attendre les éphémères qui dérivent au fil du courant.
Elle guette également celles qui, fraîchement écloses,
s’apprêtent à quitter par milliers le milieu aquatique.
Pour surprendre les vairons, elle s’embusque entre deux eaux,
à des postes de chasse précis, situés tout près de son repaire.
En règle générale, la plus grosse truite s’attribue le repaire le plus sûr
et le poste le plus favorable.
Le meilleur habitat pour cette truite est une rivière qui propose de nombreux herbiers
afin qu’elle y trouve refuge.
Le meilleur repaire ou poste se situe dans les rivières
où les racines s’enchevêtrent et où de gros blocs de pierre dérivent le courant.
Territoriale, elle est souvent prête à défendre son domaine.
A l’approche de l’hiver, les truites remontent les rivières, parfois sur plusieurs kilomètres.
Ayant trouvé l’endroit favorable pour déposer leurs œufs,
elles creusent les graviers en agitant leur nageoire caudale.
Pendant ce temps, les mâles veillent, agressifs,
prêts à se précipiter sur tout ce qui peut représenter un danger.
Le mâle fertilise les œufs au fur et à mesure que les femelles les pondent.
Après la fécondation, la ponte est recouverte de graviers, puis abandonnée.
Un an plus tard, les truitelles mesurent 12 cm.
Adulte, elle mesurera jusqu’à 80 cm pour un poids qui peut atteindre 8 kg.
La moyenne cependant se situe à environ 500 grammes.
La pêche, la pollution et les prédateurs font que,
sur une ponte de 800 œufs, un seul couple de truites adultes subsistera trois ans plus tard.
En automne, suite aux fréquents changements climatiques,
la truite arc-en-ciel change de poste mais demeure toujours très active !
Malgré les mauvaises conditions météo, pluie, vent…
qui caractérisent la période automnale, les réservoirs
et les plans d’eau peuplés de truites arc-en-ciel, connaissent un regain d’activité.
En effet, ces salmonidés retrouvent des conditions de vie
beaucoup plus favorables à leur espèces que durant la belle saison :
la température de l’eau plus fraîche,
le taux d’oxygène dissous plus élevé dû au brassage des couches supérieures grâce au vent…
Les bons postes
Plus la saison avance, plus l’arc-en-ciel se dirige vers les zones profondes. La température de l’eau y est clémente et de plus, c’est au fond qu’à cette époque de l’année elle trouve sa nourriture.
Il s’agit principalement des larves de chironomidés et autres insectes qui passent l’hiver enfuis dans la vase ou la végétation aquatique. Carnassière, elle se nourrit également d’alvins.
En ces lieux les postes marqués étant rares, il vous faut prospecter méticuleusement, par des passages successifs, les couches d’eau proche du fond.
Si vous pratiquez en réservoir, la pêche à la mouche avec une soie plongeante s’impose.
Les imitations de ver de vase ainsi que les streamers s’avèrent les plus prenants.
En plan d’eau, vous pouvez pratiquer la bombette en utilisant les appâts naturels
ou la pâte pour escher l’hameçon ou pêcher au lancer avec des leurres classiques,
cuiller, poisson nageur…
En Juin, les éclosions se multiplient
et la truite passe le plus clair de son temps
dans les courants à gober des insectes !
Pour la truite, le mois de Juin est indiscutablement une des périodes
les plus favorables de l’année.
Après les pluies printanières et la fonte des neiges,
le niveau et la température de l’eau se sont finalement stabilisés
et surtout c’est un des rares moments pour elle où la nourriture abonde.
Car la majorité des insectes qui selon les espèces ont passé
de quelques mois à quelques années au fond des rivières,
remontent en grand nombre à la surface pour éclore.
La truite profite de cette manne providentielle
et s’en nourrit à tous les stades de leur évolution,
nymphale, émergeant, insecte adulte et mort.
Les bons postes
Cette abondance inhabituelle de nourriture dans son élément,
fait perdre à la truite un peu de sa légendaire méfiance.
Elle quitte de plus en plus ses postes d’affût et s’aventure volontiers dans les courants.
Il n’est pas rare de la voir en pleine activité même au milieu de la journée.
Elle s’installe dans les rétrécissements, les fins de radiers,
les remous et partout où les courants regroupent la plus grande densité de nourriture.
Les Techniques de pêches…
LA PÊCHE À LA MOUCHE
DESCRIPTIF :
Existant depuis plusieurs centaines d’années,
c’est en Angleterre que la pêche à la mouche s’est démocratisée à la fin du siècle dernier.
Depuis, la technologie a permis au matériel d’évoluer mais la technique est toujours la même.
Il faut arriver à leurrer des poissons avec des plumes et des poils fixés à un hameçon,
l’ensemble devant ressembler à une larve (nymphe, noyée),
à un insecte parfait (mouche sèche) ou à un alevin (streamer).
Chaque type de pêche porte le nom du leurre employé (pêche au streamer, pêche en noyée…).
Au début de la pêche à la mouche, les cannes étaient fabriquées en bois vert,
puis en bambou refendu utilisé jusque dans l’année soixante.
Ensuite l’utilisation de la fibre de verre à été supplantée par le carbone (plus léger)
ou maintenant le titane.
Une canne à mouche se mesure en pied (mesure anglaise : 1 pied = 30,48 cm)
C’est en fouettant à l’aide d’une soie (plus lourde qu’un simple nylon)
que l’on peut poser à distance une mouche très légère.
Dans les années cinquante les soies étaient fabriquées
à partir de fils de vers à soie tressés et graissés ou non ce qui leur permettaient
de flotter plus ou moins. Actuellement, elles sont construites en matière synthétique.
C’est la quantité d’air emprisonné à l’intérieur de la soie
qui les fait flotter ou plonger.
Pour les amateurs de pêche en sèche la meilleure période correspond
au moment des éclosions d’insectes du printemps à la fin de l’automne.
Pour les pêcheurs en quête de gros poissons,
des parcours de pêche en rivière ou en réservoir,
naturels ou non, ont été aménagés pour pratiquer ce sport toute l’année.
DIFFÉRENTES TECHNIQUES :
1.La mouche sèche ou nymphe en rivière
Il faut poser sur l’eau une imitation d’insecte flottant (sèche)
ou d’une larve plongeante (nymphe) près d’un poisson en train de se nourrir,
le plus discrètement possible.
Pour cela, il vous faut une canne d’environ 9 pieds, équipée d’un moulinet manuel
ou semi-automatique et d’une soie n° 4 ou n° 5 flottante.
Utilisez un bas de ligne long (environ 4 m) avec un départ en 45/100 et une pointe en 12 ou 14/100.
C’est le courant de la rivière qui amène votre mouche naturellement vers le poisson.
Dès qu’il s’en saisi, ferrez aussitôt d’un petit coup sec du poignet tout en relevant la canne.
2.La pêche en noyée
Utilisez le même matériel que pour la sèche, seul le bas de ligne est plus court (environ 3 m),
plus gros de pointe 16 ou 18/100 et surtout équipé d’un train de 3 mouches différentes.
La première flotte, très fournie et généralement claire, elle s’appelle « sauteuse ».
Derrière on fixera la première noyée peu fournie qui imite une mouche émergeante,
et en bout de ligne on fixe une noyée un peu plombée qui imite une larve.
Posez votre train de mouches en aval de vous,
en direction de la berge opposée et laissez le courant animer vos mouches.
Maintenez la soie tendue pour garder le contact,
ferrez à la moindre attaque en relevant simplement la canne.
3.La pêche aux streamers
Pour cette technique nous n’utilisons plus d’imitations d’insectes
mais des imitations de petits poissons car nous nous intéressons
à des poissons carnassiers (truite, brochet, black-bass, requins…).
Pour la pêche des truites ou des petits poissons en mer,
la canne doit faire environ 9,6 ou 10 pieds avec un moulinet suffisamment gros
pour contenir 100 m de backing en 20 lbs, d’une soie n°6 ou 7 flottante,
plongeante ou intermédiaire, et d’un bas de ligne de 3 m
commençant en 50/100 avec une pointe en 18 ou 20/100.
Pour la pêche du brochet, la canne doit être plus puissante pour permettre
d’envoyer un gros streamer à une vingtaine de mètres.
D’environ 9 pieds, elle est équipée d’un moulinet pouvant contenir 100 m de backing en 30 lbs
et une soie n° 8 ou 9 flottante prolongée d’un bas de ligne court (environ 2 m),
fini par un avançon en acier pour résister aux nombreuses dents des brochets.
Pour la pêche des gros poissons de mer, la canne doit être très puissante,
d’une longueur de 8 pieds. Elle doit recevoir un moulinet de grosse contenance,
équipé d’une soie flottante n° 15 et de 300 m de backing en 80 lbs.
Choisissez un bas de ligne court, environ 2 m, avec une pointe en nylon de 120/100 ou en acier.
4.La pêche du saumon
Il existe deux types de cannes pour pêcher ce formidable combattant qu’est le saumon.
Les Américains utilisent des cannes à mouche traditionnelles de 9 pieds avec une soie n°9 flottante, plongeante ou intermédiaire.
La technique est d’autant plus fatigante qu’ils pêchent avec des cannes courtes.
Les Anglais, maîtres incontestés de la pêche du saumon à la mouche,
utilisent des cannes beaucoup plus grandes de 15 pieds et plus,
équipées de soies n°10 ou n°11 flottante,
plongeante ou intermédiaire qui permettent de lancer loin à deux mains
en une seule fois et beaucoup plus facilement (avec un peu d’entraînement !).
Pour toutes ces techniques,
il existe 3 types d’actions de canne :
– parabolique : très souple.
– de pointe : elle ne travaille que du scion.
– progressive : c’est une action intermédiaire ( dite aussi « semi-parabolique » ).
Le choix du type d’action dépend surtout de l’habitude du pêcheur.
Une action de pointe lancera plus facilement qu’une action parabolique
mais sera moins tolérante lors des ferrages un peu appuyés
(principal défaut des pêcheurs non confirmés).
Le poids de la soie à utiliser avec votre canne se défini par un numéro de 1 à 15.
Il est noté sur la canne précédé du sigle #.
Exemple, une canne de 8’5#4 est une canne de 2,55 m (8,5 pieds) supportant une soie N°4.
Il est donc conseillé de respecter le numéro de soie préconisé pour éviter de contrarier son action.
Le moulinet sert surtout à stocker la soie et le backing.
Le backing est une tresse qui vient s’enrouler au fond du moulinet
avant la soie et qui agit comme réserve de sécurité notamment
lors d’un combat avec un beau poisson.
Qu’il soit manuel avec manivelle (le plus employé)
ou automatique avec récupération par mécanisme à ressort (souvent trop lourds),
choisissez un moulinet avec une grosse bobine assez large équipée d’un frein puissant.
Plus le moyeu est gros plus vous récupérez rapidement votre soie à chaque tour de manivelle.
Veillez à ce que le moulinet équilibre bien votre canne
et qu’il soit en rapport avec les poissons recherchés.
Pour garnir votre moulinet, une soie se choisit selon trois critères :
le profil
WF = fuseau décalé, le poids de la soie est décentré et se rapproche de la pointe
où l’on attache le bas de ligne.
C’est la soie idéale pour pêcher loin, en lac ou en mer, elle mesure en générale 32 m.
DT = fuseau parfaitement symétrique avec une pointe à chaque extrémité.
C’est une soie qui s’utilise plutôt en petite rivière avec l’avantage de pouvoir se retourner quand la première pointe est usée, elle mesure en générale 27m.
le type flottante(F), intermédiaire(I) ou plongeante(S)
à adapter selon les techniques expliquées précédemment.
Les soies plongeantes sont graduées en chiffre romain,
plus le chiffre est élevé (maxi=VIII) plus la soie plonge rapidement
(ex : WF7SI = une soie fuseau décalé n°7 peu plongeante)
le numéro
Les soies sont numérotées de 1 à 15 et à chaque chiffre correspond un poids.
Il est calculé sur les premiers mètres de la soie qu’elle soit flottante ou plongeante, DT ou WF.
Plus le chiffre est élevé plus la soie est lourde (ex : une N°5 est idéale pour la truite en rivière,
une N°10 est parfaite pour le saumon).
Le bas de ligne, raccord indispensable entre la soie et la mouche,
est toujours en nylon mono-filament ou tressé.
Il est de forme conique, la partie la plus grosse est fixée à la soie
et la partie la plus fine (pointe) connecte la mouche.
Il peut faire moins de deux mètres pour pêcher en lac
et mesurer plus de cinq mètres pour des pêches difficiles en rivière.
La pointe est la partie la plus importante du bas de ligne.
Fine pour gagner en discrétion elle est aussi plus fragile.
Il ne faut donc pas hésiter à la changer régulièrement quand elle est abîmée.
La qualité des nylons actuels permet de pêcher de plus en plus fin,
certains champions arrivent à prendre des poissons de plusieurs kilos avec du 8 ou 10/100 !
La dernière nouveauté est le fluorocarbone.
C’est une évolution technique du nylon qui a l’avantage
d’être réellement invisible pour les poissons.
Les différentes techniques sont surtout liées aux poissons
et aux lieux où vous allez pêcher.
Sachant qu’avec une mouche vous pouvez leurrer
aussi bien une ablette qu’un marlin !
Vous comprendrez que le matériel est différent,
mais que la technique elle, reste sensiblement la même.
MATÉRIEL TYPE
CANNES CARBONE :
Les cannes courtes de 6′ à 8 pieds s’utilisent plutôt en petite rivière.
Les cannes de 9′ à 10 pieds sont les plus employées en grande rivière, en lac ou en mer.
Les très grandes cannes de 13′ ‘à 18 pieds servent pour la pêche du saumon.
MOULINET
Moulinet graphite ou métal,
manuel ou automatique à large bobine équipé d’un frein puissant.
LA SOIE :
· DT4 ou 5 pour la rivière.
WF 5 pour la pêche en réservoir ou grande rivière.
WF 7 à 9 pour la pêche longue distance au streamer en lac.
DT 9 à 11 pour le saumon.
WF de 9 à 15 pour la mer.
Le backing en tresse de 12 lbs si vous pêchez en rivière jusqu’à 80 lbs
si vous recherchez un tarpon ou un marlin en mer.
Le bas de ligne nylon prêt à pêcher en rivière,
pointe en 14 ou 16/100, en lac,
pointe en 18 ou 20/100.
Pour le brochet et le saumon, pointe en 30/100 ou 35/100.
LES MOUCHES SECHES
De mars à mai, EPHEMERE (imitation d’insecte adulte appelé « petite bête »)
sur hameçon 12 à 16.
De mai à juin, PHRYGANE (imitation d’insecte adulte du ver d’eau)
sur hameçon 12 à 18, idéale pour « le coup du soir ».
De juillet à septembre, imitation de fourmis
et micro-mouches présentent lors des grosses chaleurs, sur hameçon de 16 à 20.
Carte d’identité
Habitat
Étangs côtiers et frange battue par les vagues sans dépasser 60 mètres de profondeur,
peut se retrouver dans les eaux saumâtres des estuaires.
Époque de pêche
De Juillet à Décembre fréquente principalement les étangs côtiers
puis les grands froids de l’hiver provoquent leur retour vers la mer.
Comment le pêcher.?
Matériel recommandé et type de pêche …
Bateau à la traîne : Il vous faudra une canne d’action parabolique de 2.40 à 2.80m
ou bien toute canne de traine légère.
Le moulinet sera soit à tambour fixe et garni de monofilament de Ø0.33mm
si vous avez pris une canne parabolique soit à tambour tournant
si vous avez choisi une canne de traîne, il sera alors garni de Ø0.37 à Ø0.44mm.
Du bord au leurre, au Buldo : vous utiliserez une bombette de 30g
avec un poisson nageur à bavette
ou un leurre de surface sans bavette,
ou autres leurres souples ( Twister, stump junker, hiker, long John… ).
La canne sera d’action parabolique pour une longueur allant de 3 à 3.90m,
vous garnirez votre moulinet de monofilament ( nylon ) de Ø0.20 à 0.25mm.
Du bord aux appâts : Cette technique est surtout réservée aux embouchures de petits fleuves côtiers,
et vous utiliserez comme appâts de petits calamars, sardines, anguillons, crevettes ou petits vifs…
La canne sera sans aucun doute une canne de surf casting allant de 4.20 à 4.50m, en plusieurs brins ou télescopique.
Le moulinet doit être à tambour fixe garnis de mono filament de Ø0.29 à 0.34mm ou de tresse de Ø0.20mm.
Conseil…
Les moments forts de la pêche aux leurres e situeront à la demi heure avant la nuit
mais attention a vos déplacements sur les rochers certains sont très glissant
et les chutes peuvent être dangereuses.
Mettez toujours un bas de ligne d’un Ø inférieur d’au moins 0.02mm par rapport au corps de ligne.
Le petit truc en plus …
En traîne mettre un train de plumes devant le leurre à bavette car le loup,
fainéant de nature, préfère s’en prendre aux retardataires et attaquera celui-ci.
Du bord, recherchez toujours les eaux blanches,
c’est à dire « écumeuses », ce sont ses endroits privilégiés de chasse,
dans plusieurs mètres d’eau ou dans quelques centimètres.
La pêche aux leurres en estuaire
Par Nicolas Cadiou
Le bar est un poisson euryhalin, c’est-à-dire qu’il supporte d’importantes variations du taux de salinité de l’eau.
Il peut même survivre dans une eau totalement douce, il remonte ainsi parfois certains estuaires
jusqu’à se trouver en compagnie des poissons d’eau douce.
Des récits fréquents nous parviennent de pêcheurs de carnassiers qui, au cours d’une pêche au sandre ou au brochet dans un cours d’eau côtier ont capturé un gros bar.
Ces témoignages prouvent que celui-ci se plait à remonter assez haut dans les estuaires.
Tout ça pour dire à ceux qui doutaient de la fréquentation du bar dans les eaux saumâtres
qu’ils feraient bien de reconsidérer leur point de vue.
Les secteurs estuariens offrent un potentiel nutritionnel considérable aux bars, on y retrouve en effet en quantité des espèces caractéristiques des eaux saumâtres.
On peut ainsi penser par exemple aux crabes verts, aux crevettes, aux lançons, aux anguillons
ou encore aux mulets qui colonisent très souvent ces secteurs.
S’il parait évident que les rias, abers et autres estuaires sont des postes très intéressants pour le bar,
dans les faits nous constatons qu’il n’y est pas toujours présent et que, même quand il fréquente ces secteurs, il est souvent difficile de tromper sa méfiance.
Des variations de fréquentation saisonnière.
Le plus simple est ici de commencer par l’hiver. Vous devez savoir que l’hiver coïncide
avec la période de reproduction du bar.
Certains géniteurs délaissent alors les secteurs estuariens pour gagner les frayères.
Laissez-les alors se reproduire afin d’assurer la pérennité de notre loisir dans les années à venir.
De toute manière on ne retrouve pas de frayères en zone estuarienne et ceci pour plusieurs raisons.
Les températures de l’eau y sont trop fluctuantes à cause des apports d’eau douce provenant du bassin versant ; de la même façon les courants ainsi que les taux de salinité mais aussi la profondeur y sont trop irréguliers pour permettre le développement des œufs.
Cependant si les adultes en âge de se reproduire quittent alors ces secteurs ce n’est pas le cas
des juvéniles, les estuaires jouent en effet un rôle primordial dans la vie du jeune bar.
En fait ce sont en particulier des poissons de l’année qui colonisent véritablement ces secteurs pendant la saison froide, moment qu’ils mettent à profit pour se gaver de crevettes et de crabes.
Les biologistes parlent parfois de « nurseries » pour décrire ces espaces.
Selon les années et la taille des estuaires, les bars adultes (de retour de leurs ébats hivernaux)
vont recommencer à fréquenter les estuaires entre les mois de mars et de juin .
Vous pourrez alors y réaliser de belles pêches surtout en employant des leurres de petite ou de moyenne taille (qui correspondent à la taille du poisson fourrage en cette saison).
Les leurres souples montrent alors tout leur intérêt, en plus de la variété de formes, tailles et couleurs ils présentent la faculté de pouvoir être présentés de différentes manières selon les postes.
Vous emploierez alors par exemple un montage de type texan (anti-herbe) pour pêcher efficacement les bordures envahies par les goémons.
Les bars se trouvent en effet très souvent le long du bord.
Vous préférerez par contre un L.S. monté sur une grosse tête plombée pour pêcher profond
dans le chenal quand le courant sera fort.
Enfin vous pourrez mettre à profit un montage du leurre en direct ou en carolina rig pendant les étales de marées ou encore sur des postes où le courent est peu présent.
Ensuite arrive l’été avec ses touristes, ses bateaux, ses bruits, ses gamins qui jettent des pierres à l’eau…
étrangement le bar fait la grève de la faim sur des postes pourtant excellents d’habitude.
Vous allez donc devoir adopter une stratégie différente.
Deux solutions s’envisagent dans ces conditions particulières.
La première est de gagner des bras morts dépourvus de toute cette agitation néfaste.
La meilleure façon de découvrir de tels postes est de consulter des cartes de randonnée
et de s’éloigner au maximum des routes,
évidement il faudra marcher mais ça a aussi son charme.
Une deuxième solution est de fuir le soleil,
commencez à pêcher une demi-heure avant le coucher du soleil
ou finissez une demi-heure après son lever.
Dans ces conditions vous pourrez continuer à fréquenter vos postes favoris.
Préférez alors les pêches fines en surface, les poissons sont alors souvent méfiants
et rarement énormes, une petite canne, un petit leurre de surface sur une eau plate
et vous vous ferez vraiment plaisir.
Encore un peu de patience le temps des poissons record approche. Fin aout les touristes repartent, laissez une ou deux semaines aux bars pour se réhabituer à cette quiétude habituelle et c’est parti, la saison de pêche estuarienne commence vraiment enfin. Sortez les gros leurres de surface, les leurres souples énormes, les bons vieux crankbaits |
et faites vous plaisir ; les gros bars sont là pour manger.
Plus la saison va se faire froide et plus nos amis vont penser à faire de la graisse, l’automne devrait normalement se finir en apogée avec la première lune de décembre qui déclenche généralement la reproduction des lançons.
Ces derniers colonisent alors les estuaires à dominante sableuse ou sablo-vaseuse, leur ponte va dégager des effluves très attractifs.Les bars présents à proximité vont alors souvent tout simplement remonter cette piste olfactive pour se gaver une dernière fois avant de rejoindre les frayères.
Alors on les laissera à nouveau tranquilles pendant quelques mois avant de repartir pour un an.
Tenir compte des phénomènes de marées.
Les principes que je vous ai énoncé précédemment sont très généraux et, même s’ils sont acceptés et reconnus par une majeure partie des pêcheurs en estuaire, il serait regrettable de s’en contenter. Les estuaires sont des milieux particulièrement complexes dans leur fonctionnement, aussi bien mécanique (phénomènes de marées en particulier) que biologique (adaptation de la faune et de la flore à ces fonctionnements mécaniques).
Quand les conditions sont difficiles, la connaissance et la compréhension du milieu permettra bien souvent au pêcheur de s’en sortir.
Bien souvent quand vous aurez localisé un poste qui marche bien la marée se chargera très vite de vous contredire.
Les étales de basse mer sont des moments particulièrement intéressants pour prospecter discrètement certaines zones, difficiles à pêcher autrement.
Je pense en particulier aux secteurs les plus profonds du chenal, souvent des postes à gros bars.
Prospectez de préférence ces zones à l’étale de marée basse, cela vous permettra d’y lancer des leurres assez légers qu’il faudra laisser descendre jusqu’au fond avant de commencer une récupération lente afin de coller le plus longtemps possible au fond.
A marée haute vous aurez en général intérêt à axer votre prospection sur les bordures, les bars fréquentent alors bien souvent ces zones à la recherche de crabes ou de crevettes dans les goémons. L’absence de courant de l’étale vous permettra (si vous êtes un lanceur précis)
de pêcher efficacement entre les algues. Vous trouverez souvent des « allées » larges de quelques dizaines de centimètres et longues de seulement quelques mètres.
Ne pas y lancer vos leurres serait vraiment une erreur.
Si les moments où le courant est absent sont souvent très bons, il ne faut pas pour autant négliger la montante et la descendante .
Je ne peux pas vous dire ici laquelle de ces deux périodes est la meilleure, cela dépend vraiment des estuaires.
J’en connais par exemple où la montante est clairement plus intéressante que la descendante, parfois les résultats semblent équilibrés,
enfin ailleurs ce sera la descendante qui verra les pêcheurs réaliser de belles captures.
Souvent au sein des mêmes estuaires certains secteurs marcheront bien avec le flux, d’autres avec le reflux. Parfois cela varie tout simplement d’une rive à l’autre.
A force d’aller pêcher sur un secteur vous dégagerez probablement des tendances quant à la fréquentation des bars selon le moment de la marée.
Il faut avoir en tête quelque chose qui se vérifie partout, c’est qu’un bar à l’arrêt (souvent à l’affut ou au repos) est toujours positionné la tête dans le courant.
Vous savez donc maintenant comment et dans quel sens se tient votre adversaire.
Un peu de sens de l’eau et l’application de cette règle vous permettra de vous en tirer avec les honneurs.
Si vous avez repéré un poste, que vous avez déterminé le sens du courant vous pouvez donc deviner comment le bar y est positionné.
C’est ici que cela devient intéressant, poussez un peu plus loin votre imagination
et vous aurez une idée de la façon dont le bar va voir arriver votre leurre.
A vous maintenant de soigner au mieux l’approche de votre leurre…
MONTAGE ANTI-HERBES.:
Que ce soit en mer ou en eau douce, nous recherchons régulièrement ces prédateurs qui se plaisent à chasser à l’affût, camouflés dans des infrastructures qui rebutent bien des pêcheurs.
Nous savons que les carnassiers ont la fâcheuse habitude de passer beaucoup de temps dans les herbiers, les bois morts et toutes ces structures immergées leur servent de cachette et de garde manger.
Bien souvent nous essayons de les prendre aux abords de ces postes…
notre sens de l’eau nous dit qu’ils sont là.
Seulement parfois aller les chercher aux frontières des obstacles ne suffit pas…
il faut savoir faufiler son leurre au sein même de la structure pour tirer son épingle du jeu.
Il existe pourtant des solutions pour visiter ces postes exceptionnels en toute sécurité…
Leurres souples et montages anti-herbes
Ces hameçons, appelés texans, permettent de pêcher avec un leurre qui, grâce à son positionnement, passe sur les obstacles sans s’y accrocher.
La pointe ne se dégagera qui si un poisson engame le leurre souple.
De nombreux montages sont basés sur ce type d’hameçons
et permettent des types de prospection différents.
Voici un rapide aperçu des montages les plus utilisés pour peigner les postes difficiles.
Le Texas Rig
Un plomb balle coulissant est positionné devant l’hameçon et permet de moduler les distances de lancer et les profondeurs de prospection en changeant simplement de grammage. Pendant la récupération, le plomb balle vient se caler sur le nez du leurre et agit alors à la manière d’une tête plombée articulée.
Lors des phases de relâchés, le plomb plonge le premier entraînant
derrière lui un leurre bien plus libre.
Une bille percée est intercalée entre l’hameçon et le plomb afin de protéger le nœud (bille en caoutchouc recommandée) et/ou de créer des cliquetis à chaque impact (bille en verre de préférence).
Ce montage est idéal pour prospecter les herbiers les plus lisses (laminaires, zostères, posidonies…) et autorise des animations assez rapides et saccadées.
Le Carolina Rig
C’est une évolution du montage précédent.
La plombée décentrée confère une nage beaucoup plus planante au leurre et lui laisse beaucoup plus de liberté.
Les animations devront être beaucoup plus coulées et gagneront à être réalisées avec un maximum de fluidité.
Ce montage s’avère extraordinaire pour leurrer les carnassiers les mieux embusqués.
A utiliser de préférence pour pêcher les bois morts ainsi que les récifs immergés.
Le Carolina a aussi largement fait ses preuves sur les bordures en estuaire.
Le Split Shot Rig
Toujours une évolution des deux premiers, le montage en split shot est celui qui laisse le plus de liberté au leurre.
Voici la façon idéale de pêcher discrètement les zones de faible profondeur (nénuphars, bois morts et roselières en eau douce, parcs conchylicoles ou sargasses japonaises en mer).
Hameçons = Wide Gap ou Offset ?
Wide Gap | Offset |
+ : Se dégage bien à la touche – : discrétion | + : discrétion – : dégagement timide à la touche / ne s’adapte pas à tous les leurres souples. |
Le Weightless
Ici la ligne n’accueille pas de plombée et c’est la seule masse du leurre qui va nous permettre de le propulser.
Montage discret et sans fioriture, il convient à tous les types de leurres souples ainsi qu’à toutes les prospections de faibles profondeurs.
Entre tête plombée et hameçon texan
Il existe aujourd’hui des têtes plombées hybrides (tête plombée sur un hameçon texan) extrêmement efficaces qui devraient aider les plus sceptiques à faire ce pas vers les postes les plus compliqués.
Tout comme pour les têtes plombées classiques, il existe ici différentes formes de plombées pour différentes animations.
Le spinnerbait |
Bien connu par les pêcheurs en eau douce, le spinner’ est une machine à éviter les obstacles. C’est d’ailleurs pour cette fonction qu’il a été conçu. Ses deux branches en corde à piano l’écartent des obstacles tout en protégeant la pointe de l’hameçon. C’est un leurre que l’on n’hésitera pas à lancer au beau milieu d’un arbre mort ou d’un parc à huîtres. Attention tout de même à soigner le bas de ligne qui le précède et qui sera très exposé aux frottements. Excellent leurre de prospection, le spinner’ permet de couvrir du terrain et est idéal pour prospecter rapidement de grandes étendues parsemées d’obstacles (parcs conchylicoles, bois morts, roselières, champs de laminaires). Le spinner’ est un leurre qui se faufile entre les obstacles les plus rigides mais qui déracinera les herbiers les plus fragiles. A proscrire donc dans les herbiers les plus fragiles. Le spinnerbait : un outil de guerre pour déloger brochets, perches et black bass en eau douce. En mer certains l’utilisent pour pêcher le bar avec succès… |
Les Jigs anti-herbe |
Très utilisés en eau douce pour la pêche du black bass, la plupart des jigs sont munis d’un balais anti-herbes qui protège l’hameçon des obstacle mais se dégage à la touche. Un indispensable pour passer dans les trouées du feuillage ou des roselières… voir même pour les trouer quand il n’y a vraiment pas la place de passer. Bref, un leurre pour aller là où nul autre ne va. A essayer dans les sargasses et les posidonies pour les pêcheurs de bars. Ces Jigs gagnent souvent à être accompagnés d’un leurre souple qui fera office de trailer. |
Poissons nageurs et hameçons spécifiques :
Il existe une autre solution intéressante pour pêcher au dessus des herbiers avec des leurres classiques.
Vous pouvez remplacer vos hameçons triples par des hameçons doubles orientés vers le ciel, permettant ainsi au leurre de glisser sur les herbiers sans s’y accrocher.
On commence à trouver quelques leurres équipés de cette manière dans les séries « eau douce ».
Merci à Matthias Lothy ainsi qu’à Jean-Baptiste Vidal pour leurs photos.
PÊCHE EN FINESSE
Vieille comme le monde, cette technique qui consiste à aller vers un matériel plus fin est de plus en plus à la mode.
Pêcher plus fin permet incontestablement de capturer certains poissons qui auraient refusé un montage proposé d’une façon plus classique.
Il en est ainsi dans tous les endroits et pour toutes les pêches, qu’il s’agisse de pêche au leurre ou de pêche à l’appât, de poissonnets de quelques grammes ou de monstres de plusieurs dizaines de kilos.
Bref, rien de bien nouveau sur ce plan là…
celui qui vous dira que la pêche en finesse est une nouvelle technique n’a probablement pas plus de respect pour ses pères que de connaissance des techniques de pêche.
Là où il y a une grande nouveauté par contre, c’est dans la manière dont le pêcheur aborde la pratique qui le conduit au bord de l’eau.
Il y a à peine une décennie nous en étions encore au stade où seuls quelques pêcheurs aux leurres privilégiaient le plaisir
en le faisant passer dans leurs objectifs devant le poids du panier.
Aujourd’hui l’esprit de nombreux pêcheurs aux leurres tend vers une vision de la pêche comme celle d’un pur loisir.
Un loisir où l’objectif nourricier est finalement bien peu important.
C’est parce que cette technique qui joue sur la discrétion a aussi l’énorme avantage de conférer au pêcheur un maximum de plaisir
qu’elle connaît un tel succès.
Exit le bas de ligne de sauvage qui peut remonter un poisson de 2 m, mort a l’ensemble canne/moulinet qui approche le kilo, la mode est résolument à un matériel plus tactile, porteur de sensations et de plaisir.
La qualité d’une sortie ne se mesure plus au poids d’une caisse de criée, la valeur d’un pêcheur au cumul de ces mêmes caisses…
Ce pêcheur n’est pas forcément un no-killiste absolu ni un végétarien complet, nombreux sont d’ailleurs ceux qui aiment garder un ou deux poissons à l’occasion pour les savourer en famille ou avec des amis…
La différence fondamentale est que notre pêcheur va à la pêche pour prendre beaucoup de plaisir avant d’y aller pour prendre beaucoup de poisson.
Aujourd’hui c’est bel est bien le sourire du pêcheur et le nombre de photos dans l’appareil numérique qui importent…
alors au diable les glacières et la pêche de bourrins !
Vive la pêche en finesse.
Pêcher en finesse
Vous l’avez compris, plus qu’une technique elle même, ce type de pêche se veut aussi représenter un certain état d’esprit, celui d’un pêcheur en communion avec son terrain de jeu, car c’est bien de ça qu’il est question.
Ce pêcheur, respectueux de prises dont il ne sait pas s’il doit les considérer comme adversaires ou comme partenaires, connaît aussi les limites de cette quête du toujours plus fin. Il sait par exemple que pêcher fin implique parfois un risque de casse lors du combat.
Ce risque, il va tout faire pour bien en appréhender le niveau.
Ainsi, à chaque poisson, à chaque poste, à chaque condition… il y aura un degré de finesse à ne pas dépasser…
Tel un équilibriste, le pêcheur devra alors trouver le point où il arrive à s’éloigner suffisamment des pêches classiques et à gagner ainsi en plaisir et en discrétion, il ne devra toutefois pas exagérer cette logique au risque de multiplier les casses et de voir repartir des prédateurs bouche clouée par un leurre, de voir rester des têtes plombées
ou tout autre type d’artifices sur les obstacles qu’il aime tant tutoyer.
Le matériel
Il faudra donc trouver le compromis entre une prise de risque minimale et un plaisir optimum.
Il faudra aussi et surtout veiller à un bon équilibrage de votre ensemble, à une parfaite harmonie de votre canne et des leurres que vous utiliserez.
S’il est une technique où ces équilibres ont de l’importance, c’est bien celle-ci.
Bien entendu vous attendez quelques idées de ce que peux être ce matériel.
Difficile à écrire ici tant ce choix est subjectif et personnel, tant les secteurs de pêches,
les conditions et la façon d’appréhender cette technique peuvent différer.
Disons que dans le cas où vous rechercheriez le bar dans 0 à 8 mètres d’eau, par mer calme et vent faible voici ce que je pourrais vous conseiller : La canne mesurera 1.80 m à 2.10 m, éventuellement 2.40 m pour ceux qui pratiquent depuis le bord et qui ont besoin de propulser leurs leurres très loin (ce qui est souvent une erreur tellement les bars se plaisent à se tenir au ras des bordures).
Bref, votre canne doit vous permettre de manier votre leurre de façon très précise, elle doit vous permettre de pêcher vite et précis, de lancer sous la main, en coup droit ou en revers dès que l’angle de tir idéal l’exige ou que la vitesse de prospection peut y gagner.
Vous devrez voir votre canne comme une machine à manier, à poser et à combattre bien avant de la voir comme un objet destiné à propulser votre leurre hors de vue.
Dans la plupart des conditions, si vous ciblez bien vos postes et que vous pêcher précis, vous n’aurez même pas besoin de lancer à plus de 20 mètres pour prendre des poissons. Je vous accorde tout de même que parfois on devra pouvoir shooter à distance pour tromper des poissons trop méfiants mais les caractéristiques des autres éléments qui nous intéressent nous permettront de palier à cet inconvénient d’une canne qu’on ne devra vraiment pas choisir selon ce seul critère de distance de lancer…
Souvenez vous… au diable les pêches de bourrins ! Technicité et sensations bonjour !
Au cas où vous auriez encore envie de lancer à des kilomètres, tournez vous plutôt vers un modèle mono-brin qui bénéficie d’une action beaucoup plus pure qu’un modèle en plusieurs éléments.
Le monobrin et la finesse c’est le mariage rêvé…
Tous les avantages de blanks dont le travail n’est pas bridé par un ou plusieurs emmanchements,
des cannes qui lancent, manient et bagarrent comme aucune autre… et qui rentrent dans 95% des véhicules du parc automobile français (longueur de 210 ou moins).
Au niveau de la puissance, les 7-21 (1/4 – 3/4 oz) sont probablement les plus adaptées et les plus polyvalentes.
Le moulinet sera idéalement un modèle de taille 2500 (si daiwa ou shimano).
Bien plus agréable qu’un 4000,
le 2500 n’a pas grand chose à lui envier pour ce genre de pêche.
Même dans les modèles moyen de gamme vous trouverez des modèles qui récupèrent suffisamment vite… avoir plus de 70 cm de récupération par tout de manivelle ne sert pas à grand chose mis à part à éviter l’attaque d’un éventuel goéland ou autre volatile de ce genre.
Avoir moins de 60 cm est par contre assez risqué si un bar vous fait le coup du sprint vers le bateau…
il vous faudra alors un sacré tour de poignet pour assurer une tension constante de la ligne.
En ce qui concerne le frein… essayer de pendre à votre ligne ne serait-ce qu’un poids de 500 g et de le soulever sans que le frein de votre moulinet ne se déclenche et vous oublierez les arguments de certains vendeurs peu scrupuleux qui vous disent qu’il faut des moulinets qui tiennent 8 kilos de frein pour équiper une canne de 2.10 m destinée à la pêche du bar.
D’expérience je peux vous dire que l’essentiel des pêcheurs de bars au lancer léger traquent ce poisson avec un frein réglé à moins d’un kg.
Enfin en ce qui concerne la capacité de contenance, je vous rappelle si besoin est que nous avons renoncé à la logique qui consiste à lancer très loin, donc nul besoin ici de 350 m de réserve, d’autant plus que vous aller descendre en diamètre de ligne
et donc gagner en capacité de stockage.
Voila donc pourquoi vous allez vous tournez vers un moulinet en taille 2500 qui a presque tous les avantages d’une taille 4000 et le devance de très loin sur la question du poids et par là même de l’équilibrage de l’ensemble et donc du plaisir que vous prendrez à pêcher.
La ligne, en nylon, en fluorocarbone ou en tresse sera globalement plus fine que celle que vous utilisez pour des pêches plus classiques.
Visuellement, vous allez gagner en discrétion en utilisant une ligne plus fine,
une ligne fine vous permettra également de lancer sensiblement plus loin, elle bridera moins votre leurre et lui confèrera une capacité de nage plus large, enfin une ligne fine descendra bien mieux dans la couche d’eau et vous permettra ainsi de réduire le poids de vos plombées pour pêcher efficacement un secteur où vous trouverez un peu de profondeur et où le leurre sera travaillé sur un plan vertical à oblique.
Bien assimilés, tous ces avantages valent vraiment le penchant de la plus grande fragilité de votre fil.
N’oubliez pas, si vous pêchez en tresse, de terminer votre ligne par une section assez longue (2 à 3 mètres) de fluorocarbone, bien plus discret qu’un multifilament.
En ce qui concerne les diamètres on partira sur du 8 à 15 centièmes (généralement 12 ou 13) si vous pêchez en tresse. Pour ce qui est du nylon,
la plage 23-32 centièmes me semble raisonnable.
Le fluorocarbone placé en bas de ligne pourra lui être légèrement plus épais si vous pêchez dans des zones où il risque de frotter et de se déchirer lors du combat, sinon on pourra attaquer à partir de 22-23 centièmes également.
L’agrafe : pas d’agrafe ! Pêcher en finesse avec une agrafe c’est se compliquer la vie. Nous allons utiliser de petits leurres et de petites têtes plombées.
Une fois sur quatre, en utilisant une agrafe, vous vous énerverez parce que le modèle X d’agrafe ne s’adapte pas à l’oeillet de la tête plombée Y.
Histoire de montrer qui est le chef, vous allez forcer sur les agrafes, que vous aurez de toute évidence choisies petites de façon à ce que leur section soit
en accord avec le diamètre des œillets de ces petits leurres. A force d’accrocher, décrocher, forcer, clipper, déclipper… vos agrafes vont trop fatiguer et vous aller voir vos leurre se décrocher au lancer, vos poissons se faire la malle, un leurre en travers de la gueule, en plein combat.
De plus, comme on l’a vu à l’instant, vous allez allonger sensiblement vos bas de ligne, donc le problème d’un bas de ligne qui diminue au fur et à mesure des nœuds ne se pose plus.
Enfin, réaliser un nœud de qualité, quand on en a pris l’habitude, ne prend que très peu de temps.
Le leurre qu’on associe à ce type de pêche est souvent un leurre souple car il permet une pêche très complète, mais rien n’empêche l’utilisation d’un leurre rigide dans ce type de technique.
Disons simplement que c’est une pêche où tout peut varier très vite et où il existe 50 façons différentes de prospecter une zone.
Aussi, l’utilisation d’un leurre souple associée à une bonne tête plombée nous permettra de le faire évoluer plus ou moins profond selon l’influence du courant
ou les types de zones que nous présente la dérive.
En bref, pêcher au leurre souple c’est s’assurer une réactivité maximale, tellement importante dès lors que l’on pêche dans suffisamment peu d’eau pour visualiser le fond.
Dans ce cas là on apprendra à utiliser différents types de têtes plombées qui, chacune dans son registre, permettra une pêche précise et efficace.
Pour en terminer je dirai que si on devait avoir un seul leurre pour la pêche finesse, telle qu’on la pratique pour le bar, ça serait un leurre souple d’une petite dizaine de cm monté sur une tête de 7 g.
Cela dit, selon les postes, les pêcheurs, les conditions, on pourra éventuellement pratiquer cette technique en chargeant jusqu’à 21 g comme on sera parfois amené à utiliser des têtes de moins
de 2 g ou des hameçons non plombés.
LES ANGLES DE LANCERS
Ceux d’entre vous qui sont souvent sur l’eau ou au bord de l’eau auront probablement remarqué que suivant les jours, il leur arrive de prendre des poissons en lançant dans des angles inattendus.
En bateau surtout, il arrive que ce soient des lancers peu conventionnels (derrière le bateau ou en travers de la dérive) qui provoquent les touches.
Ceux qui ont bien noté ça savent qu’un changement d’angle de prospection peut être plus efficace qu’un changement de leurre.
S’ils paraissent avoir la bougeotte sur le bateau c’est parce qu’ils cherchent l’angle qui va provoquer l’attaque des poissons.
La base
L’essentiel des pêcheurs prospectent logiquement l’aval de la dérive, c’est à dire l’endroit vers lequel le bateau se dirige, et donc où il n’est pas encore passé. Ca semble assez logique pour des questions de discrétion (surtout dans peu d’eau).
Si l’on pêche à proximité du fond on limite ainsi les accrochages les plus risqués. La pêche « aval » devient encore plus logique lorsqu’un vent sensible dirige la dérive, alors on lance vent dans le dos et on atteint de bonnes distances, alors que dès que l’on se retourne on peine à allonger les lancers et on a souvent l’impression de mal pêcher.
Cette base constitue la seule façon de pêcher un poste pour un nombre important de pêcheurs en bateau, pourtant, certains jours, en pêchant ainsi ils passent à côté de quelque chose. Parfois il faudra savoir renoncer au confort de lancer (distance vent dans le dos), ainsi qu’a la recherche d’une sensibilité maximale (traction du courant sur le leurre) pour aller chercher une présentation optimale du leurre devant le nez des poissons. Nous allons tenter de résumer les petites choses qui pourraient vous faire pêcher à l’envers.
Le sens de passage des proies
A mon sens, c’est le plus important à considérer.
Prenons l’exemple d’un estuaire, d’une sortie d’étang ou de baie qui se jette dans la mer.
On a peu de fond et les proies présentes plus haut sont contraintes de sortir avant que le niveau d’eau soit trop faible. Les bars (ou autres carnassiers) présents à cet endroit, vont se placer tête dans le courant, peut être à l’affût derrière une roche mais vont s’attendre à voir toutes les proies venir de l’amont.
Si vous abordez ce poste en pêchant dans le sens de la dérive et que vous présentez aux bars un leurre qui vient de derrière eux pour remonter le courant, vous êtes à l’inverse du schéma qu’ils attendent.
Ça ne veut pas forcément dire que vous ne prendrez pas les poissons
mais ça réduit quand même vos chances.
Ce poste là vous l’aborderiez à l’envers ou de travers…
ou encore mieux, du bord ou à l’ancre à démouliner et vous seriez en plein dans le schéma
où les bars attendent les proies.
Il est souvent difficile de savoir dans quel sens navigue le fretin
mais si vous l’avez saisi alors c’est dans ce même sens qu’il vous faudra pêcher…
peu importe votre confort de lancer ou votre flemme de prendre vent et pluie dans la figure.
Quand le courant est marqué
On a alors une bonne base pour s’imaginer la façon dont se tiennent les poissons.
Gardez toujours à l’esprit qu’un carnassier à l’affût dans une zone de courant lui fait toujours face.
En bref, un bar, s’il se tient à poste, a toujours la tête tournée vers l’endroit d’où provient le courant.
Ça lui permet de se maintenir en un endroit et de respirer plus facilement,
ça nous aide aussi beaucoup à savoir comment l’aborder et comment lui présenter notre leurre.
A contre courant
Le but ici c’est de présenter un leurre qui remonte le courant
et donc logiquement qui s’éloigne du chasseur au fur et à mesure qu’il se rapproche du bateau.
Le gros intérêt de ce sens de prospection c’est que le leurre reste en vue du bar
pendant longtemps et que s’il est bien choisi on peut se permettre de pratiquer des pauses qui vont laisser le temps au chasseur de venir le saisir.
En bref, on insiste et on prépare une fenêtre temporelle qui permettra
au poisson de venir chercher le leurre.
Par vent nul on pêche en anticipant la dérive,
donc en lançant où le bateau passera quelques instants plus tard.
Il en est de même quand le vent et le courant vont dans le même sens.
Si un vent contraire prend le dessus sur le courant alors on devra pêcher à contre vent…
ce qui complique grandement la chose, tant au niveau lancer que sensibilité.
Dans tous les cas c’est ce qu’on retiendra pour tenter des poissons en activité.
En pêchant ainsi on ratisse assez large puisqu’on laisse le temps au prédateur
de venir chercher un leurre qu’il garde en visuel.
En l’absence de courant marqué
Alors il se peut que les prédateurs soient tournés dans un sens comme dans l’autre,
il est difficile de savoir comment les aborder.
Puisqu’on est dans le flou on va essayer de faire en sorte de pêcher
le plus confortablement possible et donc choisir le côté qui nous convient le mieux.
On essaiera de profiter du vent pour réussir de beaux lancers,
de pêcher dans le sens de la dérive pour peigner des endroits
où le bateau n’est pas encore passé,
de pêcher dans le sens où on sentira le leurre évoluer au mieux.
Cela dit on devra tenir compte des différents postes
qui se présentent à nous et ne pas hésiter à se placer au mieux
et à trouver les meilleurs angles de lancers pour peigner les différents obstacles
et tombants, surtout si on voit le fond
et qu’on peut ainsi pêcher les postes de manière très précise.
Dans le cas enfin où on n’aurait ni d’indication sur le sens dans lequel se tiennent les poissons,
sur l’endroit où se trouvent les meilleurs postes ni sur le sens de passage des proies,
la meilleure solution reste d’opter pour une exploitation géométrique du rayon des lancers possibles.
En gros plutôt que de lancer toujours dans le même axe et de faire passer ainsi 2 fois le leurre au même endroit à l’occasion de 2 lancers consécutifs il sera préférable de varier l’angle entre chaque lancer pour profiter ainsi des endroits que vous n’avez pas prospectés à l’occasion du lancer précédent.
Vous allez chercher à exploiter au mieux l’espace qui se trouve
autour du bateau et à profiter de cette zone au maximum.
Si vous êtes 2 ou 3 à bord vous pouvez vous partager les angles de lancer (un de vous prend la proue, l’autre la poupe et le troisième le côté de la dérive par exemple).
Cette logique peut aussi être adoptée du bord,
quand un pêcheur aborde une pointe, il peut être intéressant
qu’il la pêche via des lancers successifs en éventail
afin de peigner au mieux l’espace.
Quelques autres petits trucs
Le virage
Les bons pêcheurs à la traîne en usent et en abusent.
Ils savent qu’une proie quand elle est prise en chasse ne fuit jamais en ligne droite,
ça serait bien trop simple pour le chasseur.
Au contraire elle essaie généralement de décrire un virage pour sortir du champ de vision du prédateur.
Les adeptes de pêche à la traîne vous diront que le nombre de touche est largement supérieur s’ils décrivent un virage que s’ils pêchent en ligne droite.
Les meilleurs d’entre eux sont devenus des as dans l’approche sinueuse des meilleurs postes.
Pour les pêcheurs aux leurres c’est bien plus compliqué mais un changement de bord rapide de la canne qui passe de droite à gauche ou inversement quand le leurre s’approche du bateau permettra souvent
de déclencher l’attaque d’un poisson suiveur.
De même il est arrivé à chacun d’entre nous de pêcher par fort vent et de voir celui ci prendre appui sur la bannière et faire décrire à son leurre de surface un quart de cercle
avant de pouvoir commencer la récupération.
Certains jours et avec certains leurres de surface effilés, il peut être bon de chercher volontairement cet effet.
Le travers à la houle
Nous allons nous intéresser ici à un cas particulier à savoir
la pêche au leurre de surface dans la houle.
Je parle bien de houle, pas de vagues ni de déferlantes
qui rendent compliquée la prospection au leurre de surface.
La houle c’est cette grande ondulation qui ne déferle pas.
Durant des années nous nous sommes passionnés avec des amis pour la pêche des gros bars aux leurres de surface.
C’est les jours de belle houle (2 à 3 m) que ceux ci se montraient les plus actifs.
On a alors noté que peu de leurres tenaient bien ce type de conditions et que pour un rendement optimum il était préférable de lancer légèrement de travers par rapport à la houle.
En bref, vous opterez pour un angle de 20 à 30 °C de côté si on considère que la perpendiculaire bateau/ligne de houle constitue l’angle 0.
Plus globalement, et en essayant d’aller plus loin que ces quelques observations et conseils dont je viens de vous faire part, je crois que le plus important c’est d’avoir en tête qu’il ne faut pas se figer dans une position et dans un axe de lancer, qu’il faut savoir que le sens dans lequel va évoluer votre leurre à une importance énorme dans le fait qu’il se fera intercepter ou non.
N’hésitez pas à essayer des lancers étonnants dès lors que votre axe classique ne semble pas fonctionner.
La pêche du bar… la nuit.!
Classe : Poissons
Ordre :
Famille : thonidés
Genre et Espéce :
(Katsuwonus pelamis)
Carte d’identité
Habitat
Poisson pélagique et migrateur vivant en banc.
Au grand large en hiver, sur les côtes dès la belle saison.
Aimant les eaux où la température est supérieure à 15°c.
Époque de pêche
De juillet à septembre.
Comment la pêcher.?
Matériel et type de pêche recommandé …
En bateau à la traîne : Il vous faudra une canne d’action parabolique et puissante de 2.40 à 2.70m où bien toute canne de traîne légère.
Le moulinet sera soit à tambour fixe et garni de monofilament Ø0.40mm
si vous avez choisi la canne parabolique ou à tambour tournant
si vous avez choisi une canne de traîne, il sera alors garni de monofilament de Ø0.39 à Ø.50mm
ou de tresse de Ø0.20mm.
Les leurres utilisés devront être d’une grande diversité car d’un jour à l’autre
ce poisson change totalement ses habitudes.
Vous pouvez utiliser des leurres souples, des poissons nageurs
ou bien encore des ensembles de cuillères côtières précédées
d’un bas de ligne spécial maquereau ( à plume )
En bateau au broumé ( ou Bromé ) : Ce type de pêche très pratiqué à Marseille donne d’excellents résultats,
les cannes à utiliser sont sensiblement les mêmes que pour la traîne et il faudra un moulinet tambour fixe avec un très bon frein.
De la tresse Ø0.20mm sera la bien venue. Les hameçons utilisés peuvent être
soit des simple type carpe n° 1 à 1/0 ou des triple de type Brochet de 1 à 1/0.
L’appât idéal est la sardine soit entière si l’on pêche au triple soit en petit morceau si l’on pêche avec un hameçon simple.
Conseil…
Pour la pêche au bromé, prévoyez 6 à 8 kg de sardines pour la journée.
Mettez le mouillage et une bouée qui permettra d’éloigner le bateau de la corde de l’ancre
et évitera ainsi que le poisson capturé ne s’enroule autour de celle-ci.
Calez vos lignes à des profondeurs différentes ( par exemple 10, 15, 20, 25m du bateau )
avec une grenaille de 10g si le courant est trop fort.
Desserrez le frein de vos moulinets…
et attachez vos cannes.!!
C’est parti.!
Prévoyez et tenez prêt un grand salabre ( épuisette )
de type télescopique grandes mailles.
Remontez les autres lignes dès qu’un poisson a mordu.
Le petit truc en plus …
Attachez l’hameçon avec un bout de 5 à 6cm de tresse ce qui évitera à la bonite de couper
puis mettez 1.50m de bas de ligne de Ø0.30 à Ø0.35mm.
Broumez régulièrement avec des petits morceaux de sardine de façon à faire un chapelet qui partira très loin et sera perçu par les bonites qui remonteront jusqu’à vos lignes.
Si les bonites restent loin,
arrêtez le bromé quelques minutes elles se rapprocheront alors des lignes.
La Daurade Royale
( Sparus Aurata )
Carte d’identité
Habitat
Vit proche du fond d’où elle tire sa subsistance,
n’apprécie pas les brusques changement de température
et quitte la frange littorale aux premiers coups de vent de l’automne
pour passer l’hiver dans les profondeurs proches des côtes.
Époque de pêche
Les trois mois d’été où elle vient se nourrir près du bord dans des eaux peu profondes.
Elle disparaît pour réapparaître dès le mois de Novembre dans des eaux plus profondes.
Dans le Languedoc Roussillon, elles rentrent dans les étangs côtiers
avant la saison estivale où les eaux chaudes et riches en microfaune favorisent leur croissance.
Elles deviennent alors des proies très faciles pour les pêcheurs amateurs.
Appâts
Regardez sa mâchoire et vous comprendrez que la dame ne fait pas dans la dentelle.!
Sa gueule pavée vient à bout de tous les coquillages ( moules et huitres ), crabe, oursin.
Les gros sujets n’hésiteront pas à s’attaquer aux seiches
et aux poulpes.
Pour résumer, la Daurade peu s’attaquer à tout les appâts et s’il faut en choisir 3,
les meilleurs sont:
– crabes ****
– moules****
– bibi ****
Comment la pêcher.?
Matériel recommandé …
Cannes : à la calée, une canne parabolique ou semi parabolique, à la touche ( à la pierre )
une canne d’action de pointe.
Longueur dfe 2.70 à 4.00m
Moulinet : tambour fixe garnis de monofilament de Ø0.24 à Ø0.29mm.
Desserrez le frein à la calée et profitez des disques de frein bien réglés de votre moulinet
si vous pêchez à la pierre.!
Montage : Le montage de base pour la daurade est identique à celui du pageot et du sar,
mais il est important d’utiliser des appâts appropriés,
un bas de ligne le plus long, le plus fin et le plus invisible possible,
avec des hameçons très piquant n°2 renversé.
Rappel – Montage Pageot / Sar / Daurade
Conseil…
La taille légale de capture de la Daurade Royale est étant de 20cm
évitez de prélever des petits spécimens afin quelles puissent se développer
et devenir les gros poissons que nous connaissons.
Le petit truc en plus …
A Marseille en bateau,
la daurade se pêche à la pierre,
la méthode le plus efficace mais aussi la plus technique pour capturer les gros specimens.
Suivez le mode d’emploi et vous reviendrez enchanté.!
Ramasser les pierre grosse comme le poing,
au moins une caisse…
Achetez ou ramassez 4 à 5kg de moules ( Bouzigue ou Espagne )
et un paquet de petites élastiques.
Le choix du poste: suivez les barquettes qui au mois de novembre semblent se reposer au large
mettez le mouillage ( pas trop près attention aux pierres.! ).
Canne à buscle et moulinet garni de monofilament de Ø0.24mm,
un petit émerillon, un bas de ligne de 2m en Ø0.20mm et un hameçon renversé n°2.
Ouvrez les moules en gardant les 2 coquilles accrochées,
les fixer sur les pierres à l’aide des élastiques et les envoyer au fond pour préparer le poste.
Il faudra le faire pendant toute la parties de pêche.
Crochetez correctement votre hameçon dans l’une de ces moules
et la faire descendre en ayant pris soin auparavant d’ouvrir l’anse de panier du moulinet.
Dès que la pierre touche le fond, prenez contact en tendant votre ligne de façon à ce que la buscle soit pliée.
La touche se détectera à l’envers des pêches traditionnelles
c’est à dire que la buscle remontera lorsque le poisson mange:
il faut violemment ferrer tout en moulinant 7 ou 8 tours et attendre la réaction.
Si le poisson est pris vous aurez le plaisir de monter un daurade en direct
sans aucun lest car la pierre se décroche sur la pitée.
INOUBLIABLE.!!!
ALBACORE |
Famille: Scombridae – thons et maquereaux |
BIG EYE TUNA
Famille: Scombridae–thons et maquereaux
La tailletypique: 180cm, 150 kg à plus de 200cm, 210 kg.
Se pêche dans le monde entier, dans les eaux tropicales et subtropicales,
sauf pour la Méditerranée,
le BIG EYE TUNA est un des plus grands thons
et une espèce importante économiquement.
Le premier, le poisson plus gras sont manipulées avec soin
et super–glacé pour le sashimi.
Présent uniquement dans l’eau de mer profonde,
le Big EYE est rarement ciblé ou pris par les pêcheurs sportifs.
Nations de pêche les plus importants sont :
Japon, la Corée, l’Espagne.
Family: Scombridae-tunas and mackerels
Typical size: 180cm, 150kg to over 200cm, 210kg
Ranging worldwide in tropical and subtropical waters,
except for the Mediterranean,
the bigeye is one of the largest tunas
and an important species economically.
Japanese yessels take most of the 200,000
to 250,000 ton commercial catch,
The prime, oiliest fish are carefully handled and super-frozen for sashimi.
Found only in deep ocean water,
bigeye is seldom targeted or caught by sport
fishers.
Most important fishing nations are such as:
Japan, Korea, Spain.
BLACKFIN TUNAFamille: Scombridae–thons et maquereaux
La tailletypique: 72cm
Une espèdce de thon « light » d’Atlantique ouest ,
Il peut atteindre 100 cm et 19 kg.
Il peut être mis en conserve avec les autres thons,
mais la plupart des captures déclarées d’environ 3.000 tonnes par an
sont faites par des pêcheurs de loisir.
Présent uniquement du Massachusetts (en été) au Brésil,
Le Blackfin est un poisson important en compétition,
en Floride et dans les Caraïbes.
Family: Scombridae-tunas and mackerels
Typical size: 72cm
A lighl-mealed tuna form the western Atlantic,
the blackfin schools with skipjack,
with which it is caught commercially.
It may reach 100cm and 19kg.
It may be canned with other light meat tunas,
but most of the reported catch of about 3,000 tons a year
is from recreational fishermen.
Found only from Massachusetts(in the summer) to Brazil,
blackfin tunas an important game fish in Florida and the Caribbean.
BLUE MARLINFamille: Scombridae–thons et maquereaux
La tailletypique: 200cm
Le marlin bleu se trouve dans les eaux tropicales
et les eaux subtropicales des océans Indien et Pacifique,
préférant des eaux plus chaudes autres marlins.
Il est pêché commercialement,
principalement par les palangriers japonais et taiwanais.
Il est également une cible populaire pour la pêche du Big Game,
en raison de sa grande taille et les capacités de combat.
Nations de pêche les plus importants sont :
Le Japon, Taiwan, Philippines, Sri Lanka.
Family: Scombridae-tunas and mackerels
Typical size: 200cm
The blue marlin is found throughout tropical
and subtropical waters of the Indian and Pacific Oceans,
preferring warmer water to other marlins.
It is fished commercially,
mainly by Japanese and Taiwanese longliners.
It is also a popular target for game fisheries,
because of its great size and fighting abilities.
Most important fishing nations are such as:
Japan, Taiwan, Philippines, Sri Lanka.
BULLET TUNAFamille: Scombridae–thons et maokerels
La tailletypique: 35cm, jusqu’à 50 cm autour du Japon.
Les Philippines comptent pour environ la moitié
des captures mondiales de Bullet Tuna.
Le BULLET TUNA est pris dans l’Atlantique,
ainsi que dans la méditerranée et la mer Noire.
Elle est favorisée par les pêcheurs sportifs en partie
car il peut souvent être pris à proximité de la côte.
Family: Scombridae-tunas and maokerels
Typical size: 35cm, up to 50cm around Japan.
The Philippines accounts for about half
of the world catch of bullet and frigate lunas.
The bullet tuna is caught extensively in the Atlantic,
as well as in the Mediterranean
and Black Seas, by many countries.
It is favoured by sport fishermen partly
because it can often be caught close to the coast.
Commercial harvests are probably of less importance.
LONGTAIL TUNAFamille: Scombridae–thons et maokerels
La tailletypique: 70cm, peut atteindre 136cm, 36 kg
De plus en plus important dans la pêche au thon commerciale,
le Longtail est pêché principalement dans l’archipel Malais
et le long de la côte sud de la péninsule arabique.
Nations de pêche les plus importants sont :
Thaïlande, Taïwan, l’Iran.
Family: Scombridae-tunas and maokerels
Typical size: 70cm, May reach 136cm, 36kg
Increasingly important to commercial tuna fisheries,
the longtail is fished mainly in the Malay archipelago
and along the southern coast of the Arabian peninsula.
Australian fisheries have been restricted,
because of unacceptably high by-catches
of porpoises.
Most important fishing nations are such as:
Thailand, Taiwan, Iran.
SKIPJACK TUNA
Famille: Scombridae–thons et maquereaux
La tailletypique: 80cm, 10kg
SKIPJACK fournit quelque 35 pour cent des prises de thon dans le monde,
avec des débarquements en moyenne entre 1 million et 1,25 millions
de tonnes ces dernières années.
Navires japonais prennent un quart de la capture
Le SKIPJACK est l’un des fondements de l’entreprise de conserves de thon
dans le monde entier.
En tant que tel, il est l’une des espèces commerciales les plus importantes.
Nations de pêche les plus importants sont:
Japon, en Indonésie, aux États-Unis, la Corée,
France, en Espagne.
Family: Scombridae-tunas and mackerels
Typical size: 80cm, 10kg
Skipjack provide some 35 percent of the world’s tuna catch,
with landings averaging between 1 million and 1.25 million tons in recent years. Japanese vessels still take a quarter of the catch
(well down form their share a decade ago).
Fishermen form Japan and many other nations
follow these fish across the world’s oceans.
Skipjack tuna is one of the bases of the worldwide canned tuna business.
As such, it is one of the most important commercial species.
Most important fishing nations are such as:
Japan, Indonesia, United States, Korea,
France, Spain.
STRIPED MARLIN
Famille: Istiophoridae – istiophoridés
La tailletypique: Jusqu’à 350cm, 200 kg.
Le marlin rayé est une espèce largement distribués et dominante.
Il se trouve dans les eaux tropicales, subtropicales et tempérées
des océans Pacifique et Indien.
La plupart des prises commerciales est faite par des palangriers japonais.
En Australie et en Nouvelle-Zélande, la pêche du marlin est récréative.
Certains États en Australie ne permet pas au poisson d’être vendu dans le commerce, sauf pour l’exportation.
Family: Istiophoridae – billfishes
Typical size: Up to 350cm, 200kg.
The striped marlin is a widely distributed and dominant species.
It is found in tropioal, subtropical and temperate waters
of the Pacific and Indian Oceans.
Most of the commercial catch is from Japanese longline vessels.
Small catches from New Zealand and other countries are seasonally important.
In Australia and New Zealand, most of the fishing for marlin is recreational.
Some States in Australia do not allow the fish to be sold commercially,
except for export.
SWORDFISH
Famille: Istiophoridae les istiophoridés
La tailletypique: 100 à 200cm, 50 à 200 kg.
L’ Espadon se trouvent dans les mers tropicales et tempérées,
y compris la Méditerranée et mer Noire.
L’Espagne et l’Italie ont d’importantes pêcheries ciblées.
Prises au harpon taïwanais ont augmenté ces dernières années.
Nations de pêche les plus importants sont :
Japon, Espagne, Italie, Etats-Unis, le Chili,
Taiwan.
Family: Istiophoridae- billfishes
Typical size: 100 to 200cm, 50 to 200kg.
Swordfish are found throughout tropical and temperate seas,
including the Mediterranean and Black Sea.
World landings of swordfish average only about 75,000 tons a year,
but the high value of the species makes the fishery especially prominent.
Japanese longliners target swordfish specifically
and also catch large numbers while fishing for yellowfin
and bigeye tunas.
Spain and Italy have important targeted fisheries.
Taiwanese harpoon catches have increased in recent years.
Most important fishing nations are such as:
Japan, Spain, Italy, United States, Chile,
Taiwan.
YELLOWFIN TUNA
Famille: Scombridae–thons et maquereaux
La tailletypique: 150cm, 100 kg
Le YELLOW TUNA est pris dans le monde du thon comme le plus précieux,
principalement utilisé par les conserveurs de thon viande blanche.
Les gammes d’espèces dans les mers tropicales et subtropicales,
si elle n’est pas trouvée dans la Méditerranée.
Il est le thon commercial le plus important dans la pêche mondiale.
Les flottes de pêche de l’Espagne, la France, le Japon, Taiwan, États-Unis et dans d’autres pays suivent régulièrement
les bancs de YELLOW Tuna à travers les océans, le traitement, la congélation
et le stockage des captures à bord au cours de périodes de pêche
qui peuvent s’étendre sur plusieurs mois.
Nations de pêche les plus importants sont:
Japon, l’Espagne, le Mexique, l’Indonésie, le Venezuela, les Philippines.
Family: Scombridae-tunas and mackerels
Typical size: 150cm, 100kg
Yellowfin is the world’s most valuable tuna catch,
mainly used by canners for light meat tuna.
The species ranges throughout tropical and subtropical seas,
though it is not found in the Mediterranean.
It is the most important commercial tuna in world fisheries.
Landing of around 1 million tons a year are exceeded only by production
of skipjack, which is much less yaluable in price per ton.
Fishing fleets from Spain, France, Japan, Taiwan, the United States and other countries routinely follow the schools of yellowfin across the oceans,
processing, freezing and storing the catches on board during Irip that may extend for several months.
Most important fishing nations are such as:
Japan, Spain, Mexico, Indonesia, Venezuela, Philippines.
NORTHERN BLUFIN TUNA
Famille: Scombridae–thons et maquereaux
La tailletypique: 200cm, 500 kg 40010
Le Northern Blufin tolére des températures plus fraîches
que la plupart des autres espèces de thons.
Le plus grand des thons, et l’un des plus grand de tous les poissons,
le thon rouge peut atteindre plus 300cm de long et peser jusqu’à 680 kg.
Les plus gros poissons sont pour la plupart capturés dans l’Atlantique Ouest,
particulièrement au large des Etats nord-Unis et au Canada.
En Amérique du Nord, la pêcherie de thon rouge géant attire pêcheurs de loisirs
et les intérêts commerciaux.
Nations de pêche les plus importants sont :
France, Japon, Italie, Etats-Unis,
Espagne
Family: Scombridae-tunas and mackerels
Typical size: 200cm, 40010 500kg
Northern bluefin tolerate cooler temperatures than most other tunas.
The largest of the tunas, and one of the largest of all fishes,
the bluefin can grow over 3OOcm long and weigh as much as 680kg.
The largest fish are mostly caught in the western Atlantic,
particulary off the northeastern United States and Canada.
In North America, the giant bluefin fishery attracts recreational
and commercial interests,
both because of its value and because
of the thril of catching these large and
powerful fish.
Most important fishing nations are such as:
France, Japan, Italy, United States, Spain